- Aisselle
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Chez l'humain, l'aisselle est le creux située sous l'épaule, à la jonction du bras avec le thorax.
Les aisselles constituent une zone de sudation particulière, très active, en raison d'une forte densité de glandes sudoripares particulières, dites glandes apocrines. Ce rassemblement de glandes constitue l'organe axillaire. cet organe est source de sécrétions plus complexes que la transpiration produite par les autres glandes sudoripares réparties sur la presque totalité du corps (notamment de phéromones, à partir de la puberté, époque à laquelle les poils apparaissent dans cette zone vers 12 ans chez les garçons et 11 ans chez les filles. Le liquide produit par les glandes apocrines débouche non pas à la surface de la peau, mais à la base du poil qui peut ainsi jouer le rôle de diffuseur.
Article détaillé : organe axillaire.Sommaire
Vulnérabilité
Sous cette région des aisselles se situent les parties les plus faibles du thorax, les cartilages souples de jonction des côtes.
Pendant des siècles, le combat à l'arme blanche ou certains arts martiaux d'origine asiatique cherchait à toucher cette zone fragile, notamment l'aisselle gauche, qui permettait de toucher plus facilement le cœur tout proche protégé par les os très solides du thorax avant, d'autant plus que les armes pouvait facilement s'y loger.Vêtements
La région des aisselles n'est pas aisée à vêtir pour conserver la liberté de mouvement du bras. Au Moyen Âge, lorsque le tissu était rare et cher, et d'une souplesse moins grande qu'aujourd'hui, les vêtements étaient découpés à cet endroit, qu'on pouvait habiller séparément avec une pièce de tissus séparée nommée « gousset », parfois intégrée au vêtement et détachable ou ajustable.
Autres noms et associations
La forme de cette pièce de vêtement, le gousset qui servait aussi à désigner indirectement la région correspondante du corps humain, a donné son nom de blasonnement à une pièce héraldique, ainsi qu'à des pièces de charpentes.
L'association de la charpenterie avec le corps humain (jonction entre tronc et bras à cet endroit critique se retrouve dans d'autres associations liées au mot gousset), était utilisée plus souvent que le mot morphologique « aisselle » utilisé plus couramment aujourd'hui.
Soins et usages personnel
Le rasage des aisselles est souvent pratiqué, surtout par les femmes, et aujourd'hui de plus en plus fréquemment par les hommes, à des fins esthétiques et prétendues hygiéniques (car il ne limite pas les odeurs corporelles naturelles gênantes[réf. nécessaire] résultant de la dégradation et l'oxydation de la sueur au contact de la peau et de la flore microbienne environnante qui peut s'en nourrir et la dégrader).
Le composé à l'odeur désagréable secrété au niveau de l'aisselle humaine est l'acide 3-méthyle-2-hexénoïque (MHA).La peau est à cet endroit extrêmement fine et fragile, et cette région très sensible demande un soin particulier, le rasage à cet endroit pouvant facilement produire des saignements et irritations, accentuées par la sudation.
L'aisselle peut être utilisée lors de rapports sexuels, voir axilisme.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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Bibliographie
Références
Catégorie :- Anatomie populaire
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