- Abbaye Saint-André de Meymac
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L' abbaye Saint-André Saint-Léger de Meymac est une ancienne abbatiale bénédictine située sur la commune de Meymac dans le département de la Corrèze.
L'église abbatiale Saint-André et Saint-Léger fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1840[1].
Sommaire
Architecture
À l'entrée, le clocher-porche de style roman-limousin, polylobé, et dont les onze chapiteaux offrent des sculptures sur la foi, les rêves, les espérances, est la partie la plus ancienne de l'église, sans doute commencée en 1085.
Des pierres gravées attestent la date de 1119 pour la construction du transept et des absides.
L'orientation des absides (inclinées vers la droite par rapport à l'axe de la nef) prend pour axe le lever du soleil à l'aube de la fête du saint patron.
Les chapiteaux sculptés du narthex sont du XIe siècle.
La nef a été bâtie à la fin du XIIe siècle. La voûte, posée sur croisée d'ogives, est du XIIIe siècle (début du style gothique).
Dimensions intérieures de l'église
- longueur 49 m,
- largeur du transept 26 m,
- hauteur sous la voûte 14 m.
Pièces remarquables
- vierge noire du XIIe siècle,
- statue et buste reliquaire de Saint Léger, saint patron de la paroisse de Meymac.
- orgue baroque de création pure XVIIe siècle, mais de fabrication contemporaine, inauguré le 19 juillet 1987.
Histoire
La légende veut qu'un ermite nommé Mamacus ait construit au VIe siècle une petite église dédiée à l'apôtre saint André. C'est en 546 que Rorice II, évêque de Limoges, vint consacrer la nouvelle église.
Le 3 février 1085, Archambaud III, vicomte de Comborn, fonde le prieuré de Meymac, constitué de quelques moines bénédictins.En 1146, grâce à la contribution d'Ebles II de Ventadour, le prieuré devient abbaye, autour de laquelle se développe l'un des quatre principaux duchés de Ventadour.
Le 27 janvier 1791, les derniers moines quittent les lieux et l'abbaye est vendue par lots successifs.
Au XIXe siècle, elle devient caserne, grenier à foin, écurie.
Jusqu'en 1824, l'existence de l'abbaye est menacée mais, remarquée par Prosper Mérimée[réf. souhaitée], elle est placée sur la liste des monuments historiques de 1840[1], et sa rénovation commence en 1846.
Aujourd'hui l'abbaye abrite, dans l'aile qui jouxte l'église, la Fondation archéologique et ethnologique Marius-Vazeilles et, dans l'autre aile (parallèle à l'église), le Centre d'art contemporain.
Notes et références
Catégories :- Monument historique classé en 1840
- Église monument historique (France)
- Abbaye du Moyen Âge
- Architecture romane en Limousin
- Abbaye romane
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- Abbaye bénédictine française
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