- Finale de la Coupe du Monde de football de 1978
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Coupe du monde de football de 1978
Coupe du monde 1978 Sport football Organisateur(s) FIFA Édition 11e Lieu Argentine Date du 1er au 25 juin 1978 Participants 16 (106 en phase qualificative) Épreuves 38 rencontres Vainqueur(s) Argentine (1er titre) Meilleur buteur Mario Kempes (6) Buts marqués 102 (moyenne 2,7) Affluence 1 546 151
(moyenne 40 688)Site(s) 6 stades Site Web officiel site officiel de la FIFA Chronologie des compétitions Coupe du monde 1974 Coupe du monde 1982 modifier La Coupe du monde de football de 1978 est la onzième édition de la Coupe du monde de football, une compétition de la Fédération internationale de football association mettant aux prises les meilleures sélections nationales masculines de football des différentes confédérations continentales.
La compétition se déroule en Argentine du 1er au 25 juin 1978. L'Argentine est sacrée championne du monde pour la première fois en battant les Pays-Bas en finale après prolongation.
Cette édition fut controversée, notamment en ce qui concerne le match Argentine-Pérou. À cause de la différence de buts, les Argentins devaient marquer au moins quatre buts aux Péruviens pour se qualifier pour la finale aux dépens du Brésil.
Sommaire
Tour préliminaire
Article détaillé : Tour préliminaire de la coupe du monde de football 1978.Equipes qualifiées
Europe
Amérique du Nord, centrale et caraïbes
Amérique du Sud
Asie
Afrique
Stades
Les rencontres de la Coupe du monde 1978 se déroulent dans six stades différents[1].
Parmi ces stades, deux sont localisés dans la capitale fédérale de l'Argentine Buenos Aires. L'Estadio Monumental de Buenos Aires, dont le club résident est le Club Atlético River Plate, est l'enceinte principale de la compétition. Il a en effet la plus grande capacité parmi les six stades avec 72 300 places. C'est aussi à l'Estadio Monumental que se déroulent le plus grand nombre de matchs (9) et les plus grands évènements de la compétition avec la cérémonie d'ouverture, le match d'ouverture, le match pour la troisième place et la finale. Le second stade de Buenos Aires qui est utilisé est l'Estadio José Amalfitani, ayant pour club résident le Club Atlético Velez Sarsfield. Trois matchs du groupe 3 du premier tour se disputent dans cette enceinte de 46 765 places.
Les quatre autres stades sont situés dans les grandes agglomérations de Córdoba, Mar del Plata, Mendoza et Rosario. Huit matchs des deux premiers tours sont disputés dans l'Estadio Olímpico Chateau Carreras de Córdoba, stade occupé par les trois clubs résidents du Club Atlético Talleres, de l'Instituto Atlético Central Córdoba et du Club Atlético Belgrano. L'Estadio José Maria Minella de Mar del Plata, stade du Club Atlético Aldosivi et du Club Atlético Alvarado, accueille six rencontres du premier tour. Le stade de Mendoza utilisé pour la Coupe du monde 1978 est baptisé Estadio Ciudad de Mendoza et six matchs des premier et second tours s'y déroulent. L'Estadio Gigante de Arroyito, localisé à Rosario et stade du club du Club Atlético Rosario Central, accueille trois matchs du groupe 2 et les trois matchs de l'Argentine lors du second tour.
Estadio Monumental, Buenos Aires
72 300 placesEstadio José Amalfitani (en 2007), Buenos Aires
46 765 placesEstadio Olímpico Chateau Carreras (en 2007), Córdoba
44 678 placesEstadio José Maria Minella, Mar del Plata
40 346 placesEstadio Ciudad de Mendoza, Mendoza
44 480 placesEstadio Gigante de Arroyito (en 2007), Rosario
37 804 placesUn contexte controversé pour une finale controversée
En 1974, alors que les empires coloniaux ont été repoussés, de nombreux pays en Afrique et en Asie ont obtenu leur indépendance. On assiste donc à une croissance du nombre d'engagés. La FIFA décide de ne plus disputer de quarts et demi-finales, mais d'organiser une seconde phase de groupes. Ce système a été fortement désapprouvé car il rallonge la compétition, et du coup le temps entre la compétition et le championnat national pour les joueurs se voit énormément écourté. Par conséquent, beaucoup réclament tout simplement un deuxième tour à élimination directe. En outre, la dernière journée, « match couperet », favorise les arrangements entre fédérations, les petits pays laissant passer les grands. L'étrange match Argentine-Pérou (où tout le monde soupçonne l'arrangement) est l'illustration de ce problème. Les nombreuses protestations suite à ce match amènent à changer le système, et à adopter par étapes le principe des huitièmes de finale à élimination directe. Ceci sera effectif à partir de la Coupe du Monde 1986, après un système transitoire en 1982 (deuxième tour avec quatre groupes de trois pays, le premier de chaque groupe accédant aux demi-finales).
La finale fut elle aussi controversée. Les Hollandais accusant les Argentins de tout faire pour retarder le début du match, comme par exemple en clamant l'illégalité d'un plâtre posé sur le poignet de René van de Kerkhof. Cela pour laisser l'équipe visiteuse en proie à la foule déchaînée du stade de Buenos Aires. Les Pays-Bas refusèrent d'assister aux cérémonies d'après match. L'Argentine gagna 3-1 après prolongations avec deux buts de Mario Kempes, meilleur buteur du tournoi avec 6 réalisations. Les Pays-Bas ont ainsi perdu leur seconde finale d'affilée et toujours face au pays organisateur (Allemagne de l'Ouest en 1974). Cela reste, pour beaucoup, une injustice, tant l'équipe et la génération de Cruyff (Une tentative d'enlèvement, au cours de laquelle le joueur de foot a été menacé avec une carabine, a en partie motivé la décision du Néerlandais de ne pas participer à la Coupe du monde de 1978[2]), Neeskens et autres Johnny Rep méritait un titre pour son apport au football moderne en termes de stratégie et de fluidité.
Déroulement de la phase finale
Premier tour
Groupe 1
Dans le premier match du groupe, la France marque contre l'Italie dès la première minute de jeu par Bernard Lacombe, qui reprend de la tête un centre de la gauche de Didier Six[3]. L'Italie joue alors de manière offensive, les défenseurs apportant une supériorité numérique dans les situations d'attaque. La défense française est mise sous pression et l'Italie gagne de façon méritée grâce à deux buts de Paolo Rossi puis de Renato Zaccarelli suite à une montée du défenseur Claudio Gentile. L'Argentine, devant ses supporters enthousiastes, remporte son premier match contre la Hongrie qui termine à neuf après l'expulsion de deux joueurs en fin de rencontre. Menée 1-0, la sélection argentine égalise par Leopoldo Luque puis prend l'avantage par Daniel Bertoni après une combinaison entre Norberto Alonso et Luque[4].
Lors de la deuxième journée les Hongrois, privés de quatre joueurs importants sur suspension et blessure, se procurent en début de match plus d'occasion que l'Italie mais encaissent deux buts coup sur coup après la première demi-heure de jeu. La deuxième mi-temps est à l'avantage de la sélection italienne, qui marque encore à la 61e minute de jeu sur un tir des 25 mètres de Romeo Benetti. La Hongrie réduit le score sur pénalty. Dans l'autre match, Argentins et Français jouent de manière offensive. Alors que la France pratique un meilleur jeu, fait de passes longues ou courtes afin de trouver les joueurs qui s'enfoncent dans les espaces libres, l'Argentine prend l'avantage 1-0 en début de second mi-temps sur pénalty. À la 60e minute de jeu, Michel Platini égalise pour l'équipe de France. Les Français accentuent leur pression pour remporter la rencontre, le libéro Marius Trésor montant fréquemment en attaque. Le gardien argentin Ubaldo Fillol effectue plusieurs arrêts importants et l'Argentine remporte finalement le match 2-1 sur une volée de 22 mètres de Leopoldo Luque[5],[4].
L'Argentine et l'Italie, déjà qualifiées pour le second tour, se rencontrent lors de leur troisième match, un match nul donnant la première place aux Italiens au bénéfice d'une meilleure différence de buts. L'équipe argentine tire plus souvent au but que son adversaire mais éprouve des difficultés à jouer contre le marquage sévère des Italiens. Les attaquants italiens trouvent souvent des espaces dans la défense en zone de l'Argentine, ce qui permet à Roberto Bettega de marquer le but de la victoire pour l'Italie. La rencontre France - Hongrie du 10 juin 1978 oppose deux équipes déjà éliminées. Les deux sélections proposent un « football attrayant et spectaculaire » et le match est dominé par la France qui gagne 3-1. Le coup d'envoi de cette rencontre est retardé de 40 minutes car les deux équipes se présentent avec un maillot blanc. Selon une note de la FIFA envoyée avant le début de la compétition à la fédération française, c'est alors aux Français de changer de tenue. Comme ils n'ont pas leur jeu de maillots bleus sur place, ils jouent avec les maillots rayés vert et blanc d'une équipe amateure locale, le Kimberley Football Club[4],[6],[7].
Rang Équipe Pts J P Diff 1 Italie 6 3 0 +4 2 Argentine 4 3 1 +1 3 France 2 3 2 0 4 Hongrie 0 3 3 -5 Équipe qualifiée ou victorieuse; Pts = points; J = joués; G = gagnés; N = nuls; P = perdus;
Bp = buts pour; Bc = buts contre; Diff = différence de butsMatch Date Équipe 1 Résultat Équipe 2 1 2 juin 1978 Italie 2-1 France 2 2 juin 1978 Argentine 2-1 Hongrie 9 6 juin 1978 Italie 3-1 Hongrie 10 6 juin 1978 Argentine 2-1 France 17 10 juin 1978 France 3-1 Hongrie 18 10 juin 1978 Argentine 0-1 Italie Groupe 2
Classement final Équipe Pts J G N P BP BC Diff 1 Pologne 5 3 2 1 0 4 1 +3 2 RFA 4 3 1 2 0 6 0 +6 3 Tunisie 3 3 1 1 1 3 2 +1 4 Mexique 0 3 0 0 3 2 12 -10 2 juin Pologne 0 0 RFA 2 juin Tunisie 3 1 Mexique 6 juin Pologne 1 0 Tunisie 6 juin RFA 6 0 Mexique 10 juin Tunisie 0 0 RFA 10 juin Pologne 3 1 Mexique 1er juin 1978
Match d'ouverture
15:00
historique des rencontresRFA 0 - 0 Pologne Estadio Monumental, Buenos Aires
Arbitrage : Angel Norberto Coerezza
Spectateurs : 67,579(Rapport)
2 juin 1978
16:45Tunisie 3 - 1 Mexique Estadio Gigante de Arroyito, Rosario
Arbitrage : John Gordon
Spectateurs : 17,396Kaabi 55'
Gommidh 79'
Dhouib 87'(Rapport) Vázquez Ayala 45' (pen)
6 juin 1978
16:45
historique des rencontresRFA 6 - 0 Mexique Estadio Chateau Carreras, Córdoba
Arbitrage : Farouk Bouzo
Spectateurs : 35,258D. Müller 15'
H. Müller 30'
Rummenigge 38', 73'
Flohe 44', 89'(Rapport)
6 juin 1978
16:45
historique des rencontresPologne 1 - 0 Tunisie Estadio Gigante de Arroyito, Rosario
Arbitrage : Angel Franco Martínez
Spectateurs : 9,624Lato 43' (Rapport)
10 juin 1978
16:45
historique des rencontresRFA 0 - 0 Tunisie Estadio Olímpico Chateau Carreras, Córdoba
Arbitrage : César Guerrero Orosco
Spectateurs : 30,667(Rapport)
10 juin 1978
16:45
historique des rencontresPologne 3 - 1 Mexique Estadio Gigante de Arroyito, Rosario
Arbitrage : Jaffar Namdar
Spectateurs : 22,651Boniek 43', 84'
Deyna 56'(Rapport) Rangel 52' Groupe 3
Classement final Équipe Pts J G N P BP BC Diff 1 Autriche 4 3 2 0 1 3 2 +1 2 Brésil 4 3 1 2 0 2 1 +1 3 Espagne 3 3 1 1 1 2 2 0 4 Suède 1 3 0 1 2 1 3 -2 3 juin Brésil 1 1 Suède 3 juin Autriche 2 1 Espagne 7 juin Autriche 1 0 Suède 7 juin Brésil 0 0 Espagne 10 juin Brésil 1 0 Autriche 10 juin Espagne 1 0 Suède 3 juin 1978
13:45Autriche 2 - 1 Espagne Estadio José Amalfitani, Buenos Aires
Arbitrage : Károly Palotai
Spectateurs : 40 841Schachner 9'
Krankl 76'(Rapport) Dani 21'
3 juin 1978
13:45
historique des rencontresBrésil 1 - 1 Suède Estadio José Maria Minella, Mar del Plata
Arbitrage : Clive Thomas
Spectateurs : 32 569Reinaldo 45' (Rapport) Sjöberg 37'
7 juin 1978
13:45
historique des rencontresAutriche 1 - 0 Suède Estadio José Amalfitani, Buenos Aires
Arbitrage : Charles Corver
Spectateurs : 41 424Krankl 42' (pen) (Rapport)
7 juin 1978
13:45
historique des rencontresBrésil 0 - 0 Espagne Estadio José Maria Minella, Mar del Plata
Arbitrage : Sergio Gonella
Spectateurs : 34 771(Rapport)
11 juin 1978
13:45
historique des rencontresEspagne 1 - 0 Suède Estadio José Amalfitani, Buenos Aires
Arbitrage : Ferdinand Biwersi
Spectateurs : 46 765Asensi 75' (Rapport)
11 juin 1978
13:45Brésil 1 - 0 Autriche Estadio José Maria Minella, Mar del Plata
Arbitrage : Robert Wurtz
Spectateurs : 35 221Roberto Dinamite 40' (Rapport) Groupe 4
Lors du match contre l'Écosse, le Péruvien Teófilo Cubillas marque deux buts dont un coup franc considéré comme un des plus spectaculaires de l'histoire du football[8],[9]. Le coup franc est situé sur le côté gauche aux abords de la surface de réparation du gardien Alan Rough. Juan José Muñante feinte le tir puis Cubillas frappe la balle de l'extérieur du pied droit : la balle contourne le mur et se loge dans la lucarne gauche écossaise.
Classement final Équipe Pts J G N P BP BC Diff 1 Pérou 5 3 2 1 0 7 2 +5 2 Pays-Bas 3 3 1 1 1 5 3 +2 3 Écosse 3 3 1 1 1 5 6 -1 4 Iran 1 3 0 1 2 2 8 -6 3 juin Pays-Bas 3 0 Iran 3 juin Pérou 3 1 Écosse 7 juin Pays-Bas 0 0 Pérou 7 juin Écosse 1 1 Iran 11 juin Écosse 3 2 Pays-Bas 11 juin Pérou 4 1 Iran 3 juin 1978
16:45Pérou 3 - 1 Écosse Estadio Chateau Carreras, Córdoba
Arbitrage : Ulf Eriksson
Spectateurs : 37,927Cueto 43'
Cubillas 72', 77'(Rapport) Jordan 14'
3 juin 1978
16:45
historique des rencontresPays-Bas 3 - 0 Iran Estadio Ciudad de Mendoza, Mendoza
Arbitrage : González Archundía
Spectateurs : 33,431Rensenbrink 40' (pen), 62', 79' (pen) (Rapport)
7 juin 1978
16:45Écosse 1 - 1 Iran Estadio Chateau Carreras, Córdoba
Arbitrage : Youssou N'Diaye
Spectateurs : 7,938Eskandarian 43' (csc) (Rapport) Danaifar 60'
7 juin 1978
16:45
historique des rencontresPays-Bas 0 - 0 Pérou Estadio Ciudad de Mendoza, Mendoza
Arbitrage : Adolf Prokop
Spectateurs : 28,125(Rapport)
11 juin 1978
16:45Pérou 4 - 1 Iran Estadio Chateau Carreras, Córdoba
Arbitrage : Ałek Jąrguz
Spectateurs : 21,262Velásquez 2'
Cubillas 36' (pen), 39' (pen), 79'(Rapport) Rowshan 41'
11 juin 1978
16:45
historique des rencontresÉcosse 3 - 2 Pays-Bas Estadio Ciudad de Mendoza, Mendoza
Arbitrage : Erich Linemayr
Spectateurs : 35,130Dalglish 44'
Gemmill 47' (pen) 68'(Rapport) Rensenbrink 34' (pen)
Rep 71'Second tour
Groupe A
Classement final Équipe Pts J G N P BP BC Diff 1 Pays-Bas 5 3 2 1 0 9 4 +5 2 Italie 3 3 1 1 1 2 2 0 3 RFA 2 3 0 2 1 4 5 -1 4 Autriche 2 3 1 0 2 4 8 -4 14 juin Italie 0 0 RFA 14 juin Pays-Bas 5 1 Autriche 18 juin RFA 2 2 Pays-Bas 18 juin Italie 1 0 Autriche 21 juin Pays-Bas 2 1 Italie 21 juin Autriche 3 2 RFA 14 juin 1978
13:45
historique des rencontresAutriche 1 - 5 Pays-Bas Estadio Chateau Carreras, Córdoba
Arbitrage : John Gordon
Spectateurs : 25,050Obermayer 79' (Rapport) Brandts 6'
Rensenbrink 35' (pen)
Rep 36', 53'
W. van de Kerkhof 82'
14 juin 1978
13:45
historique des rencontresItalie 0 - 0 RFA Estadio Monumental, Buenos Aires
Arbitrage : Dušan Maksimović
Spectateurs : 67,547(Rapport)
18 juin 1978
16:45
historique des rencontresPays-Bas 2 - 2 RFA Estadio Chateau Carreras, Córdoba
Arbitrage : Ramón Barreto
Spectateurs : 40,750Haan 27'
R. van de Kerkhof 84'(Rapport) Abramczik 3'
D. Müller 70'
18 juin 1978
16:45
historique des rencontresItalie 1 - 0 Autriche Estadio Monumental, Buenos Aires
Arbitrage : Francis Rion
Spectateurs : 66,695Rossi 14' (Rapport)
21 juin 1978
13:45
historique des rencontresAutriche 3 - 2 RFA Estadio Chateau Carreras, Córdoba
Arbitrage : Abraham Klein
Spectateurs : 38,318Vogts 59' (csc)
Krankl 66' 87'(Rapport) Rummenigge 19'
Hölzenbein 72'
21 juin 1978
13:45
historique des rencontresItalie 1 - 2 Pays-Bas Estadio Monumental, Buenos Aires
Arbitrage : Angel Franco Martínez
Spectateurs : 67,433Brandts 18' (csc) (Rapport) Brandts 50'
Haan 75'Groupe B
Classement final Équipe Pts J G N P BP BC Diff 1 Argentine 5 3 2 1 0 8 0 +8 2 Brésil 5 3 2 1 0 6 1 +5 3 Pologne 2 3 1 0 2 2 5 -3 4 Pérou 0 3 0 0 3 0 10 -10 14 juin Brésil 3 0 Pérou 14 juin Argentine 2 0 Pologne 18 juin Pologne 1 0 Pérou 18 juin Argentine 0 0 Brésil 21 juin Brésil 3 1 Pologne 21 juin Argentine 6 0 Pérou 14 juin 1978
16:45Pérou 0 - 3 Brésil Estadio Ciudad de Mendoza, Mendoza
Arbitrage : Nicolae Rainea
Spectateurs : 31 278(Rapport) Dirceu 15', 28'
Zico 73' (pen)
14 juin 1978
19:15
historique des rencontresArgentine 2 - 0 Pologne Estadio Gigante de Arroyito, Rosario
Arbitrage : Ulf Eriksson
Spectateurs : 37 091Kempes 16', 71' (Rapport)
18 juin 1978
13:45
historique des rencontresPérou 0 - 1 Pologne Estadio Ciudad de Mendoza, Mendoza
Arbitrage : Pat Partridge
Spectateurs : 35 288(Rapport) Szarmach 65'
18 juin 1978
19:15
historique des rencontresArgentine 0 - 0 Brésil Estadio Gigante de Arroyito, Rosario
Arbitrage : Károly Palotai
Spectateurs : 37 326(Rapport)
21 juin 1978
16:45
historique des rencontresPologne 1 - 3 Brésil Estadio Ciudad de Mendoza, Mendoza
Arbitrage : Juan Silvagno Cavanna
Spectateurs : 39 586Lato 45' (Rapport) Nelinho 12'
Roberto Dinamite 57', 63'
21 juin 1978
19:15Argentine 6 - 0 Pérou Estadio Gigante de Arroyito, Rosario
Arbitrage : Robert Wurtz
Spectateurs : 37 315Kempes 21', 46'
Tarantini 43'
Luque 50', 72'
Houseman 67'(Rapport) Match pour la troisième place
La troisième place de la Coupe du monde se joue entre le Brésil et l'Italie. En début de match, l'Italien Giancarlo Antognoni tire un coup franc sur l'arête du but brésilien. L'équipe italienne laisse ensuite l'initiative du jeu au Brésil tandis que ses attaquants Franco Causio, Roberto Bettega et Paolo Rossi se montrent dangereux en bougeant beaucoup. À la 38e minute de jeu, un centre de Paolo Rossi venant de la droite parvient jusqu'à Franco Causio qui, au deuxième poteau et de la tête, permet à l'Italie de mener au score 1-0. Peu après, Franco Causio frappe sur la barre transversale puis sur le poteau. Malgré l'activité de Batista et Dirceu au milieu du terrain et les montées des défenseurs brésiliens, l'Italie se montre supérieure en première mi-temps.
En seconde mi-temps le Brésil élève son rythme de jeu et domine l'équipe italienne, qui se contente de défendre son avantage au score. À la 64e minute de jeu, Nelinho égalise à 1-1 en marquant un but spectaculaire d'un ballon travaillé tiré près du poteau de corner. Après ce but, le Brésil accentue encore sa pression notamment grâce à Dirceu et Batista. La rentrée en jeu de Rivelino donne plus de liberté à Dirceu qui en profite pour marquer de loin le but de la victoire pour le Brésil à la 70e minute. L'Italie se met alors à nouveau à attaquer mais ne parvient pas à égaliser, une nouvelle tête de Roberto Bettega étant repoussée par la barre transversale du gardien brésilien Leão[10].
24 juin 1978
15:00
historique des rencontresBrésil 2 - 1 Italie Estadio Monumental, Buenos Aires
Arbitrage : Abraham Klein
Spectateurs : 69 659Nelinho 64'
Dirceu 72'(Rapport) Causio 38' Finale
25 juin 1978
historique des rencontresArgentine 3 - 1
a.p.Pays-Bas Estadio Monumental, Buenos Aires
Arbitrage : M. Gonella
Spectateurs : 77 260Kempes 38', 105'
Bertoni 115'Nanninga 82' Fillol - Olguin, Galvan, Passarella, Tarantini - Ardiles (66' Larrosa), Gallego, Ortiz (75' Houseman), Bertoni - Luque, Kempes Équipes Jongbloed - Poortvliet, Krol, Brandts, Jansen (73' Suurbier) - Neeskens, Haan, W.van de Kerkhof, R.van de Kerkhof - Rep (59' Nanninga), Rensenbrink Entraîneur : César Luis Menotti Entraîneur : Ernst Happel Les 22 champions du monde
Voir l'article équipe d'Argentine de football à la coupe du monde 1978.
Meilleurs buteurs
Le meilleur buteur de la Coupe du monde 1978 est l'Argentin Mario Kempes avec six buts[11]. Il devance le Péruvien Teófilo Cubillas et le Néerlandais Robert Rensenbrink, qui totalisent cinq buts chacun.
Teófilo Cubillas, qui avait auparavant déjà marqué cinq fois et terminé troisième meilleur buteur lors de la Coupe du monde de 1970, devient en 1978 le cinquième meilleur buteur de l'histoire de la Coupe du monde avec un total de dix buts derrière l'Allemand Gerd Müller (14 buts), le Français Just Fontaine (13), le Brésilien Pelé (12) et le Hongrois Sándor Kocsis (11).
Meilleurs buteurs de la compétition[11] Place Joueur Équipe Buts Mario Kempes Argentine 6 Teófilo Cubillas Pérou 5 Robert Rensenbrink Pays-Bas 5 4 Johann Krankl Autriche 4 4 Leopoldo Luque Argentine 4 6 Roberto Dinamite Brésil 3 6 Dirceu Brésil 3 6 Karl-Heinz Rummenigge Allemagne 3 6 Johnny Rep Pays-Bas 3 6 Paolo Rossi Italie 3 Résultat financier
L'organisation de la Coupe du monde 1978 permet de dégager un bénéfice de 45,6 millions de francs suisses. 10 % du bénéfice revient à la FIFA, 25 % à l'Argentine en tant que pays organisateur, et 65 % est distribué aux équipes participantes[12].
Les recettes se montent à 68,4 millions de francs suisses. La vente des billets d'entrée aux stades rapportent 43 % des recettes. Les droits audiovisuels, radiophoniques et cinématographiques contribuent pour 35 % des recettes, et la publicité dans les stades pour 21 %. La Coca-Cola Company verse ainsi 8 millions de dollars pour être, et ceci pour la première fois[13], sponsor officiel de la Coupe du monde[14]. Le merchandising est peu développé et contribue à un peu plus de 1 % du total des recettes.
Le total des dépenses liées à l'organisation de la compétition est de 22,7 millions de francs suisses. Le plus gros poste des dépenses est la location des six stades pour 4,4 millions de francs suisses, soit 19 % du total.
Recettes en millions de francs suisses[12] Intitulé Montant Vente de tickets 29,398 Droits TV, radio, films 23,919 Publicité dans les stades 14,108 Merchandising 0,929 Pourcentage sur matchs amicaux 0,016 Total des recettes 68,369 Dépenses en millions de francs suisses[12] Intitulé Montant Location des stades 4,410 Déplacements des équipes 1,695 Hébergement des équipes 2,110 Déplacements et hébergement des arbitres 0,728 Déplacements et hébergement des officiels FIFA 2,627 Communication et organisation (dépenses de la FIFA) 2,518 Dépenses d'organisation en Argentine 1,470 Presse, antidopage, audit 2,197 Assurances 2,300 Divers 2,670 Total des dépenses 22,723 Dopage
Des contrôles antidopage urinaires sont effectués à l'issue de chaque rencontre de la compétition : deux joueurs de chaque équipe sont tirés au sort et doivent se présenter au contrôle dans les 15 minutes qui suivent la fin du match[15].
Un cas de dopage est détecté pendant la Coupe du monde 1978. Il s'agit de l’Écossais Willie Johnston, contrôlé positif après le match Pérou-Ecosse du 3 juin. Ses coéquipiers Kenny Dalglish et Archie Gemmill sont désignés par tirage au sort, mais Johnston remplace Gemmill qui prétend être deshydraté. Le premier échantillons d'urine de Johnston est testé positif à l'amphétamine. Sa fédération le renvoie immédiatement en Écosse sans même attendre le résultat du deuxième échantillon. Johnston expliquera que les amphétamines lui ont été prescrites par le médecin de son club du West Bromwich Albion Football Club et que la prise de cette substance est « monnaie courante dans le championnat anglais »[16],[17],[15].
Un contrôle antidopage existe en Coupe du monde depuis l'édition 1966 en Angleterre[17] et Johnston est le deuxième footballeur convaincu de dopage, après l'Haïtien Ernest Jean-Joseph qui est contrôlé positif suite à la prise d'un stimulant psychomoteur lors du tournoi 1974[16]. Comme les produits dopants ne sont alors recherchés dans aucune compétition de football en dehors de la Coupe du monde, des spécialistes estiment que le cas de Willie Johnston n'est que « la partie visible de l'iceberg »[15].
Notes et références
- ↑ FIFA, op. cit., p. 285
- ↑ Coupe du monde, édition 1978, Ou pourquoi le « numéro 14 » n'a pas joué lors de la Coupe du monde de 1978 ? sur conti-online.com, 11 juin 2009. Consulté le 28 août 2009
- ↑ Italie 2-1 France, 02/06/1978 - Coupe du Monde sur fff.fr. Consulté le 30 juin 2009
- ↑ a , b et c FIFA, op. cit., p. 17-18 et 148-151
- ↑ Argentine 2-1 France, 06/06/1978 - Coupe du Monde sur fff.fr. Consulté le 30 juin 2009
- ↑ aloisio, « 10 juin 1978 : France-Hongrie 3-1 » sur poteaux-carres.com, 10 juin 2006. Consulté le 30 juin 2009
- ↑ Hongrie 1-3 France, 10/06/1978 - Coupe du Monde sur fff.fr. Consulté le 30 juin 2009
- ↑ (en) David Edbrooke, « The 25 best free-kicks of all-time » sur telegraph.co.uk, 1er février 2008. Consulté le 30 juin 2009
- ↑ (en) Mark Lawford, « VIDEO SPECIAL: How does Ronaldinho's Pompey rocket rank alongside the greatest free kicks ever scored? » sur dailymail.co.uk, 28 novembre 2008. Consulté le 30 juin 2009
- ↑ FIFA, op. cit., p. 58 et 167
- ↑ a et b FIFA, op. cit., p. 314
- ↑ a , b et c (en) FIFA, op. cit., p. 286
- ↑ Coca-Cola va emporter le trophée de la FIFA World Cup dans une tournée sans précédent en Afrique sur reuters.com, 8 avril 2009. Consulté le 8 juillet 2009
- ↑ (es) Argentina 1978 sur marca.com. Consulté le 8 juillet 2009
- ↑ a , b et c (en) Norman Fox, « Life ban by Scotland on World Cup player who took drugs », dans The Times, 6 juin 1978 [texte intégral (page consultée le 7 juillet 2009)]
- ↑ a et b « Dopage : vingt ans déjà », dans L’Humanité, 1er juillet 1994 [texte intégral (page consultée le 7 juillet 2009)]
- ↑ a et b (en) Matthew Lindsay, « You're in big trouble, Willie », dans Evening Times, 10 octobre 2008 [texte intégral (page consultée le 7 juillet 2009)]
Annexes
Liens externes
Bibliographie
- (fr),(en) Fédération internationale de football association, World Cup Argentina 78, Official FIFA-Report, 1978. [p. 1-48, p. 49-87, p. 88-135, p. 136-176, p. 177-224, p. 225-272, p. 273-314 (consulté le 29 juin 2009)]
- (fr) Charles Bietry, Le livre d'or du football 1978 et la Coupe du monde d'Argentine, Solar, 1978 (ISBN 9782263002717)
- (fr) Pierre Cangioni, La Coupe du monde Argentine 1978, Fernand Nathan, juillet 1978
- (fr) Collectif, La Coupe du monde de football. Argentine 1978, Societe Francaise Du Livre, janvier 1978 (ISBN 9782851090515)
- (fr) Jacques Ferran, Le Grand Livre de la Coupe du Monde. Argentine 1978, Calmann-Levy, 1978 (ISBN 9782702102640)
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Catégorie : Coupe du monde de football 1978
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