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Fréchou-Fréchet
Fréchou-Fréchet Pays France Région Midi-Pyrénées Département Hautes-Pyrénées Arrondissement Arrondissement de Tarbes Canton Canton de Tournay Code Insee 65181 Code postal 65190 Maire
Mandat en coursIntercommunalité Communauté de communes du Canton de Tournay Latitude
LongitudeAltitude 320 m (mini) – 507 m (maxi) Superficie 2,97 km² Population sans
doubles comptes88 hab.
(1999)Densité 29 hab./km² Localisation sur la carte départementaleFréchou-Fréchet est une commune française, située dans le département des Hautes-Pyrénées et la région Midi-Pyrénées.
Sommaire
Géographie
Histoire
Monographie faite par l'instituteur en 1887
La commune de Fréchou-Fréchet, qui faisait partie autrefois des baronnies ou dépendances de la seigneurie de Barbazan-Dessus, est située au couchant de la petite ville de Tournay chef-lieu de canton, est représentant si on la considère comme renfermée par ses grandes lignes, une figure à six côtés.
Les limites sont : le Mascagnères et la gouti petits ruisseaux qui la séparent de la commune de Mascaras au sud, l'Arrèt-Darré, rivière, qui la sépare du territoire de Hitte; au levant et au sud-est, encore l'Arret-Darré qui coule entre les terroirs de Fréchou-Fréchet et d'Oueillous; à l'ouest, le Rioubaré et des bornes de démarcation entre Fréchou-Fréchet et Montignac; et au sud-ouest, une autre ligne de démarcation, suivie dans certains endroits par les eaux pluviales au moment des plus fortes ondées, qui la sépare de la commune de Barbazan-Dessus. Ainsi, limité, le territoire de Fréchou-Fréchet représente une surface de 296 hectares, 28 ares, 82 centiares, et la distance à chacun des trois chefs-lieux est de 11 Kilomètres.
Le sol ne présente pas de hauteurs considérables; seule, la partie ouest qui forme le point le plus élevé donne au lieu l'aspect pittoresque: c'est sur le versant est de cette colline et dans une pente relativement douce que s'échelonnent, les habitations éparses de la localité; la seconde partie (est) se développe en une très petite plaine traversée du nord au sud par le chemin de grande communication, n05, ou route de Rabastens à Bagnères-de-Bigorre, et à laquelle aboutissent les deux principaux chemins vicinaux de la commune. On voit, aussi au sud-est la petite forêt communale; ce lieu est l'endroit le plus accidenté du territoire, et offrirait à lui seul quelques curiosités naturelles, si par là on pouvait désigner les nombreux terriers de renards dont il est creusé. Les richesses du sol peuvent être considérées comme nulles; c'est à peine si dans certains points au levant on découvre de la marne dont les propriétés, dit-on, procurent au sol une féconde fertilité.
Parmi les cours d'eau dénommés plus haut l'Arrêt-Darré est le plus important; après avoir arrosé la partie est du territoire, il coule directement vers le nord pour aller confondre ses eaux avec celles de l'Arros, à Goudon. Quoiqu'il ne roule pas habituellement un grand volume d'eau, ses crues deviennent énormes toutes les fois qu'il se produit de fortes pluies; alors, resserrées dans un lit étroit, les eaux quittent subitement leur cours et causent sur les deux rives des dégâts considérables, témoin, la crue de 17 septembre 1886, qui plongea dans l'étonnement les vieillards de la contrée. Comme eaux potables, on trouve dans la commune deux fontaines qui n'ont jamais tari et dont l'eau presque tiède en hiver et fraîche en été, semble donner au goût une agréable saveur.
Selon les recherches faites, l'élévation du lieu est de 446 mètres du dessus du niveau de la mer; on y jouit d'un climat ordinairement tempéré, d'un air pur et salubre; la température y est assez douce, quoique les vents et les pluies soient une cause d'élévation spontanées.
D'après le recensement de 1886, la population de la commune, est de 168 habitants. Si l'on remonte à l'année 1847, on s'aperçoit qu'a cette époque le nombre d'habitants dépassait deux-cents; de la une diminution sensible d'une quarantaine d'individus. De l'avis de plusieurs personnages âgées il résulte que cette progression descendante est due principalement à l'émigration, de quelques familles, et peut être aux retards, qu'apportent le plus souvent les jeunes gens à constituer un ménage; cette dernière particularité n'a point perdu de l'état d'habitude où elle est passée, car, aujourd'hui encore, on remarque que le célibat règne dans la localité d'une manière disproportionnée : telle sont, je crois, les causes qui semblent être le sujet de la diminution qui se produit presque annuellement.
La commune est divisée en trois groupes et la population de chacun est de 56 habitants et au total trente-deux feux. Quant à l'organisation municipale, elle est la même que celle qui régit les petites communes, à savoir: dix conseillers municipaux avec maire et adjoint. L'instituteur et le garde-champêtre sont les seuls fonctionnaires. Elle est desservie pour les cultes par le prêtre de la succursale de Mascaras relève de la perception de Bordes et du bureau de poste de télégraphe de Tournay. La valeur du centime communal est de sept franc vingt-neuf centimes, et les revenus ordinaires atteignent 1600.
Le terrain de Fréchou-Fréchet est d'une grande fertilité et donne de nombreuses productions végétales; les principales sont: le froment, le maïs, l'orge, beaucoup de fourrages; des légumes, surtout des pommes de terre; des vignes qui fournissent un vin blanc excellent et des arbres fruitiers. Il fournit encore du bois pour la charpente.
Les animaux domestique sont : les bœufs, les vaches, les chevaux, les ânes, quelques troupeaux de brebis, les porcs et les volailles. La pêche est insignifiante; la chasse seule mérite qu'on en parle un peu, car le gibier, attiré sans doute par la douce température, y abonde à certaines époques de l'année, on y voit beaucoup de cailles, quelques perdrix et d'autres oiseaux étrangers, mais surtout le bécasse et le lièvre. Ce dernier occupe activement les intrépides chasseurs de la localité, et malgré les poursuites dont il est l'objet, ce gibier tend toujours à revenir dans les lieux favoris: de tout temps, en effet, d'après le témoignage des vieillards, le lièvre a pullulé dans le territoire de Fréchou-Fréchet et des endroits bien approchés. À cette chasse vient s'ajouter celle du renard, animal qui infeste la forêt communale et les taillis particuliers.
Concernant les mines et carrières exploitées ou à exploiter, l'exploitation de la marne dont il est déjà parlé, est l'unique produit qu'on retire du sein de la terre; on ne trouve plus dans la commune qu'un seul moulin construit sur l'Arrêt-Darré. Comme voie de communication, la route de Rabastens à Bagnères-de-Bigorre, qui coupe la route nationale de Bayonne à Toulouse, à Mascaras, commune voisine, est le grand chemin de communication avec les chefs-lieux. Le commerce local est de peu d'importance, et les mesures encore en usage consistent dans une unité pour les liquides de cinquante litres, dite la mesure locale de capacité.
Vient l'étymologie probable du nom. S'il faut, à défaut de documents qui l'établissent, s'en rapporter à la tradition reçue par quelques vieillards, la première partie du nom pourrait être conçue du sentiment de frayeur qu'inspirait aux gens une vaste et sombre forêt qui couvrait autrefois tout le sud-ouest du territoire; la seconde partie, Fréchet ne peut être qu'un diminutif du nom principal, Les documents officiels n'existant pas, il n'est pas possible de faire l'historique de la commune qui n'a, d'un autre côté, ni légendes, ni chants particuliers; quant à l'idiome qui lui est propre la traduction donnée autre part des deux légendes transmises par le Représentant du Ministère, représente exactement la prononciation du langage parlé dans la localité. Point de personnages célèbres, point de monuments.
Mœurs et costumes.
Presque toutes les personnes nées à Fréchou-Fréchet sont douées du même caractère; leur air est tellement sournois que le degré des relation les plus amicales semble être atténue par cet excès de retenue à dévoiler les pensées. Je ne parle pas des rapports d'intérêt; ici vient s'ajouter une méfiance absolue que la jalousie entretiendra sans cesse, tant que le sentiment de l'orgueil dominera. Mais une amélioration parait devoir se produire, car il est à remarquer que sous l'influence de leçons de morale bien conçues, la jeunesse actuelle, que d'heureuse disposition distinguent, ne trouvera pas à opérer d'elle-même une transformation dans les habitudes qui ont trop régné chez les habitants de la commune. En effet, nonobstant l’air sournois, l'esprit est généralement ouvert, et une docilité manifeste à suivre les avis éclairés fait augurer en faveur d'une meilleure intimité locale. A part ce sentiment, les habitudes de Fréchou-Fréchet sont excellentes; l'amour du travail, de l'honnêteté et de la sobriété les rend dignes d'éloges. Sous le rapport de l'alimentation, ils suivent un régime assez salutaire; leur zèle pour le travail leur assure d'ailleurs au-delà du nécessaire.
La confection des costumes est généralement la même que celle adoptée par tous les villageois du département. Les hommes portent un pantalon demi-coulant, en laine ou en coutil selon la saison, pour les jours de travail; un veston en bure pendant l'hivers, et les jeunes gens une blouse pendant l'été; leur tête est coiffée, selon encore la saison, d'un béret ou d'un chapeau. Si l'on ajoute à cela une blanche chemise en fil de lin, on aura une idée de la manière dont s’habille le paysan de Fréchou-Fréchet, sauf les jours fériés, où il est revêtu alors de draps le plus fins et peut-être mieux conditionnés sous le rapport de la confection. Les femmes, surtout celles que l'âge n'a pas encore flétries, tout en adoptant, pendant l'hiver, les tissus de bure pour leurs jupons, tendent plus à suivre les agréables modes qui s'introduisent jusqu'au village les plus reculés mais ce qui les rend bien modestes pourtant, c'est la manière bien réservée avec laquelle elles arrangent leur coiffure; on ne voit point de ces cheveux ébouriffés, dits à la mode, au contraire, ils sont élégamment disposés sous un mouchoir habilement placé.
Il y a peu de chose à dire quant à l'historique de l'enseignement et des écoles dans la Commune. La maison d'école actuelle date depuis 1830; un projet de reconstruction est soumis en ce moment au Conseil départemental.
Sa fréquentation scolaire est assez bonne depuis 1882, et quoiqu'il n'y ait pas de conscrits illettrés de la dernière année, il est à désirer que l'élan pris se continue pour le relèvement de l'instruction.
L'instituteur de Fréchou-Fréchet [1]
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité mars 2001 Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[2])1962 1968 1975 1982 1990 1999 89 92 85 88 99 88 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Références
Liens externes
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