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Ganadería
Ganadería (de l'espagnol : « élevage ») désigne l'élevage d'où proviennent les taureaux de corrida (Toros de lidia). L'éleveur porte quant à lui le nom de ganadero.
Sommaire
Présentation
L'éleveur est représenté pendant la course par son mayoral (régisseur ou intendant). Quand le lot de taureaux a été exceptionnel, on voit parfois le mayoral porté a hombros pour honorer son élevage.
Le prix d'un taureau de combat (qui comprend son transport jusqu'aux arènes) varie selon la taille et l'origine, mais on considère qu'il varie entre quelques milliers d'euros pour un novillo et plusieurs dizaines de milliers d'euros pour les plus réputés.
Les Ganaderías
Parmi les ganaderías les plus connues on peut citer :
Miura
Les taureaux de cette ganadería de Miura sont généralement considérés comme les plus dangereux, les plus fougueux et les plus combatifs (ils sont aussi des animaux traditionnellement très hauts sur pattes ce qui en fait des adversaires difficiles à maîtriser). Cette ganadería s'honore d'avoir donné le plus grand nombre de taureaux graciés pour leur combativité. Fondée en 1849 par Antonio Miura, elle appartient encore aujourd’hui à Eduardo et Antonio Miura, descendants du fondateur. En 1879, le taureau de race navarraise Murciélago (« chauve-souris »), de la ganadería de Joaquín del Val, a été gracié pour sa combativité et ensuite offert à Antonio Miura. De lui descendent nombre de taureaux de cet élevage prestigieux. Mais le plus connu reste Catalán élu meilleur taureau du XXe siècle par l'ensemble des observateurs taurins.
Victorino Martín
Victorino Martín est le plus prestigieux des éleveurs de la fin du XXe siècle et du début du XXIe siècle ; par sa sélection, et avec sans doute un peu de chance, il a réussi à récupérer la qualité d'un troupeau destiné à l'abattoir : les anciens albaserrada, de l'éleveur du même nom.
L’élevage du taureau
À l’origine de la corrida, on se contente d’aller dans les élevages pour s’emparer des taureaux dont on peut supposer qu’ils sont les plus combatifs du troupeau. À partir du XVIIe siècle, la sélection se fait plus rigoureuse : quelques éleveurs commencent à sélectionner leurs taureaux spécialement pour les besoins de la corrida.
Aujourd’hui, les taureaux sont spécialement sélectionnés en fonction de leurs qualités supposées au combat et de leur masse corporelle (parfois plus de 600 kg, mais le plus souvent entre 480 et 550 kg).
Les ganaderías assurent un élevage dans des conditions d'isolement qui permettent de garantir que le taureau qui entre dans l'arène n'a jamais vu d'homme à pied (les éleveurs circulent exclusivement à cheval ou en véhicule). L'objectif est d'obtenir des taureaux « braves » (ce qui se reconnaît au fait qu'ils chargent à la plus petite provocation : soit parce que le torero empiète sur son terrain, soit à l'appel). Afin d’obtenir les qualités recherchées, les vaches et taureaux reproducteurs sont sélectionnés au cours d’une épreuve appelée tienta (ou tentadero).
Anecdote
Pour l’anecdote, Ferruccio Lamborghini, fondateur de la marque éponyme, était un grand amateur de corrida. L’insigne de la marque Lamborghini représente donc un taureau de Miura ; un modèle de voiture Lamborghini (la première voiture « de série » à moteur central) a été baptisé « Miura » ; en 2002 un modèle a été baptisé « Murciélago », du nom du taureau dont il est parlé ci-dessus.
Voir aussi
Catégorie : Tauromachie
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