- Académie des sciences américaine
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National Academy of Sciences
La National Academy of Sciences (NAS) (littéralement Académie nationale des sciences) est une institution des États-Unis dont les membres servent pro bono comme conseillers de la nation en science, en technologie et en médecine.
Sommaire
Historique
Les conséquences de la Guerre de Sécession ont rendu nécessaire la création d’une société savante nationale : c’est le président Abraham Lincoln (1809-1865) qui signe, le 3 mars 1863, l’acte de naissance de la National Academy of Sciences et nomme les cinquante premiers membres. Le texte originel précise que « l'Académie doit, à la demande de n'importe quel département du gouvernement, examiner, étudier, expérimenter et publier sur n'importe quel sujet des sciences ou des arts, [...], mais l'Académie ne recevra aucune compensation d’aucune sorte pour les services rendus au gouvernement des États-Unis. »
Organisation
La NAS, au printemps 2003, compte 1 922 membres (dont 35 scientifiques français), 93 membres émérites, 341 correspondants étrangers et emploie environ 1 100 personnes. Ce sont les membres en titre qui élisent les nouveaux membres, le titre de membre est à vie. Être élu constitue l’un des plus grands honneurs pour un scientifique américain. Près de 170 membres de la NAS ont reçu un Prix Nobel.
La NAS fait partie de l’International Council for Science (ICSU). L’Académie se réunie chaque année à Washington D.C. et fait paraître son journal Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS). Sa maison d’édition, National Academies Press, met notamment en ligne plus de 3 600 publications scientifiques gratuitement sur son site internet.
Avec l'Académie nationale d'ingénierie américaine (NAE), l’Institute of Medicine (IOM) et la National Research Council (NRC), la NAS fait partie des United States National Academies.
Apports scientifiques
Dès 1979, l’Académie nationale des sciences américaine avait initié la première étude sur le réchauffement de la planète[1]. En 2005, les académies scientifiques des pays du G8 ainsi que le Brésil, la Chine et l’Inde, font paraître un rapport[2] sur une réponse globale au réchauffement climatique. La compréhension du changement climatique est maintenant suffisamment avérée pour justifier une prompte réaction de la part des nations et approuve explicitement le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat.
Membres francophones
- France : Anatole Abragam, Maurice Allais, Claude Allègre, Alain Aspect, Étienne-Émile Baulieu, Jacques Blamont, Haïm Brezis, Édouard Brézin, Henri Cartan, Anny Cazenave, Pierre Chambon, Jean-Pierre Changeux, Georges Charpak, Claude Cohen-Tannoudji, Alain Connes, Jean Dausset, Roland Douce, Jean Fréchet, Marianne Grunberg-Manago, Jules Hoffman, Pierre Joliot, Rosine Lallement, Nicole Le Douarin, Jacques Friedel, Pierre-Gilles de Gennes, François Jacob, Jean-Marie Lehn, Claude Levi-Strauss, Xavier Le Pichon, Edmond Malinvaud, Benoît Mandelbrot, Philippe Nozières, David Ruelle, Jean-Michel Savéant, Jean-Pierre Serre, Paul Tapponnier, Jacques Tits, Elie Wollman
- Canada : Robert Birgeneau
- Suisse :
- Belgique : Thierry Boon, Christian de Duve, Jacques Dreze
- Madagascar : Jean-Aimé Rakotoarisoa
Références
- ↑ Elizabeth Kolbert, « Dans l’Arctique en plein dégel », dans Courrier international, n°766, 07/07/2005, [lire en ligne]
- ↑ (en) Joint science academies’ statement: Global response to climate change, 7 juin 2005
Liens externes
- (en) Site officiel
- (en) Protestation d'un groupe indigène sur des recherches de la NAS
- (en) Pladoyer des sénatrices Boxer et Feinstein au sujet de l'impartialité du comité des perchlorate de la NAS
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