Conscience De Soi (Hegel)

Conscience De Soi (Hegel)

Conscience de soi (Hegel)

Après avoir décrit les trois étapes de la conscience (Certitude sensible, Perception et Entendement), Georg Wilhelm Friedrich Hegel aborde dans la Phénoménologie de l'Esprit le stade suivant : la conscience de soi ou autoconscience. Cette partie de la Phénoménologie de l'Esprit qui coïncide avec le chapitre IV, contient entre autres la célèbre « dialectique du maître et de l'esclave », cruciale pour l'interprétation marxiste de Hegel.

Sommaire

Présentation

Alors que les trois premiers chapitres traitaient des facultés cognitives de lhomme, de ce quil y a dapparemment passif en lui (lobjet était posé face à une conscience), Hegel va maintenant étudier la conscience en tant que désir et action, c'est-à-dire en tant quelle prend conscience de sa liberté et de sa puissance transformatrice, moteur de lhistoire humaine.

IV. La vérité de la certitude de soi-même

Hegel a considéré la conscience en général, cest-à-dire la conscience du monde extérieur. Dans cette conscience, la certitude de lobjet sest déplacée de lexpérience immédiate à lentendement en passant par la perception. Il y a ainsi une dialectique de la vérité qui fait apparaître tous les moments de la conscience comme des erreurs. Jusquici, la vérité était posée en dehors de la conscience ; mais en prenant conscience de lidentité du « je » et de lacte de relation de la conscience, nous arrivons à la conscience de soi, « dans le royaume natal de la vérité. »

La conscience de soi est une nouvelle modalité du savoir, cest un savoir de soi, un retour de la conscience depuis lêtre-autre. En ce sens, elle est une pure tautologie, car la différence davec lobjet se trouve abolie : « je suis je ». La conscience de soi est donc le moment de la prise de conscience de lidentité de soi à soi. Elle demeure cependant à la fois une conscience dun objet (moment négatif) et de soi-même, cest-à-dire de son essence vraie. En tant que cette conscience porte sur un soi, elle devient désir.

Maîtrise et servitude

En tant que désir, cest-à-dire volonté de sassimiler, de faire sien, donc de détruire ce qui soppose, la conscience de soi cherche la reconnaissance dune autre conscience dans un combat à mort. La négativité de cette conscience implique donc :

  • la négation de sa nature animale, donc la possibilité de se nier, de vouloir sa propre mort ;
  • la reconnaissance de la liberté dautrui que lon cherche à sassimiler.

Lanimal homme devient véritablement homme par son mépris de la mort. Mais, sil cède à la peur de mourir, il devient une conscience esclave, non-reconnue, il reste dans un état animal, mais en travaillant pour un maître quil reconnaît comme son supérieur.

Le maître est donc le vainqueur, il na pas besoin de reconnaître lautre, mais pour être tel, il doit être reconnu par un homme quil juge son inférieur. Lhomme-maître est en ce sens une impasse existentielle : il ne parvient pas à satisfaire son désir. Lesclave est quant à lui une conscience servile : il a préféré vivre, il dépend encore de sa vie animale, il nest pas libre. Il travaille pour le maître, et, en travaillant, il transforme la nature, et cest parce quil transforme quil sera le sujet véritable de lhistoire humaine. On voit ici que, pour Hegel, la nature est transformée en monde, en histoire, par le résultat dune lutte : cette lutte aboutit au travail de lesclave.

Liberté de la conscience de soi

Lesclave prend conscience de sa liberté par la transformation de la nature, mais cette liberté est purement mentale : elle nest pas réalisée, mais demeure intérieure. La dialectique de la conscience servile se divise en trois moments :

  • le stoïcisme : cest la pensée qui se conçoit libre ; détachement du monde extérieur : le stoïcien se proclame universellement libre. Il se retire dans sa pensée et se sépare de la nature et de la société : dans le stoïcisme, lhomme est ainsi un empire dans un empire. Mais cette indépendance est illusoire, cest une fausse liberté, abstraite.
  • le scepticisme : prise de conscience solipsiste, le moi nie le monde (empirique et sensible), la réalité. Il nagit pas plus que le stoïcien : sa négation radicale est purement imaginaire.
  • la conscience malheureuse : la négation du monde conduit à la conscience religieuse, qui se crée un maître transcendant, Dieu, toujours par peur de la mort, et en cela cest encore une conscience servile. Cette conscience est malheureuse car elle est divisée entre un moi empirique et mortel, et un moi transcendant. La conscience malheureuse ne parvient donc pas à lunité, elle est déchirée en elle-même.

Exposé détaillé de la partie autoconscience

Introduction

Avant la conscience de soi, le vrai est quelque chose dautre que moi. Mais le concept de lobjet ne tient pas dans lexpérience faite sur lui. La certitude (du sujet) se trouve perdue dans la vérité (de lobjet). (Ce passage résume les chapitre I, II, et III) Mais dans la conscience de soi, la certitude est à soi-même son propre objet, la conscience est à soi même le vrai, donc la certitude (de moi-même) coïncide avec la vérité (de moi-même).

1. La conscience de soi, en soi

Si le savoir (de la CS) dun autre (objet) a bien disparu, ses moments sont conservés. La singularité de lêtre visé, opposé à luniversalité de la perception, lintérieur vide de lentendement ne sont alors plus des essences, mais des moments dont la vérité est de disparaître. La subsistance simple de l'être autre, semble également perdu. Pourtant, si la différence nétait pas, la CSS ne serait que tautologie « Ich bin Ich.). Lêtre autre doit donc persister (aufheben) comme un être (ou un moment) distinct, qui na dans la CSS aucun être. Cest lobjet du désir (Begierde) en tant que nié, donc désiré, posé comme négatif.

2. La vie

Lobjet-autre (du désir) est retourné en lui-même. La CSS le distingue (elle fait la différence en lui et elle), le considère comme étant, comme indépendant, donc vivant. Lunité est scindée par la CSS. Mais puisque létant pour soi est substance simple (c'est-à-dire existant par elle-même, non médiatisée), il se supprime lui-même en posant lautre (un média), il y a donc à nouveau dissolution (retour au tout de lêtre parménidien). La vie est ce cycle, ce mouvement.

3. Le moi et le désir

Introduction : vie et CSS

Lunité obtenue au terme de la dialectique de la vie a en elle tous ses moments comme dépassés, elle est unité universelle.

Dialectique de la vie et de la CSS

Lautoconscience nest certaine de soi-même que par la suppression de lêtre autre qui se présente à elle comme vie indépendante (cf 2). Elle est donc par essence désir. Mais pour que cette suppression soit, cet autre doit aussi être. Lautoconscience reproduit également son objet, en apprenant quelle est conditionnée par cet objet quelle nie. Elle ne sera satisfaite que quand lobjet autre lui-même sera négation c'est-à-dire objet universel indépendant, c'est-à-dire auto-conscience. La CSS atteint donc sa satisfaction dans une autre CSS. Quand une autoconscience est lobjet, lobjet est aussi bien « moi » qu’ « objet ». Ce qui résulte de cela, on le verra, cest lesprit.

A. Indépendance et dépendance de la CSS

Introduction à « domination et servitude »

Lautoconscience nest quen tant quêtre reconnu dune autre. Le concept de cette unité de lautoconscience dans son doublement est « concept de linfini » : chaque déterminabilité de la CSS est immédiatement le contraire delle-même.

1. La CSS doublée

Dialectique de la reconnaissance

Pour lautoconscience, il y a donc nécessité dune autoconscience extérieure, ce qui a une double signification :

a) En se voyant comme autre CSS, elle sest perdue elle-même

b) Elle a perdu lautre en le supprimant

elle en vient donc à se supprimer elle-même, puisquelle est devenue lautre.

Elle se retrouve donc égale à elle-même. Elle rend à nouveau lautre absolument autre. Mais lautre CSS (imaginée et nécessaire pour la CSS) fait la même chose. Cette réciprocité est donc consciente. Les deux CSS se reconnaissent donc elle-même en se reconnaissant réciproquement : chaque CSS est par le moyen de lautre qui la reconnaît, sinon elle nest que chose vivante. Il faut donc que chaque CSS se fasse reconnaître, d la lutte à venir.

2. La lutte des CSS opposées

Introduction

En supprimant lautre, lautoconscience sisole. Dans cette immédiateté (cétait lautre le média), elle est singulière. Lautre est pour lautoconscience négation, donc inessentiel. Lautoconscience doit donc sélever à luniversel.

Dialectique de la lutte à mort

Lautoconscience doit donc se présenter à elle-même comme négation de son être objectif, singulier. Elle doit donc montrer quelle nest pas attachée à la vie. Mais la demande est la même pour lautre. Chacun tend donc à la mort de lautre. Mais cela implique le risque de sa propre vie. Les deux CSS se prouvent mutuellement, et à elles-mêmes, au moyen de la lutte à mort. Cest par le risque de sa vie quon conserve la liberté, quon prouve que lessence de la CSS nest pas le mode immédiat de lêtre dans lequel la CSS surgit dabord (une chose) (certitude immédiate, singulière : gewissheit) mais certitude objective, indépendante (Wahrheit). Mais cette suprême preuve supprime la vérité qui devait en sortir car la mort est négation sans indépendance, sans reconnaissance.

Transition

Lautoconscience apprend alors que la vie est aussi essentielle que la CSS, donc :La CSS, la CSS pour lautre (la choséité).Dans la CSS sont alors présents : a) le maître b) lesclave (celui qui a préféré la vie à la liberté).

3. Maître et esclave

Dialectique du maître et de lesclave

a) La domination

Le maître est « pour soi », il est en relation avec une autre autoconscience dépendante des choses (elle tient à la vie). La chose est lobjet du désir, travaillée par lesclave. Lindépendance de la chose est niée par le maître, qui la laisse à lesclave pour le travail, et se contente den jouir. Le maître nie donc la chose par la jouissance. Pour le maître, la reconnaissance est effective par le moyen de lesclave. Lesclave ne peut maîtriser lêtre et parvenir à la négation absolue. Une reconnaissance unilatérale a pris place (2ième moment).Mais pour le maître, la vérité de soi est la conscience servile, inessentielle.

b) La peur

Pour lesclave, cest le maître qui est lessence. Sa vérité est donc lautoconscience indépendante du maître . Si cette vérité est pour lesclave, il a en lui lexpérience de lessence du maître, à travers la peur de la mort. En servant, lesclave élimine progressivement son adhésion à lêtre déterminé.

c) La culture (ou formation)

Par la médiation du travail, lautoconscience esclave vient à elle-même. Le travail forme (différent de la jouissance qui est un état disparaissant), a une subsistance, une objectivité. Le travailleur saccoutume à lindépendance de lobjet, comme intuition de soi-même. Lautoconscience servile avait lêtre pour soi (le maître) devant lequel elle tremblait. En formant lobjet, elle se crée son propre être-pour-soi devant lequel elle ne tremble plus. Les deux moments, peur et servitude, sont nécessaires ici : sans servitude, la peur reste formelle, intérieure, muette. Sans peur, il ny a pas de profondeur essentielle dans lactivité servile, pas de libération de lêtre naturel.

B. Liberté de lautoconscience. Stoïcisme, scepticisme et conscience malheureuse

Introduction

Lautoconscience autostante (le maître) ne parvient pas pour elle à lessence objective en-soi. La conscience refoulée (lesclave) parvient pour lui à lobjet en soi dans lacte de se former. Par ailleurs, dans le maître, elle intuitionne lêtre pour soi, conscience. Mais ces moments tombent lun en dehors de lautre. Aucun des deux ne réalise lunité de len-soi et du pour-soi . Pour le penser, lobjet ne se meut pas dans des représentations, mais dans des concepts : le représenté à la forme dun quelque chose dautre que la conscience, alors quun concept est un contenu compris. La conscience est immédiatement consciente de son unité avec cet étant, ce qui nest pas le cas dans la représentation la conscience a à se souvenir que cela est sa représentation. Dans le penser, je suis libre : mon mouvement est dans moi-même, mon objet (le concept) est unité immédiate de lêtre pour soi et de lêtre en soi.

Dialectique

1. Stoïcisme

a) Introduction

Cette liberté de lautoconscience, dans lhistoire de lesprit, sest appelée stoïcisme. Son principe est que « lessentiel » (ou le « vrai ») nest que lorsquelle la conscience se comporte comme essence pensante.

b) Dialectique

Ce nest plus la différence comme chose déterminée (conscience dun être naturel) mais la différence pensée, immédiatement non différente du moi. Son agir est dêtre libre, à partir de lagir comme du pâtir, , il se retire dans lessentialité simple de la pensée. Cette autoconscience dont lessence est un « je qui a en lui un être-autre », est abstraite, indifférente en regard de lêtre- naturel. Sa réflexion est « doublée ». Sa liberté nest pas liberté vivante, mais en tant quindividualité opérante, la conscience doit se présenter comme vivante et pour cela contenir ce qui est vrai [cf la vie]. Seulement, le concept na aucun contenu en lui-même : le stoïcisme, lorsquon linterrogea sue le critère de la vérité, a donné pour réponse « le vrai est la rationalité ».

c) Transition

Cette conscience pensante nest donc que la négation inachevée de lêtre-autre, retirée dans soi.

2. Le scepticisme

a) Introduction

Le scepticisme est la réalisation de ce dont le stoïcisme nest que le concept. Advient pour la conscience linessentialité de lêtre-autre. Cette orientation polémique sera couronnée de succès car elle est préparée par le stoïcisme.

b) Dialectique

Lagir du scepticisme amène les mouvements dialectiques de la certitude sensible, de la perception et de lentendement, mais aussi linessentialité de la relation maître/esclave ainsi que des lois éthiques (commandement de la maîtrise). Le scepticisme fait disparaître lêtre autre comme objectif et comme manière de se comporter à son endroit. Ce qui disparaît, cest la différence qui est : « ne pas être en lui-même, mais avoir son essence dans un autre ». Le penser sceptique est lessence négative comme simple. Lautoconscience sceptique fait lexpérience de cette ataraxie de se penser, elle confesse être contingente, sorienter et obéir à ce qui ne lui est pas essence. Vie singulière et autoconscience perdue, elle énonce la néantité de la perception mais perçoit. Son agir et ses paroles se contredisent toujours.

c) Transition

Dans le scepticisme, la conscience fait en vérité lexpérience de soi comme contradictoire en soi-même, d procède une figure nouvelle, car elle est en fait une conscience qui a en elle deux modes. La conscience malheureuse est la conscience de soi comme dune essence double seulement contradictoire.

3. La conscience malheureuse

a) Introduction

Le retour vrai dans soi même présentera le concept de lesprit devenu vivant et entré dans lexistence, mais pour soi, la conscience malheureuse nest pas encore cette essence elle-même,pas encore lunité des deux.

b) Dialectique

Pour la conscience malheureuse, lessentiel est « savoir limmuable simple » et linessentiel est le muable multiple, cest-à-dire sa façon dêtre au monde car elle a conscience de la contradiction. Elle passe de dans lélévation à limmuable, mais cette élévation est aussitôt conscience de son contraire, donc conscience de sa singularité inessentielle. Ainsi la conscience de limmuable en soi est une figuration de limmuable qui nest pas pour soi : limmuable fait face à la conscience un sensible opaque, effectif, lespérance de devenir un avec lui est sans accomplissement possible. Lun-étant demeure purement et simplement au loin.

c) Lattitude chrétienne

Introduction

La conscience a à élever le rapport extérieur à limmuable figuré au devenir-un absolu. Le mouvement est triple : comme conscience pure, comme essence singulière, comme conscience de son être pour soi

Judaïsme

Par la conscience pure est figuré limmuable qui nest pas pour soi, mais opposé et imparfait. Elle nest que ferveur. Le mouvement intérieur de la pure puissance affective qui se sent douloureusement comme singularité. Elle obtient la certitude dêtre reconnue de cet objet (limmuable) pour la raison quil se pense comme singularité aussi. Mais cet objet, dans lacte de saisir, échappe car la conscience se saisit elle-même quand elle veut le penser comme singularité. Il est inatteignable autrement que par son sépulcre. Elle finira par abandonner ce combat onéreux quil faut quelle perde.

Du judaïsme au christianisme

Cest la puissance affective qui pour nous sest rassasiée en un autosentiment, dans ce retour dans soi est advenue la relation du désir et du travail, lesquels vérifient la certitude intérieure de soi-même par lacte de sursumer lessence étrangère et den jouir. Mais la conscience ne se trouve pas comme désirant et travaillant, il nest pas présent- cet autosentiment, son intérieur demeure brisé, il lui faut anéantir pour soi la vérification. Leffectivité contre laquelle se tournent désir et travail nest plus à cette conscience un néant en soi mais une effectivité brisée, un néant autant quun monde sanctifié (le Christ). Mais elle parvient à lanéantissement de leffectivité et à la jouissance, car limmuable livre sa figure en vue de la jouissance. Cette relation à leffectivité est le pour soi de la conscience singulière. Dans son agir, la conscience se tient comme actif en face de leffectivité passive. Pour cette conscience len-soi est autre, lactivité (ou puissance) est au-delà de soi-même, et au lieu de revenir dans soi elle renvoie la puissance dans lautre extrême, purement universel. Dans labandon réciproque des deux parties surgit pour la conscience son unité avec limmuable, affecté de la séparation. Son action de rendre grâce est pour la conscience son agir propre, qui se réfléchit dans lextrême de la singularité.

Christianisme

Dans le rapport opposé de la conscience sa réalité lui est le néant, agir de rien, la jouissance est sentiment du malheur, elle est consciente delle comme singulier effectif dans les fonctions animales, données comme lennemi, objet dascèse. La conscience saperçoit souillée, malheureuse et. Mais se joint la conscience de son unité avec limmuable, car lanéantissement recherché de son être effectif est médiatisé par la pensée de limmuable. Dans ce rapport médiat la singularité est syllogisée avec cet extrême que par un tiers (le Saint-Esprit, lÉglise), la conscience se libère de lagir et de la jouissance comme siens et rejette sur le moyen terme la faute de son agir (confession, absolution). Mais reste encore lobjectif, fruit du travail et de la jouissance, que la conscience repousse comme étranger et insensé (les biens terrestres) dans lacte de jeûner et de se mortifier. Par ces moments dabandon qui mène à des affaires elle nentend rien (rites religieux), la conscience sest extériorisée de son « je » et a fait de son autoconscience un être objectif, une chose (renonciation à soi). Dans le sacrifice, la conscience sest déprise de son malheur. Ce sacrifice contenait dans soi lagir de lautre, pour la conscience, sa volonté vient à être universelle, en soi. De même, son acte dabandonner la possession et jouissance ne lui est pas son agir propre, mais agir absolu, au-delà. Dans cet objet (lau-delà) lui est advenu la représentation de la raison, la certitude dêtre, dans sa singularité, absolument en soi, toute réalité.

Voir aussi

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