Colloque Lippmann

Colloque Lippmann

Colloque Walter Lippmann

Le Colloque Walter Lippmann est un rassemblement de 26 économistes et intellectuels libéraux organisé à Paris du 26 au 30 août 1938. Sil y fut discuté de la capacité du libéralisme à faire face aux problèmes de lépoque, cest aussi une des premières fois les participants sinterrogèrent pour savoir sil convenait de conserver le mot « libéralisme » ou bien dadopter celui de « néo-libéralisme ». Pour Pierre Bilger[1], le colloque Walter Lippmann « peut être considéré comme lacte de naissance officiel du nouveau libéralisme ».

Sommaire

Présentation

Article détaillé : Walter Lippmann.

Le colloque fut organisé par Louis Rougier. Il convient toutefois de ne pas minimiser le rôle de Louis Marlio, un patron de lindustrie de laluminium, qui sest également beaucoup impliqué dans ce projet. Pourquoi ce colloque ? Deux faits sont certains : d'une part, la parution de la traduction française la Cité libre (The Good Society), le livre de Walter Lippmann, dont l'intérêt a suscité le colloque[2], d'autre part la présence de Lippmann à Paris durant lété 1938. Pour le reste, il y a eu très vraisemblablement un faisceau de causes qui ont conduit à organiser ce colloque. Dans une perspective française, il est possible que les ambitions de Rougier aient joué un rôle. Toutefois lenvironnement international de lépoque est aussi un facteur important. Le libéralisme et dune façon générale, les idées libérales au sens large, sont à cette époque extrêmement menacés ce qui explique très certainement la très grande diversité des participants. Le totalitarisme progresse alors partout. Peu de temps avant le colloque, lAutriche a été absorbée par le régime nazi lors de lAnschluss le 12 mars 1938. Près dun quart des participants (dont de nombreux Autrichiens) ont fuir leurs pays. Dans les autres pays, le libéralisme est également très menacé par le planisme alors très en vogue. Dans son livre la Cité Libre, Lippmann craint ce quil appelle le collectivisme progressif, cest-à-dire dune certaine façon que des pays, de compromis en compromis, soient pris dans un engrenage conduisant au totalitarisme. Toutefois, il ne croit pas que le libéralisme soit exempt de tout reproche. Aussi, après une première journée consacrée aux discours de Louis Rougier et de Walter Lippmann et à une discussion pour savoir sil convient de conserver le mot « libéralisme » ou den adopter un autre tel que « néo-libéralisme », les trois jours suivants du colloque sont consacrés à réfléchir sur la façon dont le libéralisme pourrait apporter des réponses adaptées à lépoque. La dernière journée est employée à lélaboration dun agenda, véritable feuille de route du libéralisme. Il ne sagit pas à proprement parler dune rénovation ou une reconstruction du libéralisme, mais plutôt dune base minimale de grands principes structurants auxquels lensemble des participants sont susceptible dadhérer avec plus ou moins denthousiasme.

Discours douverture et réflexion sur le nom

Rénovation ou reconstruction du libéralisme ?

En fait, quand on lit les discours douverture du colloque de Rougier et de Lippmann, la différence dobjectif est palpable. Lippmann insiste sur la nécessité de « trouver un terrain commun de défense contre la volonté de domination des États totalitaires [3]». Sur ce point, il est en empathie avec Hamilton Fish Armstrong (1893-1973), une de ses connaissances, rédacteur en chef de la revue Foreign Affairs qui a écrit en 1937 un livre intitulé We or They: Two Worlds in conflict. De il semble quil soit enclin à chercher un compromis politique viable, une sorte de programme commun à tous ceux qui refusent les totalitarismes. Il est dautant plus disposé à cela que pour lui le libéralisme sinscrit dans la continuité de la culture occidentale alors que le totalitarisme marque une rupture avec elle.

Alors que Lippmann adopte une stratégie d'expert visant à faire adopter par le plus grand nombre de partenaires possibles quelques grandes idées structurantes qu'ils pourront après décliner en fonction de leur sensibilité, Rougier se place dans une stratégie moins consensuelle de lutte à la fois contre la gauche et la droite ce qui lenferme dans une problématique politicienne franco-française dont on peut penser, au vu de la suite de la carrière de Rougier, quelle est sans issue. Par ailleurs, Lippmann parle de reconstruction du libéralisme[4], Rougier préfère utiliser le terme rénovation. Pour Gaëtan Pirou [5] il y a dans le terme rénové une plus grande acceptation du libéralisme traditionnel que dans le terme reconstruction.

Libéralisme ou néo-libéralisme quel mot employer ?

Articles détaillés : néolibéralisme et école de Manchester.

À Baudin qui voudrait que soit adopté le mot « individualisme »[6] au lieu du mot « libéralisme », José Castillejo [7] rétorque que libéralisme est un mot espagnol qui veut dire libération contre labsolutisme. Il rappelle que quand le mot fut inventé au XIXe siècle, « libéral était alors le contraire de servile ». Deux participants semblent vouloir adopter le mot « néo-libéralisme » : Marlio et surtout Detœuf. À Jacques Rueff qui est contre ladjonction du suffixe néo, il réplique [8] : « à mon sens, le mot libéralisme est devenu équivalent de manchestérien. Or, nous ne sommes pas tous des manchestériens. Lidée de justice co-existe chez certains dentre nous avec celui de liberté et les différencie des libéraux manchestériens. La fin du libéralisme [9], cest pour moi la fin du régime qui admet comme intangible le dogme du « laissez-faire, laissez-passer » ; or labandon de ce régime nest point la fin du libéralisme tel que le conçoit M. Lippmann ». Finalement si de façon formelle, ils ne tranchent pas entre les mots « libéralisme » et « néo-libéralisme », la lecture du texte laisse à penser que ce dernier terme la emporté implicitement. Louis Marlio sest opposé également à Jacques Rueff[10] qui avait qualifié le programme de Lippmann de « politique libérale de gauche » et qui aurait voulu adopter cette expression, parce que pour lui la couleur politique ne devait pas intervenir.

Les débats sur les causes du déclin du libéralisme

Plusieurs séances vont être consacrées à examiner les raisons pouvant expliquer le déclin du libéralisme dans lentre-deux guerres. Usuellement les séances dune demi-journée débutent par un exposé dun des participants avant de se poursuivre par un débat.

Le déclin du libéralisme est-il à des causes endogènes ?

Tout dabord Rougier va poser deux questions (séance du samedi 27 août au matin) auxquelles les participants vont tenter de répondre : « le déclin du libéralisme est-il inévitable, par suite de la tendance à la concentration des entreprises, des capitaux et à la formation des entreprises ; de la substitution du capitalisme des grandes unités au capitalisme atomistique ? La concentration économique est-elle nécessaire à lévolution économique ou le résultat du privilège juridique[11] ?». Pour Ludwig von Mises, les monopoles ne résultent pas du libre jeu du marché, mais sont la conséquence des interventions de lÉtat et de lintroduction de mesures protectionnistes qui ont morcelé le système économique en une multitude de marchés distincts la production excède la demande. Pour lui, lÉtat ne doit surtout pas intervenir pour rétablir la concurrence car cest lui le responsable de la constitution de grandes unités à tendance monopolistiques. Auguste Detoeuf ne nie pas la responsabilité de lÉtat dans le processus de concentration économique mais, pour lui, Mises se trompe sur le sens de lintervention de lÉtat. En effet, si ce dernier a intervenir, cest que le libéralisme manchestérien (terme utilisé alors pour désigner un libéralisme de laissez-faire) a « conduit à une situation telle que tout le monde sest trouvé plus ou moins ruiné ou sans travail [12] ». Pour Marlio, les concentrations sexpliquent par le fait que les grandes entreprises ont seules les moyens financiers de soutenir des efforts de recherche qui améliorent la productivité. Lippmann souligne limportance de lois permettant la création de sociétés à responsabilité limitée dans le processus délargissement des firmes.

Le libéralisme et l'économie de guerre

La séance du samedi 27 août après-midi est consacrée à débattre du « libéralisme et [de l’] économie de guerre ». Le sujet est alors incontestablement dactualité. Lexposé introductif sera le fait de Stefan T. Possony, un jeune économiste autrichien qui concevra plus tard lInitiative de Défense Stratégique (IDS) que lancera le président Reagan. Il vient alors de publier un livre intitulé en français Léconomie de la guerre totale et en allemand Die Wehrwirtschaft des totalen Krieges il soppose à la théorie de la Wehrwirtschaft développée par les économistes militaires allemands. Ce système qui tend à mettre léconomie au service de larmée lui semble moins adapté que léconomie libérale à léconomie de guerre pour plusieurs raisons : manque douverture extérieure, capital moins abondant et gaspillages[13]. Les gaspillages sont d'autant plus importants que cette forme déconomie dirigée veut disposer de capacités productives adaptées à ce quelle pense nécessaire si la guerre intervenait ; or, précisément, pour lui, le progrès technique rend quasiment impossible la prévision de ce qui sera vraiment nécessaire.

Le libéralisme et le nationalisme économique

La séance du dimanche 28 août au matin est consacrée au thème « libéralisme et nationalisme économique ». Mises et Rueff croient que le problème vient de la difficulté quont les gens à comprendre le libre-échange. Ludwig von Mises rappelle quen 1918, à la dissolution de lAutriche-Hongrie, certains se demandaient comment les Autrichiens allaient pouvoir sapprovisionner en charbon et il rappelle quils lont fait, comme ils lavaient toujours fait, en lachetant. Le fait quils lachètent dans leur pays ou à létranger ne changeant rien à lopération économique. Detœuf est plus dubitatif et note que les hommes sont mus aussi par des passions sentimentales dont le nationalisme est un élément.

Le libéralisme et la question sociale

Ce thème est abordé le dimanche 28 août après-midi. Jacques Rueff intervient et pose deux questions : le libéralisme est-il capable de remplir ses tâches sociales ? Peut-il assurer un minimum vital pour tous ? Sil répond positivement à ces questions, cest que pour lui le système libéral est le mieux à même dassurer léquilibre entre loffre et la demande. Il attribue linsécurité que les gens connaissent dans les années trente aux déséquilibres économiques qui, pour lui, résultent de la conférence de Gênes de 1922 au cours de la quelle les pays auraient distendu « les liens par lesquels le régulateur monétaire exerce son action [14] ». Marlio et Lippmann plaident eux pour que les souffrances des personnes qui subissent les ajustements du système soient prises en charge par la collectivité.

Les problèmes architectoniques

Article détaillé : main invisible.

Les questions de fond quant à larchitectonique du laissez-faire seront abordées aux séances du lundi 29 août. Le ton dominant du colloque est assez clairement opposé au libéralisme « manchestérien » ou de laissez-faire. En cela, il est en phase avec le livre La cité libre qui a servi de support à ce colloque [15]. Sur ce thème Alexander Rüstow et Michaël Polanyi vont développer une argumentation différente et dune certaine façon complémentaire de celle de Lippmann. À la question « pourquoi lhumanité sest brusquement détournée du libéralisme en « manifestant à son endroit une violente antipathie ? » Alexander Rüstow répond que la solution à cette énigme nest pas une question purement économique, mais tient au fait que le libéralisme a sécularisé au XVIIIe siècle « une croyance dorigine théologique remontant, par-delà le Portique, à Héraclite, en la raison divine du monde, invisible et inconnue, agissant derrière le dos des intéressés comme une loi naturelle, raisonnable et salutaire. Par suite de la survivance de cette croyance théologique, on considéra les lois du marché (daprès léquation deus sive natura) comme des lois naturelles et divines, auxquelles on conféra la même dignité et la même universalité que celles des mathématiques [16] ». Pour Alexander Rüstow, cette croyance aboutit à faire croire que la coïncidence entre lintérêt particulier et lintérêt général était automatique, alors quil ne « vaut que dans les limites de la libre concurrence des prestations et, par conséquent, que dans la mesure lÉtat, chargé de la police du marché, veille à ce que les agents économiques observent exactement ces limites [17] ». Dun point de vue sociologique, pour lui ce libéralisme, qui suppose que les individus suivent rationnellement leurs intérêts, ne tient pas compte de la partie irrationnelle des relations humaines et notamment de la volonté dintégration dans un corps social. Toutefois, il convient de noter que les remèdes envisagés par Rustöw se situent plutôt du côté dune société hiérarchisée que dune société démocratique. «  Au lieu notamment, écrit-il, de remplacer léchelonnement artificiel et forcé de la seigneurie féodale par léchelonnement volontaire et naturel de la hiérarchie, on jeta le bon et le mauvais[18] ».

Michaël Polanyi reprend et complète cette argumentation de base de Rustöw en se focalisant sur les limites de la théorie utilitaire. En effet pour lui la maximisation de lutilité ne conduit pas forcément au contentement. En prenant appui sur des expériences de Pavlov, il montre que pour être heureux il ne suffit pas davoir ce quil faut, il est aussi nécessaire de comprendre un minimum le monde dans lequel nous vivons, davoir des repères. Pour lui, dans le libéralisme de la « main invisible », lindividu est « frustré de son sens social ; il est plongé dans la perplexité en ce qui concerne létendue de ses devoirs sociaux [19]».

L'agenda du libéralisme

Article détaillé : New Deal.

Cest Walter Lippmann qui va exposer lagenda du libéralisme sur lequel les participants se prononceront. Il nest pas impossible que ce texte ait fait lobjet de négociations hors séance. Notons ici que dans son livre la Cité Libre, il existe aussi un agenda du libéralisme dont Commager[20] remarque quil ressemble étonnamment à celui du New Deal de Franklin Delano Roosevelt. Toutefois entre les deux versions exposées par Lippmann, il y a des divergences qui tiennent au fait quil faut passer des compromis et que, par même, lagenda du colloque se doit dêtre plus ramassé, plus focalisé sur des grands principes interprétables en fonction de contextes particuliers.

Dans le point 1, il est affirmé que «  le libéralisme économique admet comme postulat fondamental que seul le mécanisme des prix fonctionnant sur des marchés libres permet dobtenir une organisation de la production susceptible de faire le meilleur usage des moyens de production et de conduire à la satisfaction maxima des désirs des hommes [21]. »

Le point 2 insiste sur le lien existant entre libéralisme économique et politique en rappelant que les « positions déquilibre qui sétablissent sur les marchés sont affectées [22] » par le régime juridique qui dépend de lÉtat. La majorité des participants tient à bien souligner le lien quil y a entre libéralisme politique et économique. La proposition de Louis Baudin de renoncer au mot libéralisme pour adopter le terme individualisme sera rejetée, car pour Louis Marlio elle aurait trop fait pencher la balance du côté économique. Il insiste au contraire sur la nécessité d’« associer le mot politique au mot économique[23]. »

Le point 3 précise que « le libéralisme politique tient pour un postulat essentiel que le régime juridique doit être décidé en vertu dune procédure préétablie, impliquant lélaboration de la loi au cours dun débat représentatif. Les solutions appliquées à des cas particuliers doivent résulter de normes générales, elles-mêmes préalablement établies [24] »

Le point 4 ouvre le champ sous certaines conditions à des interventions sociales. « Lobjectif du régime juridique, est-il écrit, est dassurer le maximum dutilité de la production sous les réserves que peuvent déterminer dautres fins sociales. Ces fins doivent être choisies par la procédure démocratique et, si elles ne tendent pas au maximum dutilité, le système libéral exige que le choix dautres fins soit conscient [25]. »

Le point 5 a trait au rôle de lÉtat. Ici, Walter Lippmann a certainement obtenu des concessions de Ludwig von Mises et de Jacques Rueff en obtenant que soient financés par limpôt des assurances sociales et des services sociaux.

Le dernier point, le sixième, résume plus ou moins lensemble. « Ainsi donc, quoique le libéralisme ait pour postulat fondamental la régularisation de la production par le mécanisme des prix sur le marché, le régime que nous souhaitons reconnaît :

  • A. Que les prix du marché sont affectés par le régime de la propriété et des contrats
  • B. Que lutilité maxima est un bien social, mais nest pas nécessairement le seul qui doive être recherché
  • C. Que, même lorsque la production est régie par le mécanisme des prix, les sacrifices quimplique le fonctionnement du système peuvent être mis à la charge de la collectivité. En ce cas, le transfert doit être fait non par des méthodes indirectes, mais en pleine lumière, et le sacrifice demandé à la collectivité doit être expressément et consciemment consenti [26] »

Quelles suites ?

Article détaillé : Société du Mont Pèlerin.

Le colloque se conclut sur la décision de former un Centre International détudes pour la Rénovation du libéralisme (CIRL) qui restera très français et aura une certaine activité jusquau déclenchement de la Seconde Guerre mondiale [27].

Il a servi, pour certains, de modèle à la création de la Société du Mont Pèlerin en 1947.

Les participants

Voir aussi

Notes et références

  1. Bilger, 2003, p. 22
  2. Rougier, Col. Lipp., 1939, p. 13
  3. Col.Lipp.,1939, p.26
  4. Col.Lipp.,1939, p.27
  5. Pirou, 1939, p 60
  6. Il se peut que Baudin ait voulu provoquer un peu les grands patrons polytechniciens présents (Auguste Detoeuf, Louis Marlio et Ernest Mercier). En effet le Redressement français dont Ernest Mercier était le fondateur considérait lindividualisme comme obsolète ; voir Kuisel, 1967, p.53.
  7. Col. Lipp.,1939, p.31
  8. Col.Lipp.,1939, p.33
  9. Detœuf a intitulé une conférence quil a faite en 1936 devant le Centre polytechnicien détudes économiques « la fin du libéralisme » voir article Auguste Detoeuf
  10. Col.Lipp.,1939, p .101
  11. Col.Lipp, 1939, p.35
  12. Col.Lipp., 1939, p.38
  13. Col.Lipp., 1939, p.48
  14. Col.Lipp, 1939, p.68
  15. Clavé, 2005, p.92
  16. Col.Lipp., 1939, p. 80
  17. Col.Lipp.,1939, p.81
  18. Col.Lipp., 1939, p.79
  19. Col.Lipp.,1939 p.86
  20. Commager,1950, p.224
  21. Col.Lipp., 1939, p.99
  22. Col.Lipp., 1939, p. 99
  23. Col.Lipp., 1939, p31
  24. Col.Lipp., 1939, p 100
  25. Col.Lipp., 1939, p.100
  26. Col.Lipp.,1939, p 101
  27. Denord, 2001, p.25

Bibliographie

  • Travaux du centre international détudes pour la rénovation du libéralisme, (1939), Le colloque Lippmann, Paris, Librairie de Médicis. En abrégé (Col.Lipp., 1939)
  • Audier, serge : Aux origines du néo-libéralisme : le colloque Walter Lippmann, Editions du Bord de l'eau, 2008 (contient la réédition intégrale de l'édition de 1939)
  • Bilger Pierre, « La pensée néolibérale française et lordo-libéralisme allemand » in Commun Patricia (ed) (2003), Lordo-libéralisme allemand, Cergy-Pontoise, CIRACC/CICC.
  • Clavé Francis U., (2005), « Walter Lippmann et le néolibéralisme de la Cité Libre », Cahiers déconomie politique, n°48, pp.79-110.
  • Commager Henry Steele (1950), The American Mind, New Haven, Yale University Press.
  • Denord François (2001), « Aux origines du néo-libéralisme en France : Louis Rougier et le Colloque Walter Lippmann de 1938», Le mouvement social, n°195, pp.9-34.et (2007) François Denord "Néo-Libéralisme Version Française" Histoire d'une idéologie politique. Editions Démopolis.p 104-125
  • Kuisel Richard F. (1967), Ernest Mercier French Technocrat, University of California Press
  • Alain Laurent, Le Libéralisme américain, Histoire dun détournement, mars 2006, Les Belles Lettres
  • Pirou Gaëtan (1939), Néo-libéralisme néo-corporatisme, néo-socialisme, Paris, Gallimard.


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