- Cristal d'Arques Paris
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Cristal d'Arques
Logo de Cristal d'ArquesCréation 1968 Forme juridique Société anonyme à Directoire et Conseil de surveillance Siège social Arques (Pas-de-Calais), France Actionnaires capitaux 100 % familiaux Activité(s) Production industrielle Site Web http://www.cristaldarquesparis.com modifier Cristal d'Arques Paris est une des grandes marques du groupe Arc International, basé sur la ville d'Arques dans le Pas-de-Calais.
Sommaire
Historique
La marque "Cristal d'Arques Paris" est créée en 1968. Pour la première fois, l'innovation technologique permet de produire des verres à pied en véritable cristal en fabrication automatique. Le cristal, produit de grand luxe, devient dès lors beaucoup plus abordable.
De nombreuses collections ont fait le succès de la marque, dont Versailles, Pompadour, Rambouillet, et surtout la collection "Longchamp" lancée en 1979. Longchamp, avec plus de 550 millions d'exemplaires vendus dans le monde, reste la star de la marque. En 2005, pour les 25 ans de la collection, Cristal d'Arques Paris a créé les Longchamp Folies, en cristal coloré.
Le cristal : composition et fabrication
Composition du cristal
Le cristal contient 24% d'oxyde de plomb.
L’oxyde de plomb (PbO) abaisse le point de fusion en stabilisant la composition. Il rend le verre plus éclatant tout en lui conférant une légère teinte jaunâtre. De plus, le verre est plus agréable à couper et à travailler.
Depuis 1971, l'appellation « cristal » est protégée en Europe et dans de nombreux pays par des normes très strictes. Ce règlement a pour objectif de garantir l'authenticité et la qualité de l'article. Pour s'appeler « cristal », le verre doit répondre à trois critères dans des pourcentages et taux rigoureux. En deçà de ces mesures, il convient de parler de "verre sonore" ou de "cristallin".
Le pourcentage d'oxydes métalliques, la densité et l'indice de réfraction sont les 3 critères importants à l'appellation "cristal".
La fabrication du cristal
Né en Angleterre au XVIIe siècle, le cristal est apparu grâce à un nouveau composant ajouté au verre : l'oxyde de plomb. Cet apport confère à la matière une brillance, un éclat et un son bien précis que l'on reconnaît immédiatement. Grâce à des équipements toujours plus perfectionnés, Arc International lance en 1968, pour la première fois au monde, la fabrication automatisée d’une série de verre à pied en cristal, à plus de 24 % d'oxyde de plomb.
Il existe trois grands types de décors : la taille, le matage et la gravure.
- La taille
Ce procédé offre des possibilités multiples (taille biseau, taille diamant, taille mate, etc.) grâce à divers types de meules, chacune correspondant à une forme d’entaille. Le cristal est donc finement incisé, sillonné, creusé sur différentes épaisseurs.
À cette étape de l’ornement, l’article est dit "taillé mat ". Pour obtenir une " taille lisse ", c’est-à-dire un rendu brillant, il est à nouveau poli. L’immersion dans un bain d’acide ou le polissage mécanique lui redonne tout son éclat. La première machine destinée à tailler le cristal pour Cristal d'Arques Paris est installée dans les ateliers d'Arc International en 1969.
- Le matage
Pour opacifier le cristal, le maître cristallier a recours au matage, également appelé satinage. Ce traitement par dépolissage consiste à enlever son aspect lisse et brillant au cristal sur une ou plusieurs parties, les autres étant protégées par un cache pour rester claires et transparentes. Le cristal est donc lustré par attaque chimique ou par sablage. Enfin, l’article est nettoyé par brossage. Le premier modèle né de cette technique, Florence, date de 1985.
- La gravure
Le motif – monogramme ou arabesque – est obtenu par attaque du cristal : soit par un acide, soit par un laser.
Dans le premier cas, l’article est plongé dans un bain d’acide. Le décor est creusé sur le cristal par la morsure du liquide tandis que les parties dites "en réserve", préalablement protégées, demeurent intactes.
Dans le second, les ornements sont dessinés au laser, donc brûlés, marqués avec précision par un faisceau lumineux très fin mais de forte intensité, au travers d'une lentille. En 1976, la gravure au laser en 3D (ou en relief), récemment mise au point, permit de graver mécaniquement le cristal. La gamme Matignon en est le résultat.
Liens externes
Notes et références
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