- Fort de la Revère
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Fort de la Revère Description Type d'ouvrage Fort Dates de construction Ceinture fortifiée Utilisation Utilisation actuelle Propriété actuelle Garnison Armement de rempart Armement de flanquement Organe cuirassé Modernisation béton spécial Programme 1900 Dates de restructuration Tourelles Casemate de Bourges Observatoire Garnison Programme complémentaire 1908 Coordonnées Géolocalisation sur la carte : France
modifier Le fort de la Revère est un ouvrage militaire construit entre 1882 et 1885 au-dessus du village d'Èze dans le Parc forestier de la Grande Corniche du département des Alpes-Maritimes. Situé à 696m d'altitude, il domine sur une ligne de crête toute la côte depuis l'Italie jusqu' à l'Estérel.
Jusqu’en 1886, il est aussi appelé fort Anselme.
Présentation
Le fort fait partie d'un ensemble de fortifications semi-enterré et bâti à partir de 1874 et jusqu'au début de la Grande Guerre, le long des frontières et des côtes de France. Conçu selon le système Séré de Rivières, il est de type dit "à massif central et batterie basse" avec batterie sur les périphéries et casernements en partie centrale. Son projet apparaît dans un rapport de 1877 du commandant Wagner, chef du Génie de Nice. Les plans sont établis par le capitaine Rougier en 1878. Son périmètre en forme de trapèze est entouré en totalité par un fossé sec flanqué de caponnières. Son armement se composait de 16 canons et de 4 mortiers. Ce dispositif était complété par trois batteries annexes: la Calanca, la Forna et Samboules. Avec son homologue le fort de la Drète, il défendait les voies de pénétrations par les vallées. Durant la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement de Vichy y transférait des prisonniers alliés, principalement des pilotes britanniques. Il est ensuite déclassé et fermé au public.
Projet
D’ici à 2012, création sur le site du fort et de ses abords d’un centre d’éducation et de formation au développement durable en partenariat avec la Fondation Nicolas-Hulot.
Le conseil général des Alpes-Maritimes[1] garantira la rénovation du fort et la mise aux normes dites HQE (haute qualité environnementale) du bâtiment pour un montant d’un peu moins de 15 millions d’euros (équipement de panneaux solaires, de cellules photovoltaïques et éoliennes, traitement des eaux usées par des jardins filtrants…). La fondation Hulot apportera sa notoriété et son savoir-faire. La création de 20 à 25 emplois est projetée.
Notes
Catégories :- Alpes-Maritimes
- Fort en France
- Architecture militaire
- Fortification Séré de Rivières
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