Félix-Gaspart de Thieffries de Beauvois

Félix-Gaspart de Thieffries de Beauvois, est un comte, militaire né à Rœulx^[1].

Biographie

• issu d'une des familles les plus distinguées de la noblesse de Flandres^[2]
• à 17 ans lieutenant dans le régiment de Bourgogne, cavalerie
• 1779 Capitaine il part en Allemagne, où il visite la cour de Joseph II et du grand Frédéric.
• 1790 il rentre en son pays et jouissant d'une fortune considérable, il organise à Valenciennes une société de royalistes. Il donne l'exemple de dévouement en donnant au roi une année de ses revenus.
• mai 1791 il est nommé chevalier de l'Ordre de Saint-Louis.
• mai 1792 il rejoint le général Biron à l'invasion de la Belgique. Les français furent rapidement mis en déroute à cause de cris de sauve qui peu , le comte de Thieffries fut considéré comme l'un des instigateurs et quelques soldats furieux le poursuivirent pour l'assommer.
• ne pouvant plus rester en France il partit rejoindre le frère de Louis XVI à Coblentz, il fut charger de seconder le colonel de carabiniers Malsaigne .
• ensuite Le comte de Thieffries rejoint l'escadron des gentilshommes de Flandre et d'Artois sous les ordres du Duc de Bourbon avec lesquels il fit campagne. Campé avec près de 5000 hommes près de Charleroi au moment de la bataille de Jemappes .Condamné à une immobilité sur ordre du général Autrichien Clerfayt il part rejoindre les royalistes de Vendée.
• découvert dans le village de Vichères près de Houdan, il échappa à une mort certaine par la générosité des autorités du lieu qui consentirent à le garder en garantie.
• septembre 1794 à la chute de Robespierre il rejoint les vendéens que commandait Charrette avec qu'il il eut plusieurs entrevue à la Roche-sur-Yon.
• il revient dans le département du Nord reconnu il est conduit dans les prisons de Douai enfermé deux ans dans un cachots.Dépouillés de tous ses biens. Il n'en sortit que pour être déporté en Allemagne.
• durant de séjour à Berlin il écrivit un mémoire fort étendu sur la situation en Europe qu'il envoya à Vienne (Autriche) au baron de Thugut, premier ministre.
• infatigable royaliste le comte de Thieffries continue ses actions tant en Vendée qu'en Allemagne.
• en 1815 il revient dans le nord, et fut à nouveau arrêté, traduit à la police correctionnelle, pour avoir refusé de signé l'acte additionnel.Envoyé par la suite en surveillance à Clemeont en Auvergne, il échappe aux gendarmes en fuyant et ne fut libéré de cette condamnation par le second retour de Louis XVIII.
• après plusieurs visites au roi il obtient une pension viagère de 600 fr. et le grade de Chef de bataillon.
• il meurt en 1830

Son frère Louis-Denis Thieffries aide-major des Cent-Suisses commandait cette troupe lors des journées des 5 et 6 octobre 1789, lorsqu'elle accompagna à Paris Louis XVI entraîné par la populace sous les ordres de Lafayette. Il continua à rester auprès du prince jusqu'au voyage de Varennes, par la suite souvent incarcéré il meurt à la même époque que son frère.

Formation

Bibliographie

• 1822, Mémoires sur l'agriculture et le commerce, Paris, In-8°
• 1825, Sa conduite politique et ses services militaires, Paris, br.un-8°
• 1829, Administration générale du royaume , manuscrit trouvé par Nogués au Tuileries le 29 juillet 1830 et publié par Nogués, compositeur typographe, vil. in-8°, Paris, 1830, Librairie Urbain Canel 16 rue Jean-Jacques-Rousseau à Paris. Ouvrage disponible en livre entier sur Google Books

Notes et références

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