- Abbaye Notre-Dame De Daoulas
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Abbaye Notre-Dame de Daoulas
Pour les articles homonymes, voir Abbaye Notre-Dame.L'abbaye de Daoulas est une abbaye située sur la commune de Daoulas dans le département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.
Propriété du conseil général du Finistère depuis 1984, la gestion et l’animation de l’abbaye est confiée à l’Association pour le rayonnement de l'Abbaye de Daoulas. Elle organise depuis des expositions archéologiques, historiques ou ethnographiques de renommée internationale sur des sujets divers (les Celtes, les Inuits, l'âge du bronze, les couronnes du monde, l'Égypte des pharaons, les Dogons, les fées, les Vikings…)[1].
L’ensemble église et cloître de l’ancienne abbaye fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 24 aout 1993[2]. Sommaire
Histoire
- 550 (selon la légende) : création d'un monastère par le seigneur du Faou. Le monastère est ensuite détruit pendant les invasions vikings.
- XIIe siècle : fondation de l'abbaye (ordre de Saint-Augustin)
- 1692 : rattachement aux jésuites (aumôniers de la marine de Brest)
- 1771 : suppression du séminaire. Déclin de l'abbaye.
- 1792 : vente des bâtiments à des propriétaires privés
- vers 1800 : modification architecturale de l'abbaye
- 1880 : début de la restauration de l'abbaye par son propriétaire
- 1947 : rachat par la Congrégation des Sœurs Francisquaines de Blois et transformation en école
- 1960 : l'abbaye devient une maison de repos
- 1984 : achat de l'abbaye par le conseil général du Finistère
- 1985 : première exposition La pierre et la vie
Le lieu
Les bâtiments constituent un témoin exceptionnel de l'art en Bretagne du Xe siècle à nos jours. L'abbaye de Daoulas se compose de nos jours des bâtiments suivants :
- Cloître et vasque du XIIe siècle
- Oratoire
- Fontaine monumentale du XVIe siècle
- Maison du XVIIIe siècle, siège actuel des bureaux de l'association
- Jardin de plantes médicinales (250 espèces)
- Lavoir
- Bergerie
Jardins
Le conseil général, après en être devenu propriétaire en 1984, décide de recréer un jardin de plantes médicinales.
En 1996 avec le passage à une surface de 4 000 m² le jardin est remodelé et étendu. Il est structuré selon le style des jardins d'abbayes, couvents et monastères du Moyen Âge et de la Renaissance et ce sont l'ensemble des jardins traditionnels d'une abbaye qui sont récréés. En plus du jardin traditionnel en plates-bandes bordées de buis associant les fleurs aux plantes condimentaires et aromatiques, Daoulas comporte un jardin des plantes médicinales de Bretagne, un jardin des plantes médicinales des cinq continents, les plantes tinctoriales et les plantes toxiques. Aux plantes habituelles, médicinales, condimentaires et aromatiques s'ajoutent, dans un espace spécifique, des plantes exotiques, magiques, en voie de disparition[3]. l'extension du jardin se prolonge dans le cloître qui reçoit une ornementation de buis et fougères. Les ruines des communs mises au jour lors des fouilles archéologiques sont animées par des espèces végétales.
Jardin historique, il devient aussi un lieu d'échanges s'adressant aux particuliers ou aux professionnels à la recherche de savoirs et de compétences en matière de plantes médicinales. Il bénéficie aujourd'hui d'une reconnaissance scientifique et du soutien du Conservatoire botanique national de Brest, de la faculté de pharmacie de Lille et de la Société française d'Ethnopharmacologie de Metz. Une collaboration s'établit avec des spécialistes des plantes (ethnopharmacologue, laboratoire d'homéopathie…). Il s'agit de dépasser la simple exposition de plantes pour s'ouvrir sur la place du végétal dans notre société et en particulier son utilisation rationalisée dans le cadre de la santé.
Bibliographie
- Pierre Levot, Daoulas et son abbaye, Brest, 1876 (extr. du Bulletin de la Société académique de Brest)
- P. Peyron, « L’abbaye de Daoulas », dans Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 24, 1897, p. 49-70; 114-162; 197-231; 241-256; 317-330; 425-440.
- Jean-Luc Deuffic, « Les documents nécrologiques de l'abbaye Notre-Dame de Daoulas », dans Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 106, 1978, p. 83-102; 107, 1979, p. 103-148.
- François Falc'hun, Jean-Luc Deuffic, Daoulas, Rennes, Ouest-France, 1981, 35-La Guerche-de-Bretagne, impr. Raynard, 32 p -ill. en coul., couv. ill. en coul., 23 cm.
- Jean-Luc Deuffic, « Notre-Dame de Daoulas », dans Les Abbayes bretonnes [sous la direction de Daniel Andrejewski ; préface par Charles Le Quintrec], Rennes, Biennale des abbayes bretonnes. Paris : le Sarment : Fayard, 1983, 544 p.-[40] p. de pl. : ill. en noir et en coul., p. 129-138.
- Jean-Luc Deuffic, « Anciennes coutumes de l'abbaye Notre-Dame de Daoulas », dans Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 116, 1987, p. 223-228.
- Plantes médicinales des cinq continents. Jardin médicinal de l'abbaye, Livret II, Daoulas, Abbaye de Daoulas, 2002, 191 p.
Notes et références
- ↑ Liste des expositions sur le site de l’abbaye de Daoulas
- ↑ Base Mérimée
- ↑ Jardins médiévaux, Mic Chamblas-Ploton, la maison rustique, Flammarion, (ISBN 2-7066-1749-7)
Voir aussi
Lien externe
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- Portail du monachisme
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