Adolphe-Felix Cals

Adolphe-Félix Cals est un peintre français, né à Paris le 17 octobre 1810 et décédé à Honfleur (Calvados) en octobre 1880.

Biographie

Graveur de formation chez Anselin, il se dirigea vers la peinture dans l'atelier de Leon Cogniet. Ce dernier, peintre néoclassique, appréciait peu ce qu'on appellera les impressionnistes. Cals resta peu de temps dans ces relations tendues et quitta l'atelier. Il exposa régulièrement au salon à partir de 1835, des portraits et des paysages.

En 1863, il expose au Salon des refusés au côté des Monet, Degas, Pissaro. Le marchand de tableaux Pierre–Firmin Martin‎, dit "le père Martin" aimait bien sa peinture, Cals réalisa d'ailleurs des portraits de Martin et de sa femme actuellement au Musée Eugène Boudin. Alors commença une autre période de sa carrière. Influencé par Jean-Baptiste Camille Corot et Johan Barthold Jongkind, il travailla dans des tonalités plus grisées, moins fauves, se rapprochant d'avantage des impressionnistes sans toutefois adopter ce "mauve-violet dont certains peintres inondent leurs tableaux" faisait remarquer Victor Jannesson dans un ouvrage sur Cals daté de 1913.

Partagé entre Paris et Honfleur depuis 1871, il se décide enfin à s'installer , en 1873, dans ce port normand où séjournaient de nombreux peintres. Ami de Jongking, il fréquente les peintres pensionnaires de la ferme Saint Siméon et peint même la ferme sur le motif.

Adolphe Cals - Soleil couchant à Honfleur - 36cmx60cm (1875)

Installé avec sa fille à Honfleur pendant les dix dernières années de sa vie, Cals peint alors le port, la mer et les métiers de la mer, une peinture grave, forte et très humaine. L'âme des modèles transparaît dans ses portraits d'une sensibilité extrème. A l'invitation de Monet il participe à la première exposition des impressionnistes en 1874 puis 1876, jusqu'en 1881.

Il était le plus agé de cette nouvelle génération de peintres, et certains le considèrent depuis quelques décennies comme le véritable inventeur de l'impressionnisme ceci parce qu'il restituait la lumière grâce à de petites touches grises semblables à de la rosée. Il constituerait ainsi le chaînon manquant entre Corot et l'impressionnisme éclatant.

Bibliographie, liens et sources

• Arsène Alexandre, A. - F. Cals ou le bonheur de peindre, ed. Georges Petit, Paris, 1900.
• Georges Pillement, catalogue de l'exposition A.- F. Cals, galerie François Delestre, Paris, novembre-décembre 1975.
• A.-M. Bergeret-Gourbin, catalogue de l'exposition Adolphe-Félix Cals, Honfleur, musée Eugène Boudin, Lisieux, musée du Vieux-Lisieux, Senlis, musée d'Art et d'Archéologie, 1990-1991.
• Dictionnaire de la peinture: Réalisé sous la direction de Michel Laclotte et Jean-Pierre Cuzin avec la collaboration d’Arnauld Pierre.
• [1] books.google.fr
• [2]Peinture et poésie
• [3]Ecole Saint Siméon

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