Duché de Caylus

Duché de Caylus

Famille de Rougé

Maison de Rougé

La Maison de Rougé est une ancienne famille noble d'extraction chevaleresque de Bretagne mentionnée dès 1045, et dont la filiation certaine est prouvée depuis 1375[1].

Sommaire

Origines

La maison de Rougé serait issue dès le XIe siècle des anciens rois de Bretagne, elle est mentionnée pour la première fois sous ce nom de Rougé en 1045, dans la charte de fondation du prieuré Saint-Jean de Béré en Bretagne[2]. Dans cet acte est nommé feu Tugdual, seigneur de Rougé, décédé quelques années auparavant.

Cette maison prend son nom de la châtellenie de Rougé, en Bretagne. Cette ville est aujourd'hui chef-lieu de canton en Loire-Atlantique. Les premiers seigneurs de Rougé vivaient autour de leur fief d'origine.

Vers 1220, Aymeri de Rougé tient la seigneurie des Rues, dans le duché d'Anjou, actuellement à Chenillé-Changé. Il sera à l'origine de la branche de Rougé des Rues dont descendent tous les membres actuels de la Maison de Rougé. En 1275, Olivier IV de Rougé fait l'acquisition de la seigneurie de Derval à la suite de son mariage avec Agnès de Derval. Cette terre augmentera la puissance de la branche aînée des Rougé, qui s'éteindra en 1416 avec la mort de Jean de Rougé. Tous ses biens passeront alors à son neveu, Patry de Chateaugiron.

La Roche-Derrien

Lors du Combat de La Roche-Derrien, le 20 juin 1347, les seigneurs de Rougé combattent au premier rang au côté du bienheureux Charles de Blois, contre Jean de Montfort, demi-frère du précédent duc Jean III et père du futur duc Jean IV. Deux générations de chevaliers de la maison de Rougé y seront tués en une journée: Guillaume Ier de Rougé-Derval, et ses deux fils Jean Ier de Rougé-Derval et Bonabes III.

Personnages principaux

Quelques personnalités de la maison de Rougé entre 1096 et le XXe siècle [3]:


Première branche aînée, Rougé-Rougé


Branche de Rougé de Derval

  • Bonabes IV, fils de Jean Ier de Rougé et de Jeanne de Léon. Sire de Rougé et de Derval, vicomte de La Guerche, châtelain de Pontcallec (mort en 1377)


Branche de Rougé de La Chapelle-Glain


Branche de Rougé du Bouays


Branche de Rougé des Rues, puis branche aînée

  • Mathurin Ier de Rougé des Rues, chevalier, seigneur des Rues, de Chenillé, de Lorière, de Marigné, du Plessis-Gaudin, du Bois, de La Cour-du-Bois, châtelain de Maigné et Chigné, seigneur des Mortiers, de Dissé, de La Courtaillé et du Plessis-Courtimont, etc. (mort en 1596)


1ère branche de Rougé du Plessis-Bellière


Branche de Rougé de Cholet


2ème branche de Rougé du Plessis-Bellière

Les Rougé dans la nomenclature des lieux publics

La famille ou certains de ses membres apparaît dans la nomenclatures des lieux publics.

On trouve ainsi, outre la ville de Rougé, entre autres :

Armoiries de la maison de Rougé

  • La maison de Rougé porte originellement de gueules à la croix pattée d'argent. Timbré d'une couronne ducale[4], au vol issant de cygne (au manteau et bonnet de pourpre). Supports : deux lions d'or tenant deux bannières, l'une de gueules à la croix pattée d'argent, l'autre d'hermines plain. Cri : "Hary Avant !"; Devises : "Rugit mais ne rougit", "Deo meisque" (=pour Dieu et les miens), "Sans Plus" (=il n'y a pas mieux). La couronne ducale est portée depuis 1893 (duché de Caylus et grandesse d'Espagne qui y est attachée) entourée d'un manteau pour la pairie de France à laquelle fut appelée la maison de Rougé au XIXe siècle. Les bannières tenues par les lions d'or rappellent que les premiers sires de Rougé portèrent bannière.

Autres armes :

  • gueules à la croix pattée et alésée d'argent. Ce sont les armoiries du marquis de Rougé à la pairie de France sous la Restauration.
  • écartelé aux 1 et 4 de gueules à la croix pattée d'argent (Rougé) ; aux 2 et 3 d'hermine plain (Bretagne). Explications : la croix pattée d'argent (blanc) sur fond de gueules (rouge) apparaît sur la tombe de Bonabes II, sire de Rougé, mort en 1252 et enterré dans l'abbaye de La Meilleraye, les hermines vinrent s'écarteler lorsque Jean III, duc de Bretagne, le prescrivit à Jean II, sire de Rougé-Derval, en 1332.
  • écartelé aux 1 et 4 de gueules à la croix pattée d'argent (Rougé) ; aux 2 et 3 d'or, au lion de gueules, couronné d'azur (Roche d'Iré).
  • écartelé au 1, parti a) émanché de gueules sur or b) d'or à trois chevrons de sable (de Lévis); au 2 d'azur, à trois fleurs-de-lys d'or au bâton d'argent péri en bande; au 3 d'azur, à trois étoiles à six rais d'or, au chef d'or; au 4, parti a) d'argent, à la bande de gueules, acc. de six trèfles de sable rangés en orle b) d'or à trois chevrons de sable, sur le tout mi-parti au 1, de gueules à la croix pattée d'argent (Rougé), au 2, d'argent à trois pals d'azur (de Lignerac).
  • écartelé aux 1 et 4, de gueules, à la croix pattée d'argent (Rougé) ; aux 2 et 3, de gueules, à deux fasces d'argent (Derval).
  • écartelé aux 1 et 4, d'hermine plain (Bretagne); aux 2 et 3, de gueules, à deux fasces d'argent (Derval), sur le tout de gueules, à la croix pattée d'argent (Rougé).
  • écartelé aux 1 et 4, de gueules, à la croix pattée d'argent (Rougé) ; aux 2 et 3, de gueules à neuf annelets d'argent (Coetmen).
  • écartelé aux 1 et 4, de gueules, à la croix pattée d'argent (Rougé) ; au 2, d'hermine plain (Bretagne) et 3, de gueules à neuf annelets d'argent (Coetmen).

Les seigneuries de la maison de Rougé

Les Rougé furent seigneurs des terres suivantes, revêtu des titres liés à celles-ci : Rougé, Derval, Soulvache, Sion-les-Mines, Moisdon-la-Rivière, Soudan, Les Rues, Le Plessis-Bellière, Chenillé-Changé, La Guerche (Anjou), Moreuil, Villers-aux-Érables, Guyencourt, Faÿ-lès-Nemours, Courtimont, Le Plessis-Courtimont, Roisson, Les Touches, Le Theil, Le Teilleul, La Mauvesière, Le Bignon, Sainte Scolace, Vauregnoust, Lorière, Marigné, Le Plessis-Gaudin, La Bellière, Le Bois, La Cour-du-Bois, Maigné, Chigné, Les Mortiers, Dissé, La Courtaillé, La Gauberdière, Les Feuges, Launay, Le Bouays, La Chapelle-Glain, Neuville, La Roche d'Iré, Cinq-Mars-la-Pile, Rouaibile, La Cornouaille, Pontcallec, Gastines, Valençon, Saint-Pierre, La Frébaudière, Langeron, Le May, Montfaucon, Vienne-le-Château, Cholet, Chemillé, Le Tremblay, La Cour de La Raye, Rostrenen, Kerjean, etc.

Les Châteaux

Notes et références

  1. Catalogue de la noblesse française de Régis Valette
  2. Archives départementales de Loire-Atlantique
  3. Rougé, Vicomte Olivier de, Histoire Généalogique de la Maison de Rougé, Chartier Vendôme, 1908.
  4. Noblesse de Bretagne, hier et aujourd'hui, par Jean de Saint-Houardon. Mémoire et Documents, 2005

Catalogue de la noblesse française de Régis Valette

Voir aussi

Liens externes

Bibliographie

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Duché de Caylus de Wikipédia en français (auteurs)

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