- François Mansart
-
Pour les articles homonymes, voir Mansart.
François Mansart
Portrait gravé par Gérard Edelinck (1696).Présentation Naissance 23 janvier 1598
ParisDécès 23 septembre 1666 (à 68 ans)
ParisNationalité Royaume de France Œuvre Réalisations Château de Balleroy,
Château de Maisons-LaffitteEntourage familial Famille Jules Hardouin-Mansart (petit-neveu) modifier François Mansart, né le 23 janvier 1598 à Paris, au faubourg Saint-Victor où il est mort le 23 septembre 1666, est un architecte français. Il est considéré comme le principal précurseur de l’architecture classique en France.
Postérité
Le principal caractère de l’architecture de Mansart est la noblesse et la majesté. Toutes ses études tendaient à perfectionner les modèles de l’antiquité. Ses profils avaient de la précision et de la correction et personne n’avait mieux conçu que lui la distribution générale d’un plan, mais on lui a reproché, en s’éloignant totalement de l’élégance et de la grâce caractéristiques du siècle de François Ier, en exagérant la noblesse et la dignité pour donner plus de grandeur à ses édifices, il est tombé dans la pesanteur. Malgré les reproches de lourdeur, on ne peut lui refuser un esprit solide, une imagination féconde, le sentiment du beau, et surtout une horreur du mauvais goût, assez rare à son époque. Aussi modeste qu’habile, il n’était jamais content de ses dessins, lors même qu’ils avaient mérité les suffrages des connaisseurs. Malgré ces défauts, François Mansart n’en a pas moins été regardé comme un des premiers architectes français. Malheureusement pour son renom, la plupart des nombreux et estimables édifices érigés par Mansart ont presque tous disparu et ne sont connus que par les gravures ou par la liste qu’en a laissée Charles Perrault. Ce qui reste aujourd’hui, principalement, en dehors du Val-de-Grâce, pour apprécier le talent de François Mansart, est le château de Maisons-Lafitte, gravé en sept planches par Mariette. Il ne subsiste plus aujourd’hui à Paris que la façade restaurée de l’hôtel Carnavalet et le temple du Marais, rue Saint-Antoine.
On attribue faussement à François Mansart l’invention des toits brisés qui laissent à l’intérieur des pièces habitables, qui se sont appelées mansardes. Cette appellation viendrait des ouvriers qui constatant l'utilisation récurrente de cette technique par François Mansart lui ont donné son nom. La première utilisation du comble brisé « à la Mansart » remonte au milieu du XVIe siècle avec le Louvre de Lescot, soit un demi-siècle avant la naissance de François .
Notes
Œuvres
François Mansart est crédité des réalisations suivantes :
- Château de Balleroy
- Château de Berny (1623-1625)
- Parties du château de La Ferté-Saint-Aubin
- Façade de l'église du couvent des Feuillants de Paris
- Temple du Marais (ancienne chapelle du couvent de la Visitation Sainte-Marie) (1632-1634), à Paris. Sa construction a été assurée par l’entrepreneur maître-maçon Michel Villedo
- Hôtel de Toulouse, siège actuel de la Banque de France (1635) pour Louis Ier Phélypeaux
- Aile Gaston d’Orléans du château de Blois (1635-1638), construite pour Gaston d’Orléans et qui servira de modèle pour le Palais du Luxembourg
- Hôtel de la Vrillière (1635-1650) à Paris
- Château de Cany (1640-1646)[réf. nécessaire]
- Château de Maisons-Laffitte (1641-1650), reconnu comme le chef-d’œuvre de Mansart et un modèle d’architecture baroque, copié dans toute l’Europe
- Hôtel de Guénégaud (1651-1653), rue des Archives à Paris
- Hôtel Carnavalet (v. 1650)
- Château de Villette à Condécourt, achevé vers 1669 par son neveu, Jules Hardouin-Mansart
- Château de Guiry-en-Vexin, achevé en 1665.
- Église du Val-de-Grâce, à Paris
Attributions
- Château de Pontchartrain (1633 - 1662)
- Château de Petit-Bourg (jardins)
- Château de Beaumesnil
- Château de Gesvres à Crouy-sur-Ourcq
Sources
- Charles Bauchal, Nouveau dictionnaire biographique et critique des architectes français, Paris, André, Daly fils et Cie, 1887, p. 395-6.
- Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle, ancienne et moderne, t. 26, Paris, Michaud frères, 1820, p. 502-3.
- Victor Ruprich-Robert, L’Église et le monastère du Val-de-Grâce, Paris, Ve A. Morel et Cie, 1875, p. 81-9.
Article connexe
- Une mansarde, ou toit « à la Mansart », contient terrasson et brisis
- L’architecte Jules Hardouin-Mansart est son petit-neveu.
Lien externe
- Portail de l’architecture et de l’urbanisme
- Portail du Royaume de France
- Portail de la France du Grand Siècle
Catégories :- Personnalité française du XVIIe siècle
- Architecte français du XVIIe siècle
- Naissance à Paris
- Architecte baroque français
- Naissance en 1598
- Décès en 1666
- Quartier Saint-Victor
Wikimedia Foundation. 2010.