- Abbaye Saint-Symphorien
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Abbaye de Saint-Symphorien de Metz
Pour les articles homonymes, voir Saint-Symphorien.L’abbaye Saint-Symphorien est une abbaye bénédictine fondée près de Metz en 609.
Histoire
L'abbaye s’élevait en dehors des fortifications de la ville près de la porte Serpenoise, à l’emplacement de l’actuel palais du Gouverneur[1]. Elle est fondée par l’évêque de Metz Pappole. C'est la première abbaye bénédictine pour hommes construite en Lotharingie[2].
Symphorien était célèbre dans l’ancienne liturgie gallicane. La translation d’une partie de ses reliques à Reims en 801, eut probablement pour effet de raviver son culte à Metz.
Les reliques de Chrodegang furent transférées de l’abbaye de Gorze à celle de Saint-Symphorien quand Gorze tomba en désuétude[Quand ?].
L’abbaye fut détruite en 1444, transférée au coin de l’actuel Palais de justice ; puis en 1564, près de l’église Saint-Martin, des deux côtés de l’actuelle rue Maurice Barrès[2].
Les moines utilisaient le bras mort de la Moselle comme réserve de poissons et les prés de l'île Saint-Symphorien comme pâturages. Un document du XVIIIe siècle mentionne que le centre de l’île Saint-Symphorien est possédé par l’abbaye les moines qui en possèdent le centre, le gouverneur de la citadelle détient la prairie face à l'île du Saulcy et Mme de Courcelles les terrains qui confinent à Montigny-les-Metz[1].
Après la Révolution française, l'abbaye disparaît et ses biens sont dispersés[1].
Le lundi avant l’Ascension, pour les Rogations, une procession commençait à Saint-Symphorien, passait par les églises de la rive gauche de la Moselle pour revenir à la cathédrale par l’église Saint-Vincent[2].
Depuis 1960, il existe une église Saint-Symphorien à Longeville-lès-Metz, au milieu de l’île Saint-Symphorien.
Possessions
Notes et références
- ↑ a , b et c L’île Saint-Symphorien
- ↑ a , b et c La vie de saint Symphorien
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