- Eliomys quercinus
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Lérot
LérotLérot Classification classique Règne Animalia Embranchement Chordata Sous-embr. Vertebrata Classe Mammalia Sous-classe Theria Infra-classe Eutheria Ordre Rodentia Sous-ordre Myomorpha selon ITIS
Sciuromorpha selon MSWFamille Myoxidae selon ITIS
Gliridae selon MSWSous-famille Leithiinae Genre Eliomys Nom binominal Eliomys quercinus
Linnaeus, 1758Statut de conservation IUCN :
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sont disponibles sur CommonsParcourez la biologie sur Wikipédia : Le lérot, lérot commun, loir lérot (Eliomys quercinus) est un rongeur nocturne de la famille des Myoxidae.
Si certaines populations sont encore localement relativement bien conservées (zones de prés ou bocages souvent), il est en forte régression sur une grande partie de son aire naturelle de répartition, au point même d'être considéré comme menacé de disparition sur la liste rouge des espèces menacées de l'UICN.
Sommaire
Identification
Le lérot est un petit mammifère d'une quinzaine de centimètres sans la queue et d'environ 60 à 140 grammes. Le noir autour des yeux (lui donnant un aspect de bandit masqué), le contraste entre le pelage ventral blanc et dorsal gris brun, la longue queue bicolore à extrémité élargie permettent de le reconnaitre aisément. Il fait partie d'un groupe de rongeurs anciens (les myoxidae) et possède à la fois des incisives pour ronger et des dents pointues de carnassier.
Mode de vie
C'est un animal à la fois terrestre et arboricole aux mœurs nocturnes qui dort le jour dans un nid caché dans un trou d'arbre, un ancien nid d'oiseau (voire un nichoir) ou bâtiment humain et descend au sol pour se nourrir. Comme les autres myoxidae (loirs, muscardins) européens il hiberne et entre en complète léthargie pendant l'hiver (dérangé par erreur il ne se réveille pas pour autant).
Alimentation
Son régime alimentaire comprend des fruits (on peut le voir facilement les soirs d'été dans les arbres fruitiers) des baies et des graines diverses mais aussi des insectes voire d'autres petits animaux plus petits que lui. Il n'est d'ailleurs pas rare, notamment lors de la saison des amours, de voir un lérot entreprendre de dévorer l'un de ses rivaux malchanceux. Ce cannibalisme est également observé, de façon récurrente, au sortir de l'hibernation.
Habitat
Le lérot vit dans les vergers, les jardins et parcs (il est plus fréquent dans l'entourage humain que le muscardin ou le loir). Il fréquente facilement les greniers (où il peut faire du tapage nocturne) et bâtiments abandonnés.
Reproduction
La femelle a une seule portée par an, de 2 à 7 petits. L'accouplement se passe en avril-mai, la gestation dure 3 semaines. La maturité sexuelle est atteinte au bout d'un an. La longévité est de 3 à 4 ans dans la nature. À leur naissance, les petits mesurent 4 cm hors queue, sont roses et aveugles (paupières closes), leurs cris sont aigus (ultrasons) et leur mobilité étonnante.
Un duvet gris-clair se développe rapidement et leur vigueur s'accroît dans la même mesure. Le premier signe distinctif évident apparaît au niveau du contour des yeux, encore clos, qui s'orne d'une traînée noire caractéristique de l'espèce.Prédateurs
Le lérot peut être la victime des fouines, des chats et des oiseaux nocturnes (chouettes et hiboux) qui fréquentent le même habitat.
Répartition
Le lérot se rencontre dans toute l'Europe moyenne, de la côte ouest (absent de Scandinavie, de Grande-Bretagne et des Balkans) jusqu'à l'Oural à l'est. Il est aussi présent en Asie Mineure.
Statut et menaces
C'est une espèce en forte régression pour des raisons encore mal comprises.
Les pesticides et la dégradation générale de ses habitats (bocages, prés, prairies, arbres creux ou morts, granges et greniers pour l'hibernation) semblent pouvoir expliquer une partie de son recul.
La dégradation de l'environnement nocturne par le phénomène dit de pollution lumineuse est potentiellement en cause, mais l'interaction entre éclairage artificiel et lérot n'a pas fait l'objet d'études particulières.Caractéristiques particulières
- Le lérot est capable de laisser la fourrure de sa queue, par une sorte d'autotomie un peu comme les lézards, quand il est attaqué par un prédateur.[1]
Notes et références
- ↑ L. Cuénot, L'AUTOTOMIE CAUDALE CHEZ QUELQUES RONGEURS- ARCH. DE ZOOL. EXP. ET (JÉN. — 4' SÉRIE. — T. VI. D- Lire le texte
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