- François-Auguste Cheussey
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François-Auguste Cheussey (né le 31 juillet 1781 à Sarrelouis † 13 juillet 1857) est un architecte français d'inspiration néoclassique. Il fit l'essentiel de sa carrière d’abord dans le département du Mont-Tonnerre dans la Rhénanie occupée, puis sous la Restauration dans le département de la Somme.
Sommaire
Biographie
Élève d'architecture à l'École centrale des travaux publics de Jean-Nicolas-Louis Durand et de Léon Dufourny[1], il fut d'abord affecté, en tant qu'assistant de J.-E. de Saint-Far, aux grands travaux de Mayence de 1806 à 1814, comprenant notamment l'édification de l’église Saint-Achatius de Zahlbach dans la vallée du Zahlbach qui est la seule église d'Allemagne construite pendant la période napoléonienne. Cette église catholique fut construite 1809-10 par Cheussey.
Au milieu des différends entre les autorités temporelles (représentées par le préfet Jeanbon Saint André) et spirituelles (l’évêque Joseph Ludwig Colmar), il sut proposer, à partir d'une juste évaluation de l'état des bâtiments, des travaux de réparation d’édifices religieux de la région, comme par exemple l'église de Westhofen[2].
Il fut par la suite employé en tant qu'architecte en chef du département de la Somme, où il se consacra à la restauration de plusieurs édifices historiques dont :
- l’Abbaye de Saint-Riquier (1819-1822)
- l’église diocésaine Saint-Roch de Ternant (Côte-d'Or) 1820
- À Amiens même :
- Cathédrale d'Amiens de 1816 à 1848
- La bibliothèque municipale (auj. bibliothèque Louis Aragon), de style néoclassique (1823)
- Le Palais de Justice, extension en deux nouveaux bâtiments, de 1834 à 1846
- Requalification de la Place Saint-Denis (auj. Place René Goblet) 1839
- l’église diocésaine Saint-Firmin-le-Martyr (1842-1843)
Dans la littérature
« D’un côté, j’aperçus l’hôtel de la Société industrielle, avec ses bâtiments déjà vieux, rejetant par une haute cheminée les vapeurs qui faisaient mouvoir, sans doute, les admirables métiers -compositeurs d’Edouard Gand- rêve enfin réalisé de notre savant collègue. De l’autre côté se dressait l’hôtel des postes, superbe édifice qui contrastait singulièrement avec la boutique humide, obscure, où, la veille, après vingt minutes d’attente, j’étais parvenu à retirer une lettre, à travers l’un de ces étroits guichets si propices aux torticolis ! »
— Jules Verne , Une ville idéale (1875, rééd. 1973)
Source
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « François-Auguste Cheussey » (voir la liste des auteurs)
- (de) Fritz Arens, « François Auguste Cheussey, ein Mitarbeiter von Eustache St. Far », dans Mainzer Zeitschrift, no 71/72, 1976-77, p. 127-139
Notes et références
- François-Auguste Cheussey dans le “Union List of Artist Names”
- Georg May, Das Recht des Gottesdienstes in der Diözese Mainz zur Zeit von Bischof Joseph Ludwig Colmar (1802-1818), Amsterdam, Grüner, 1987 (ISBN 9060322908) [lire en ligne] Cf.
Catégories :- Architecte français
- Architecte néoclassique
- Personnalité de la Somme
- Naissance en 1781
- Décès en 1857
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