- Economie des Kiribati
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Économie des Kiribati
Article principal : Kiribati.L'économie des Kiribati dispose de peu de ressources naturelles à l'exception des ressources halieutiques: les gisements de phosphates commercialement exploitables ont été épuisés à l'heure de l'indépendance.
Le coprah et la pêche représentent actuellement la majeure partie de la production et des exportations (y compris les poissons d'aquarium). Elles s'élèvent à un peu plus de 6 millions de dollars américains — à comparer aux importations, 44 millions en 1999.
L'économie a fortement fluctué ces dernières années et n'a pas progressé au rythme de la forte croissance démographique.
Le développement économique est fortement limité par le manque de ressources naturelles, d'ouvriers qualifiés (à l'exception toutefois des marins, bien formés par le Marine Training Centre de Betio et très demandés en Allemagne et depuis 2001, aux États-Unis), la faiblesse de l'infrastructure et l'éloignement des marchés internationaux.
Les lignes aériennes internationales sont devenues problématiques, surtout depuis qu'Air Kiribati a définitivement renoncé (en mars 2004) au seul avion qui lui permettait de relier les Fidji et les Tuvalu (un ATR 72) ainsi qu'au seul charter (un Boeing 737), assuré par Aloha Airlines, qui reliait quant à elle chaque semaine Honolulu à Christmas. Du coup, la seule compagnie qui relie actuellement Tarawa au reste du monde reste Air Marshall Islands, à partir de Majuro (Marshall). Air Kiribati assure, tant bien que mal, les liaisons internes entre les îles Gilbert (sauf Banaba), mais est incapable de relier directement les Phœnix ou les îles de la Ligne. Les principaux aéroports sont celui de Bonriki (Tarawa-Sud) et celui de l'île Christmas dont le détail technique est le suivant (code OACI ; longueur de piste ; largeur de piste ; altitude ; latitude (Dec) ; longitude (Dec))
- Bonriki Intl
NGTA 2011 m 43 m 2 m 1.380 173.150
- Christmas Island
PLCH 2103 m 29 m 1 m 1.990 -157.350
Le tourisme fournit plus d'un cinquième du PIB, mais il reste assez limité, en raison surtout du transport aérien difficile (deux hôtels principaux à Tarawa, dont un hôtel gouvernemental, ainsi qu'un hôtel gouvernemental à Christmas).
L'aide financière étrangère, provenant en grande partie du Royaume-Uni, de l'Australie et du Japon, apporte un supplément important à l'économie, (entre un quart et la moitié du PIB ces dernières années, 15,5 millions de dollars américains en 1995). Mais ce sont surtout les droits de pêche payés par l'Union européenne, la Corée du Sud ou désormais par Taiwan qui représentent l'essentiel des revenus.
La plupart des Gilbertins ont des activités de subsistance (pêche, culture de légumes et fruits) qui améliorent leur train de vie.
Les télécommunications sont chères et le service est nettement insuffisant. Il n'y a pas de service d'accès par large bande et la compagnie nationale, TSKL qui a le monopole propose Internet à un des tarifs les plus chers au monde.
En juillet 2002, l'Union européenne a signé un premier accord de pêche avec cet archipel pour une période initiale de trois ans, autorisant ainsi des bateaux européens à pêcher le thon dans ses eaux territoriales, moyennant une rétribution de quelque 1,4 millions d'euros (cela concernerait surtout des bateaux espagnols, portugais et français). Selon les statistiques fournies par Bruxelles, la zone du Pacifique Ouest constitue la plus importante réserve au monde en thons (environ la moitié des ressources mondiales pour les espèces albacore (germon), thon jaune (yellowfin), bonite (skipjack, Listao) et thon obèse (big eye, Patudo).
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