- 100 000 dollars au soleil
-
Cent mille dollars au soleil
Cent mille dollars au soleil est un film franco-italien réalisé par Henri Verneuil, sorti sur les écrans en 1964.
Sommaire
Synopsis
Course poursuite entre deux camionneurs sur les pistes sahariennes.
Ce film est l'adaptation au cinéma du roman de Claude Veillot Nous n'irons pas en Nigéria. Dans un endroit indéterminé du sud du Sahara, au début des années 1960 ou à la fin des années 1950, Castagliano (Gert Fröebe), patron aux méthodes douteuses, dirige d'une main de fer une entreprise de transport routier dont les employés sont exploités. Il engage Steiner, un routier américain, pour conduire sur 2 000 km vers le sud, un véhicule articulé Berliet rouge flambant neuf, affrêté d'un chargement indéterminé d'une valeur de 100 000 dollars.
Ce chargement excite la convoitise de Rocco, excellent camionneur, un peu aventurier qui réussit à duper Steiner et à partir à sa place à l'aube au volant du Berliet. Furieux, Castagliano chasse Steiner avec pertes et fracas et lance Hervé Marec à la poursuite de Rocco, en échange d'une prime substantielle.
Peu après avoir quitté l'entreprise de transport de Castagliano, Steiner parvient à se faire prendre à bord par Marec en lui proposant de se relayer mutuellement à la conduite de son camion. Commence alors une course-poursuite homérique entre le tandem Marec/Steiner et le tandem Peppa/Rocco. Régulièrement le poids-lourd de Marec et Steiner finit dans le décor : Mitch-Mitch toujours plus goguenard, qui à chaque fois croise opportunément leur chemin au volant de son camion les tire d'affaire.
Au cours de la poursuite, Marec découvre le passé de Steiner....
Fiche technique
- Titre : Cent mille dollars au soleil
- Réalisation : Henri Verneuil
- Directeurs de production : Robert Sussfeld et Irénée Leriche
- Producteur délégué : Alain Poiré
- Administrateur de production : Guy Azzi
- Scénario : Marcel Jullian et Henri Verneuil, d'après le roman de Claude Veillot Nous n'irons pas en Nigéria (éditions Denoël)
- Adaptation : Michel Audiard, Henri Verneuil et Marcel Jullian
- Assistants réalisateur : Claude Pinoteau, François Rochas et Larbi Ben Chekroum (premier assistant marocain)
- Dialogues : Michel Audiard
- Directeur de la photographie : Marcel Grignon
- Opérateur : Charles-Henri Montel, assisté de Maurice Delille
- Chef éléctricien : Marcel Policard
- Musique : Georges Delerue (éditions : Hortensia)
- Décors : Robert Clavel, assisté de Marc Desages
- Ensemblier : Pierre Charron
- Son : René Longuet, assisté de Pierre Davoust
- Montage : Claude Durand, assisté de Michèle Boehm
- Script-girl : Lucile Costa
- Maquillage et coiffures : Jacky Bourban
- Accessoiriste : Jacques Martin
- Régisseur : Armand Tabuteau
- Procédé : Franscope, noir et blanc
- Laboratoire G.T.C - Studios de Boulogne
- Camions : Berliet
- Production : S.N.E.G.(Société Nouvelle des Etablissements Gaumont), Ultra Films, Trianon Films (Franco-Italienne)
- Enregistrement Westrex, Société S.O.R
- Durée : 130 minutes
- Genre : Comédie; aventures
- 1re projection : 17 avril 1964
Distribution
- Jean-Paul Belmondo : Rocco, qui conduit un Berliet TLM 10 M 2
- Lino Ventura : Hervé Marec dit « le Plouc », au volant d'un Berliet GBC 8 6 x 6 Gazelle
- Bernard Blier : Mitch-Mitch, chauffeur d'un Berliet TBO 15 6 x 4 HC Turbo
- Andréa Parisy : Pepa, la jeune femme qui suit Rocco
- Gert Fröbe : Castigliano dit « la Betterave », le directeur
- Reginald Kernan : John Steiner alias Peter Frocht, l'ancien mercenaire
- Doudou Babet : Khenouche, le serveur chez Halibi
- Pierre Mirat : Halibi, le sourdingue
- Anne-Marie Coffinet : Angèle Bameste, la jeune femme volage
- Henri Lambert : Le client chez Orlando
- Pierre Collet : Un ouvrier chez Castigliano
- Jacky Blanchot : Un consommateur chez Halibi
- Louis Bugette : Orlando, le bistrot
- Christian Brocard : Un mécano du "Plouc"
- Marcel Bernier : Marcel, un garagiste chez Castigliano
- Paul Bonifas : Le docteur Magnart, ex professeur
- Marcel Policard : Le routier du raccourci
Dialogues
- "Quand les types de cent trente kilos disent certaines choses, ceux de soixante kilos les écoutent."
- "Dans la vie on partage toujours les emmerdes, jamais le pognon."
- "Figure toi qu'un jour sur la piste d'Ibn Saoud, j'tombe sur un p'tit ingénieur des pétroles avec sa Land Rover en rideau. Il avait sa bonne femme avec lui, là, une grande blonde avec des yeux qu'avaient l'air de rêver et puis un sourire d'enfant : une salope quoi. Moi je repère ça tout de suite parce que les femmes c'est mon truc."
Autour du film
- Deuxième rencontre entre Jean-Paul Belmondo et Lino Ventura après Classe tous risques, en 1960.
- Deuxième collaboration entre Lino Ventura et le réalisateur Henri Verneuil, après Les Lions sont lâchés, pour Jean-Paul Belmondo, c'est la troisième collaboration après La Française et l'Amour et Un singe en hiver.
- Le film a fait 3 441 118 entrées au box-office.
- Le film fit partie de la sélection officielle au Festival de Cannes pour la Palme d'Or, ce qui provoqua un tollé général.
Liens externes
- Cent mille dollars au soleil sur Internet Movie Database
- Fiche film sur le site d'Henri Verneuil
- Fiche film sur Alice
- Portail du cinéma français
- Portail des années 1960
Catégories : Film français | Film d'aventure | Film de comédie | Film réalisé par Henri Verneuil | Titre de film en C | Film sorti en 1964
Wikimedia Foundation. 2010.