- Georges Gobeau
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Georges Gobo
Georges Gobo ou Georges Gobô de son vrai nom Georges Gobeau, (1876-1958), peintre, illustrateur, lithographe et graveur français.
Georges Gobeau, plus connu sous le nom de Georges Gobo ou Gobô, est né le 19 juin 1876 à San Francisco. Son père, d'origine charentaise, était venu aux États-Unis faire fortune.[1]
En 1882, son père meurt et sa famille retourne en France s'installer à Angoulême.
Georges devient apprentis chez un imprimeur lithographe d'Angoulême. Il se passionne pour le dessin, la lithographie, l'aquarelle, et la peinture.
En 1900, Georges Gobeau s'installe à Angers. Il devient rapidement membre de la Société des amis des Arts et celle-ci l'invite à exposer ses premières œuvres à son salon annuel de décembre 1900.[2] Georges Gobeau prend le pseudonyme de Georges Gobô ou Gobo.
En 1907, il réalise sa première eau-forte sur des plaques de zinc.
En 1908, il expose pour la première fois à Paris. Désormais, Georges Gobô, participe aux salons régionaux et nationaux.
En 1911, il s'installe à Paris.
Par la suite, Gobô voyage à l'étranger, Belgique, Pays-Bas, Italie, Allemagne, Espagne et Maroc. Il y peint des toiles ou des esquisses de la vie quotidienne (Marché de Venise) et les paysages à la recherche du ressenti qu'il reproduit ensuite sur cuivre.[3]
Cependant, c'est en France entre ses demeures de Douarnenez en Bretagne et celle d'Angers en Anjou qu'il trouvera son inspiration artistique.[4] Il réalisera de nombreuses lithographies, eaux-fortes (notamment six eaux-fortes de la cité de Parthenay)[5], lavis, dessins et peintures. Il se rendit également en Auvergne, où il participa régulièrement à la célèbre École de Murol.
Il croise le poète angevin Auguste Pinguet avec lequel il partagera une passion commune pour les livres anciens, les deux artistes partagent surtout une même sensibilité. Ces deux Angevins de souche ou de cœur, silloneront la campagne angevine ou bretonne, l'un promenant son chevalet et ses pinceaux, pendant que l'autre manie la plume sur des feuillets.[6]
Georges Gobeau meurt le 6 juillet 1958 à Rezé, près de Nantes.
Sources
- ↑ http://www.angers.fr/decouvrir-angers/en-histoire/chroniques-historiques/pour-sinformer/georges-gobo-saisir-linsaisissable/index.html
- ↑ Vivre à Angers N°330, février 2009
- ↑ http://www.vincentlecuyer.com/galerie/bretons/georges-gobo-403.html
- ↑ http://www.musee-beauxarts.quimper.fr/htcoib/oe_836.htm
- ↑ http://www.cc-parthenay.fr/peintres_1900/DESSINATEURS/GOBO/georges_gobo.htm
- ↑ http://www.ouest-france.fr/2009/02/18/angers/Quand-le-poete-A.-Pinguet-chante-Gobo--55469682.html
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