- Symphorien (religieux)
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Symphorien d'Autun
Pour les articles homonymes, voir Symphorien.Symphorien d'Autun est un martyr chrétien, mort vers 178. Saint de l’église catholique, il est fêté le 22 août.
Sommaire
Biographie
Symphorien était le fils du noble Faust et d’Augusta (en latin Faustus et Angusta) qui sont tous les deux vénérés comme saints. Cette famille faisait partie des tout premiers chrétiens dans une ville d’Autun encore païenne. On y adorait Apollon, Diane et Cybèle. Symphorien a accompli martyre probablement sous Marc-Aurèle, autour de l’an 180 (les premiers martyrs de Lyon ont péri en 177).
Symphorien se moque d’un cortège promenant une statue de Cybèle. Il est battu, arrêté et incarcéré. Après le délai légal, considérablement affaibli, il est conduit au juge, condamné à mort, amené hors les murs et décapité. Des chrétiens enlevent le corps du martyr et le déposent, non loin de là, auprès d’une fontaine. Vers 450, on érige une basilique sur le lieu du martyre. Elle est desservie par un monastère qui connait sa période de gloire et contribue à l’extension du culte du saint.
À l’époque mérovingienne, Symphorien est considéré comme un saint national, à l’instar de saint Denis de Paris et de saint Privat de Mende qui est fêté la veille de la Saint-Symphorien, le 21 août.
Symphorien était célèbre dans l’ancienne liturgie gallicane.
La paroisse de Longeville-lès-Metz célèbre son saint patron le deuxième dimanche d’octobre[1].
Anecdote
Pour être délivré d’un insecte entré dans l'œil, on invoque saint Symphorien. On dit qu’avant de le décapiter, on lui aurait fait dévorer le visage par des insectes et des scorpions.
Voir aussi
- En France, vingt-sept communes et plusieurs autres lieux et de nombreuses églises portent son nom, voir Saint-Symphorien
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Notes et références
- ↑ Robert Canuel, La vie de saint Symphorien
Portail du christianisme
Catégorie : Saint catholique et orthodoxe - En France, vingt-sept communes et plusieurs autres lieux et de nombreuses églises portent son nom, voir Saint-Symphorien
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