Genji monogatari

Genji monogatari

Le Dit du Genji

Morceau du rouleau du Genji Monogatari

Le Dit du Genji (, genji monogatari?) est une œuvre considérée comme majeure de la littérature japonaise du XIe siècle, attribué à Murasaki Shikibu. L'intrigue du livre se déroule pendant l'époque de Heian.

Le Genji est un fils d'empereur qui ne peut prétendre au trône. Il est donc à l'origine (源, gen) d'une nouvelle branche (氏, ji) impériale.

Le Dit du Genji, qui se présente comme un récit véridique (物語, monogatari), raconte la vie d'un de ces princes impériaux, d'une beauté extraordinaire, poète accompli et charmeur de femmes. Toutefois, bien que le roman soit présenté comme une histoire vraie, on pense généralement que Murasaki Shikibu s'est inspirée de Fujiwara no Michinaga (966 - 1028) un homme d'état réputé.

Il s'agit pour beaucoup du premier roman psychologique du monde. La caractère intemporel des relations humaines y est pour beaucoup et si les us et coutumes de la cour peuvent nous être étrangers, les vicissitudes que rencontrent les personnages sont bien plus familières. Par bien des aspects l'œuvre est une critique incisive et complète des mœurs décadentes de la cour de Heian mais avec un regard intérieur, intime car après tout l'auteur est elle-même un membre de la cour. Si on prend en compte la date de l'œuvre, les sujets abordés sont très en avance sur leur temps. Il y a là la femme bafouée, le mari jaloux, la courtisane, le séducteur impénitent, la fascination du pouvoir, les différentes classes sociales, l'argent.

Un des plus anciens manuscrits du roman, musée Gotō. Encre sur rouleau de papier XIIe siècle

Une des difficultés majeures de lecture réside dans le fait que les personnages (plus de deux cents) sont presque tous nommés uniquement par leur titre dans la Cour impériale. L'histoire durant plusieurs dizaines d'années, ils évoluent, et donc changent de titre. Les lecteurs et les traducteurs contemporains utilisent divers sobriquets pour suivre les nombreux personnages du roman.

Sommaire

Contexte historique

Nous sommes éloignés du Dit du Genji par un millier d'années et par des milliers de kilomètres aussi la culture de cette époque est éminemment différente de ce que le lecteur francophone d'aujourd'hui peut connaître.

Les religions

Le Japon connaît deux principaux cultes: le shintoïsme et le bouddhisme, ce dernier étant à l'époque du Genji implanté sur l'archipel depuis quatre siècles environ. Ces cultes se sont souvent influencés et cohabitent parfaitement. Ils sont tellement naturels à un Japonais que l'auteur ne précise même pas de quoi il s'agit lorsque des pratiques religieuses sont évoquées.

On retrouve évidemment ce mélange dans l'œuvre avec des références culturelles omniprésentes qui pourront parfois surprendre le lecteur occidental. Par exemple, les deux principaux tabous du culte shintoïste sont la naissance et la mort, ce qui expliquera que le Genji se dise souillé lorsqu'une de ses amantes meurt chez lui. De même que les esprits sont des créatures courantes dans les croyances populaires de l'époque et personne ne s'étonnera dès lors qu'il fasse procéder à des rites de purification dès que sa femme tombe malade. L'auteur lui même expliquera sa mort par la malveillance d'un personnage.

Les fréquents voyages que le Genji fera dans les monastères ou les sutras prononcés contre les mauvaises influences se réfèrent au bouddhisme qui s'est remarquablement bien implanté au Japon, en particulier grâce au prince Shōtoku.

La Chine

À l'époque du roman, ce sont les Song qui sont les maîtres de la Chine. Toutefois, le rayonnement culturel de leurs prédécesseurs, les Tang a débordé sur les pays alentours, dont le Japon où leur littérature est bien connue et leur langue pratiquée à la cour. Les chinois sont même nommés hommes de Kara (唐人 karabito, où 唐 est le caractère kara qui désigne les Tang) dans le roman. C'est la même chose pour le terme de Morokoshi[1] qui désigne la Chine.

La Corée

Bien sûr moins présente que la Chine, la Corée est néanmoins représentée. Elle est désignée par pays de Koma dans le livre.

Arts

Le dit du Genji est souvent qualifié de roman psychologique. Il est aussi un recueil précieux des différentes arts qui ponctuaient la vie à la cour tant ces derniers faisaient partie intégrante du protocole et des réceptions.

Poèmes

Le récit est traversé d'environ 800 poèmes japonais, waka (和歌), dont le sens pour un lecteur non averti peut être difficile à saisir. Ces poèmes sont si nombreux parce que les manières de l'ère Heian interdisaient qu'on s'exprimât d'une façon directe, car c'eût été trop familier et franc (Omote et ura). Les poèmes offraient une manière (entre autres) de s'exprimer en termes indirects, tout en montrant la culture de l'interlocuteur. Par conséquent, les personnages s'expriment souvent en citant des poèmes qui étaient très connus à l'époque. Les dames du roman héritent bien souvent de surnoms tirés de ces poèmes.

Calligraphie

La calligraphie et ses différents styles est également un élément culturel fondamental et le Genji semble même l'utiliser pour évaluer la qualité d'une personne féminine. Élevé au Japon en art majeur, la calligraphie était indispensable aux gens de la cour. On remarque que les caractères chinois n'étaient pas si prisés et qu'il était fort bien vu d'user des caractères féminins, les kana. Une calligraphie leur est d'ailleurs dédiée.

Musique

Passe-temps de beaucoup de membres de la cour, tous ou presque jouent d'un instrument. La cithare, équivalent occidental du kin (koto) et le luth sont omniprésents. Une bonne partie du roman décrit des concerts de musique et relate le plaisir qu'ils apportent.

Peinture

La peinture est également un autre art majeur de la cour et même si tous ne la pratiquent pas, chacun a une bonne connaissance des styles et un concours de peinture est même organisé où l'Empereur 3ème, très versé dans cet art y joue le rôle d'arbitre. Et chacun de produire les tableaux qu'il conserve chez lui.

Vêtements

Se vêtir paraît être un passe-temps des plus éminents à la cour de Heian. Le Genji choisit toujours ses tenues avec soin et la concordance des couleurs ainsi que la qualité des tissus est primordiale.

Parfums

Les nobles d'alors se parfumaient beaucoup. Ils parfumaient les pièces et les vêtements bien sûr mais également les objets comme les lettres. Les parfums étaient souvent des parfums à brûler, se rapprochant de l'encens.

Personnages

Généalogie du Dit du Genji

On notera qu'aucun des personnages principaux du Dit du Genji n'est jamais cité par son nom propre. En effet, à l'époque Heian, on se référait aux gens de la cour par leur titre, l'usage du nom étant considéré comme grossier. On s'amusera de voir quels sont les personnages cités par leur nom dans le roman, souvent des servants. Le nombre de personnages, leur parenté complexe font de ce roman une œuvre délicate à suivre où la moindre promotion va changer le nom d'un protagoniste. Il y aurait plus de deux cents protagonistes dans le roman.

  • Le Genji (光源氏 hikaru Genji, le Genji radieux). Le héros du roman. Homme de goût reconnu unanimement par toute la cour, il use de son charme pour séduire toutes les belles femmes de la cour. Même si par la suite, ses conquêtes s'espacent un peu du fait de l'âge, il reste un séducteur dans l'âme. Il atteint sous le règne de son fils illégitime le titre de Grand ministre et dirige l'empire. Titres: Commandant, Général, Grand conseiller, Ministre du dedans, Grand ministre.
  • L'Empereur (桐壺帝, l'empereur Kiritsubo, litt. empereur du pot aux paulownias). C'est le père du Genji qui règne au début du roman. Il se retire pour laisser son fils, le frère du Genji régner.
  • La Dame du clos aux paulownia (桐壺更衣 litt. la dame de cour du pot aux paulownias). C'est la mère du Genji que l'empereur a aimé passionnément. Sans appuis à la cour elle ne pourra assurer à son fils une position sûre, aussi, lui octroyer le titre de Genji lui évitera bien des intrigues. Elle n'a pas d'autres enfants que le Genji.
  • La Dame du clos aux glycines (藤壺中宮 Fujitsubo, litt. épouse seconde du pot aux paulownias). C'est une princesse de haut rang dont l'empereur s'éprend lorsque la dame du clos aux paulownia s'éteint. Elle ressemble de façon troublante à cette dernière. Le Genji va nourrir toute sa vie une passion coupable pour cette dame et même lui faire un enfant. Rongée par le remords, elle se retirera du monde après la mort de l'empereur.
  • Dame Aoi, (葵の上, litt. Dame des Mauves). Il s'agit de la première épouse du Genji. Elle est la fille du ministre de la gauche et un peu plus agée que le Genji. C'est une nièce de l'empereur par sa mère et surtout elle est la soeur du commandant chef du secrétariat. Elle mourra peu de temps après avoir mis au monde l'enfant du Genji, hantée par un esprit maléfique.
  • Le Commandant chef du secrétariat, (頭中将/内大臣, Tō no Chūjo, litt. chef lieutenant général/le seigneur gardien des sceaux). C'est le frère de Dame Aoi, l'épouse du Genji et l'ami de ce dernier. Promu progressivement jusqu'aux plus hautes sphères de l'état parallèlement au seigneur Genji, il sera son éternel rival lors de ses conquêtes amoureuses puis à la cour où chacun essaiera d'éclipser l'autre par l'influence. C'est lui dirige l'empire dans les faits durant une bonne partie du roman. Titres: Moyen conseigner surnuméraire, Grand conseiller, Général de la droite, Ministre du dedans, Grand Ministre.
  • La Dame de la sixième avenue. (六条御息所, litt. lieu honorable de la sixième avenue). C'est l'épouse du frère aîné de l'empereur du clos aux paulownia qui est décédé avant le roman. L'empereur veille particulièrement sur elle en mémoire de son frère défunt. Amante du Genji, sa jalousie envers la femme de ce dernier, Dame Aoi sera responsable de sa mort par l'acharnement d'un esprit mauvais inspiré par elle.
  • Dame Murasaki, (紫の上, litt. Dame du grémil), souvent référée par Dame de la deuxième avenue au début ou Dame de céans dans le livre. Il s'agit de la nièce de la dame du clos aux glycines que le Genji va rencontrer par hasard dans un monastère où son père, Ministre délégué aux affaires militaires, ne s'occupe guère d'elle. Elle est encore très jeune mais lorsque sa grand mère meurt, il la fait enlever et la loge chez lui, dans sa résidence de la deuxième avenue afin d'entreprendre son éducation dans le but d'en faire une épouse idéale et du meilleur goût. Le personnage a une telle présence dans l'œuvre que l'auteur reçoit de la part de la cour de l'époque le nom de la dame comme surnom. Un des tout premiers personnages, sinon le plus important. Tout en acceptant quasiment tous les écarts de conduites du Genji en apparence, elle lui reproche souvent sa légèreté et son inconstance. Lui s'appuie sur elle en toute occasion et la place devant toutes les autres femmes pour toutes ses qualités.
  • Le second Empereur. Demi-frère du Genji, il admire son jeune frère et le protège, même lorsque sa mère, la Dame du Kokiden essaie de l'évincer en permanence. Cette dernière obtient finalement gain de cause lorsque le Genji séduit une de ses maîtresses, ce qui lui vaudra l'exil. Lorsque le Genji revient de son exil, il le rétablit dans les plus hautes fonctions. Il finit par se retirer dans la montagne, laissant le trône au fils illégitime du Genji. A la fin de sa vie, il est pris d'inquiétude concernant le sort de sa fille préférée, la princesse troisième, et va arranger son mariage avec le Genji.
  • Le troisième Empereur. Fils illégitime du Genji avec la Dame du clos aux glycines, il est désigné héritier du trône par son père putatif, l'Empereur Kiritsubo. Sa ressemblance avec son père véritable est frappante. Pris de nombreux doutes quant à sa véritable ascendance, il finit par apprendre la vérité par un moine confident de sa mère. Il s'en ouvre alors à son père et lui propose même le trône. Ce dernier refuse l'honneur mais gagne dès lors énormément en influence.
  • La Belle du matin (朝顔, littéralement le visage du matin, le nom désigne également les Ipomées dont les fleurs s'ouvrent le matin). Elle est la fille du Prince directeur aux rites du début du roman et une obsession pour le Genji car c'est la seule qui se soit toujours refusée à lui. Elle devient la deuxième prétresse de Kamo.
  • La Belle du soir, (夕顔, littéralement le visage du soir mais le terme désigne aussi la courge-bouteille dont les fleurs s'ouvrent au crépuscule). Il s'agit d'une ancienne maîtresse du commandant chef du secrétariat que le Genji séduit et qui meurt accidentellement dans sa demeure. Elle a une fille, qui sera recueillie par le Genji plus tard.
  • La Fleur dont se cueille la pointe. (末摘花, Suetsumu hana, qui est l'ancien nom de la Carthame des teinturiers). Elle est fille du gouverneur d'Hitachi. Le nom de ce personnage est une double allusion : à la fleur éponyme mais c'est également un subtil jeu de mot car en japonais les mots nez et fleur se prononcent de la même façon: hana, les caractères étant toutefois différents. En effet, la dame fille du gouverneur d'Hitachi a un long nez que le Genji aperçoit un matin d'hiver dans toute son horreur : il est long et rouge. Le Genji usera d'ailleurs plusieurs fois de cette ressemblance pour glisser quelques allusions désobligeantes. Dame aux habitudes un peu désuètes, elle ne brille pas par sa poésie, et fait montre de goûts surranés mais est dotée d'une grande dignité et d'une admiration sans bornes pour le Genji et c'est sans doute ces qualités humaines que ce dernier Genji affectionne mais sans toutefois se départir d'une certaine cruauté à son endroit.
  • La Dame d'Akashi. (明石の上) Fille d'un prêtre d'Akashi et d'une dame noble. De petite extraction, elle n'a pas vraiment sa place à la cour de par sa naissance. La fille qu'elle a eu avec le Genji risque d'être entravée dans son avenir par cette tare aussi consent-elle après de longs mois de laisser sa fille afin qu'elle soit élevée par la Dame Murasaki à la demeure du Genji. Lorsque la petite aura déjà grandi, sa mère sera également installée dans la résidence et verra sa fille plus souvent. Quand cette dernière, elevée au rang d'épouse Impériale s'installe au palais elle se rapproche encore de sa fille et est finalement acceptée par tous. Elle sait rester à sa place et affichant une grande humilité affermit sa position à la cour.
  • La Dame du séjour où fleurs au vent se dispersent (花散里の上). C'est une dame plus agée que le genji qu'il tient en haute estime. Sœur d'une épouse impériale de son père, elle sera passagèrement l'amante du Genji et il finira par l'installer dans sa résidence de la sixième avenue. Cette dame a une relation particulière avec lui et il existe une grande tendresse entre eux, même s'il ne l'étreint plus comme avant. Il a une grande confiance en elle et lui confie un temps l'éducation de son fils. Pour ce qui est de la tenue et des sens artistiques, elle ne fait guère d'ombre à la Fleur dont se cueille la pointe.
  • Le Seigneur fils du Genji (夕霧, Yūgiri, la brume du soir). Fils du genji et de Dame Aoi. Elle meurt peu de temps après sa naissance et il est élevé par sa grand mère la grande Princesse. Il va prendre au fur et à mesure du roman la toute première place car il est appelé aux plus hautes fonctions à la cour. Il est l'ami d'enfance du fils du commandant chef du secrétariat, et il est amoureux depuis l'enfance d'une soeur de ce dernier. Brillant, beau sans éclipser son père, il a beaucoup de succès avec les femmes. Son père le tient en permanence à l'écart de Dame Murasaki car il craint sa concurrence et en effet ne l'apercevant que furtivement, il est subjugué. Son parcours politique à la cour est fulgurant, aidé par son père et porté par ses qualités. Titres : Chambellant, Commandant, Conseiller, Moyen Conseiller Surnuméraire, Général de la droite, Grand Conseiller, Général de la gauche.
  • Le Petite demoiselle, fille du Genji et de la dame d'Akashi.
  • La Demoiselle fille du commandant chef du secrétariat (玉鬘, Tamakazura, la parure précieuse) , recueillie par le seigneur Genji. Elle se marie avec le Général de la droite.
  • La Demoiselle fille du commandant chef du secrétariat, amie d'enfance de Yūgiri qui se marie avec elle.
  • Le Fils du commandant chef du secrétariat (柏木, Kashiwagi, le chêne) , ami d'enfance de Yūgiri, il tombe amoureux de la femme du Genji, la princesse troisième et la fréquente dans le plus grand secret. Un enfant naîtra de cette union: Kaoru. Il meurt avant la naissance de son enfant d'un mal qui l'affaiblit progressivement. Le Genji, au fait du comportement du jeune homme, attribue son mal à la culpabilité qui le ronge.
  • La prêtresse d'Isé. Fille de la Dame de la sixième avenue, elle a éconduit le Genji après que ce dernier se fut désintéressé de sa mère. Elle devient Impératrice en se mariant avec le fils du Genji.
  • La Dame du Kokiden.
  • La Régente du service intérieur.
  • Le Général de la droite.
  • Les serviteurs. Tout ce beau monde a une armée de serviteurs autour de lui. On oublie souvent leur présence mais ils sont indispensables à tout le quotidien. Il y a les Myōbu (命婦).

Lieux

Résidence de la deuxième avenue

C'est la première résidence du Genji.

Résidence de l'Est

Résidence de la sixième avenue

Lorsque le genji commence à avoir un poste à sa mesure, il se fait construire une nouvelle résidence sur la sixième avenue. Il la crée suivant 4 directions avec un jardin associé à chaque saison. Il y loge notamment ses dames les plus proches. Puisque une des ailes de la résidence est constituée de l'ancienne résidence de la dame de la sixième avenue, cette aile revient naturellement à sa fille l'Impératrice, qui y a grandi.

Aile Nord Ouest

L'hiver. Dame d'Akashi

Aile Nord Est

L'été. Dame du séjour ou fleurs au vent se dispersent

Aile Sud Ouest

L'Automne. L'Impératrice, fille de la dame de la sixième avenue.

Aile Sud Est

Le printemps. Dame de céans, là où réside le plus souvent le Genji.

Composition

Le Dit du Genji se compose de 54 livres. Chaque livre s'appelle (帖), et ils sont comme suit:

Partie 1

  •   1 Kiritsubo   (桐壺, きりつぼ) Le clos au Paulownia.
  •   2 Hahakigi   (帚木, ははきぎ) L'arbre balai.
  •   3 Utsusemi   (空蝉, うつせみ) La mue de la cigale.
  •   4 Yuugao   (夕顔, ゆうがお) La belle du soir. Ce nom désigne aussi la calebasse
  •   5 Waka murasaki   (若紫, わかむらさき) Jeune grémil.
Waka murasaki, peinture du XVIIe siècle
  •   6 Suetsumu hana   (末摘花, すえつむはな) La fleur dont se cueille la pointe. Ce nom désigne également la Carthame des teinturiers
  •   7 Momiji no ga   (紅葉賀, もみじのが) La fête aux feuilles d'automne
  •   8 Hana no en   (花宴, はなのえん) Le banquet sous les fleurs
  •   9 Aoi   (葵, あおい) Les mauves
  • 10 Sakaki   (賢木, さかき) L'arbre sacré
  • 11 Hanachirusato   (花散里, はなちるさと) Le séjour où fleurs au vent se dispersent
  • 12 Suma   (須磨, すま) Ancienne ville de Suma
  • 13 Akashi   (明石, あかし) Ancienne ville de Akashi
  • 14 Miotsukushi   (澪標, みおつくし)
  • 15 Yomogiu   (蓬生, よもぎう)
  • 16 Sekiya   (関屋, せきや)
  • 17 E-awase   (絵合, えあわせ)
  • 18 Matsukaze   (松風, まつかぜ)
  • 19 Usugumo   (薄雲, うすぐも)
  • 20 Asagao   (朝顔, あさがお) La belle du matin. Ce nom désigne également les Ipomées
源氏物語絵巻 朝顔
Livre Asagao, peinture du XVIIe siècle
  • 21 Otome   )少女, おとめ)
  • 22 Tamakazura   (玉鬘, たまかずら, la parure précieuse)
  • 23 Hatsune   (初音, はつね)
  • 24 Kochou   (胡蝶, こちょう)
  • 25 Hotaru   (螢, ほたる, les lucioles)
  • 26 Tokonatsu   (常夏, とこなつ)
  • 27 Kagaribi   (篝火, かがりび)
  • 28 Nowaki   (野分, のわき)
  • 29 Miyuki   (行幸, みゆき)
  • 30 Fujibakama   (藤袴, ふじばかま)
  • 31 Maki bashira   (真木柱, まきばしら)
  • 32 Ume ga e   (梅枝, うめがえ)
  • 33 Fuji no uraba   (藤裏葉, ふじのうらば)

Partie 2

  • 34 Wakana   (若菜, わかな, les jeunes herbes)
  • 35 Kashiwagi   (柏木, かしわぎ, le chêne)
  • 36 Yokobue   (横笛, よこぶえ)
  • 37 Suzumushi   (鈴虫, すずむし)
  • 38 Yūgiri   (夕霧, ゆうぎり)
Livre Yūgiri, peinture du XIIe siècle
  • 39 Minori   (御法, みのり)
  • 40 Maboroshi   (幻, まぼろし)
  • 41 Kumo gakure   (雲隠, くもがくれ)

Partie 3 alias la partie Uji

  • 42 Niō no miya   (匂宮, におうのみや)
  • 43 Koubai   (紅梅, こうばい)
  • 44 Takekawa   (竹河, たけかわ)
  • 45 Hashi hime   (橋姫, はしひめ)
  • 46 Shii ga moto   (椎本, しいがもと)
  • 47 Agemaki   (総角, あげまき)
  • 48 Sawarabi   (早蕨, さわらび)
  • 49 Yadorigi   (宿木, やどりぎ)
  • 50 Azumaya   (東屋, あずまや)
  • 51 Ukifune   (浮舟, うきふね)
  • 52 Kagerou   (蜻蛉, かげろう)
  • 53 Tenarai   (手習, てならい)
  • 54 Yume no ukihashi   (夢浮橋, ゆめのうきはし)

Traduction française

La seule traduction française disponible à ce jour est celle de René Sieffert disponible en deux volumes, Magnificence et Impermanence. Une nouvelle traduction est en cours, mais devrait prendre plusieurs années, vu l'ampleur du travail à accomplir.

  • Le Dit du Genji, Magnificence - Impermanence, Murasaki Shikibu, trad. René Sieffert, Éditions POF, Collection « Les Œuvres capitales de la littérature japonaise », 1311 p., 1999 (ISBN 2716902623).

Une édition illustrée de cette traduction est disponible, accompagnée de 500 illustrations de la peinture japonaise du XIIee au XVIIe siècles et d'un commentaire iconographique pour chaque illustration. L'édition comporte trois volumes et un livret intitulé À la découverte du Dit du Genji sous coffret illustré, 1280 pages, valisette de transport, Diane de Selliers, éditeur, 2007.

Notes et références

  1. (ja)Les significations de morokoshi sur le wiki japonais

Voir aussi

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