- Corps expéditionnaire égyptien durant la deuxième guerre du Golfe
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Le corps expéditionnaire égyptien envoyé fut déployé pendant la seconde guerre du golfe suite au sommet de la Ligue arabe au Caire du vendredi 10 août 1990 ou l'Irak est condamné pour son invasion du Koweit et ou la ligue approuve l'envoi de troupes arabes ainsi que le déploiement des forces américaines en Arabie.
Commandé par le Major General Salah Mohammed Attia Halabi[1], il fut déployé à partir du septembre 1990 par les forces armées égyptiennes dans le cadre de l'opération Bouclier du désert.
Sommaire
Composition
Les forces déployés était le 2{e}} corps d'armée de la 3e Armée égyptienne comprenant la 3e division d’infanterie mécanisée commandé par le général Yehya, la 4e division blindée et la 5e brigade para-commando [2] soit 35 000 hommes de l'armée de terre égyptienne[3].
Ses principaux matériels comprenaient 250 chars M60 A1, 200 chars T-62, 200 véhicules de transport de troupes M113 et 200 pièces d’artillerie; son armement léger est d'origine soviétique construit sous licence en Égypte comme les AK-47, RPG-7 et SA-7.
Historique
Formant l’aile gauche des contingents arabes sur la frontière koweito-saoudienne, avec à sa droite la 9e division blindée syrienne, il composait avec celle-ci le Joint Force Command-North.
En face, à trois kilomètres de leurs premières lignes se trouvaient les 6e et 10e divisions d’infanterie de l'armée irakienne.
Pendant le conflit, des parachutistes-commandos effectuèrent de nombreuses missions pour trouver des brèches dans les champs de mines et plusieurs missions héliportées avec les forces spéciales des États-Unis.
Dès le 19 janvier, des déserteurs irakiens se rendent aux avant-postes égyptiens.
Pour conforter au sein de l’état-major irakien l’idée d’une attaque principale frontale et amphibie, le général Norman Schwarzkopf décida d’envoyer le Joint Force Command North à l’assaut de la frontière.
Le 24 février 1991, à 4 heures du matin, les unités égyptiennes composant la force pan-arabe franchissent la frontière koweïtienne et se heurtent à un imposant champ de mines. Les Irakiens se sont retranchés dans plusieurs constructions en dur.
La 3e division d’infanterie mécanisée en 1re ligne perd une trentaine de soldats. Stoppés durant plusieurs heures par une artillerie encore agressive, les paras-commandos, au prix de plusieurs morts, s’emparent de la première ligne de défense.
Au soir de la première journée de l’offensive, les objectifs prévus ne sont pas atteints, mais la résistance irakienne a considérablement faibli. Profitant de la nuit, les soldats de Bagdad commencent d’ailleurs à se replier en désordre.
Le 25, la victoire est quasiment acquise avec la prise, non loin de Wadi Al Batin, d’une ex-caserne de l’armée koweïtienne.
Les chars égyptiens effectuent alors un mouvement tournant en direction de Koweït City. A la mi-journée, les M60 A1 de la 4e division blindée égyptienne font leur jonction avec les M60 A1 de l’USMC.
La libération du Koweït est terminée et le prix payé par les forces égyptiennes dans ce conflit fut, selon CNN de 10 tués[4] et de plusieurs dizaines de blessés mais d'autres articles annoncent 2 morts égyptiens[5].
Notes
- Guerre du Kippour. Vétéran de la
- bataillon d'appui avec missiles antichar Milan et missile sol-air SA-7. Composée de 3 régiments de commandos d'un
- Operation Desert Storm 1991 » sur OrBat, 9 septembre 2001. Consulté le 12 octobre 2011 Terry Coello, Ravi Rikhye, «
- « In-Depth Specials - Gulf War », dans , CNN, 2001 [texte intégral] Erreur dans la syntaxe du modèle Article
- The Associated Press. "Soldier Reported Dead Shows Up at Parents' Doorstep." 22 mars 1991
Source
- Magazines Raids de 1991
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