Col du simplon

Col du Simplon
Col du Simplon, vue sur l'Hospice de Napoléon
Altitude	2 008 m
Massif	Alpes lépontines
Latitude Longitude	46° 15′ 03″ Nord        8° 02′ 00″ Est / 46.250833, 8.033333
Pays	Suisse
Vallées	Vallée du Rhône (ouest)	Vallée du Toce (est)
Ascension depuis	Brigue	Domodossola
Déclivité moy.
Déclivité max.
Kilométrage	24 km	37 km
Accès	route	route
Fermeture hivernale	aucune
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Le col du Simplon est un col des Alpes situé dans le Valais. Culminant à 2008 m, il est ouvert toute l'année et fait partie intégrante de la route nationale suisse A9 menant de Brigue en Italie. Long de 62 kilomètres, sa déclivité est de 9%. Contrairement au col du Grand-Saint-Bernard fermé plusieurs mois par an, la route du Simplon est ouverte toute l'année et donne lieu à un important trafic de poids lourds.

Sommaire 1 Historique 1.1 L'hospice 2 Réseau routier 3 Notes et références 4 Annexes 4.1 Articles connexes 4.2 Bibliographie 4.3 Liens externes

Historique

La route fut construite entre 1801 et 1805 par l'ingénieur Nicolas Céard commandité par Napoléon Bonaparte; l'objectif étant d'ouvrir un passage à son artillerie, mais il a fallu encore plusieurs années pour son achèvement et elle coûta plus de huit millions de francs. Le col a donné son nom à l'ancien département du Simplon.

Jorge Chavez Dartnell fut le premier à franchir les Alpes par voie des airs en passant par le col du Simplon, le 23 septembre 1910.

L'hospice

C'est aussi Napoléon qui décréta le 21 février 1801, sans même consulter les chanoines du Saint-Bernard^[1] de la création d'un hospice en tout semblable à celui du col du Grand-Saint-Bernard, parce qu'il avait hautement apprécié l'utilité de celui-ci. Mais la construction resta inachevée à la chute de Napoléon : seul le premier étage avait été construit. La bâtisse resta en l'état jusqu'au milieu des années 1820 qui virent la reprise et l'achèvement des travaux en 1831.

Au début du XX^e siècle, l'apparition de la voiture, et dans le cas du Simplon le creusement du tunnel ferroviaire du Simplon transforma radicalement la fonction traditionnelle de l'hospice qui était de servir de refuge pour les voyageurs.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'hospice logea jusqu'à 600 hommes de troupe chargés de la surveillance de la frontière sud du canton du Valais^[2].

Dans les années 1960, les hospices se découvrirent de nouvelles fonctions : sur le plan religieux, développement d'une pastorale de la montagne, sur le plan sportif, camp de base pour l'accès aux sommets alpins alentour (Breithorn).

Aujourd'hui, après de considérables transformations et rénovation, l'hospice cherche à conserver sa dimension religieuse et à ne pas se laisser submerger par son succès touristique.

Réseau routier

Le réseau routier est considérablement amélioré depuis une vingtaine d'années. Plusieurs virages ont été supprimés et le trajet a été raccourci grâce à la construction de nombreux ponts et viaducs.

Une alternative au col du Simplon, pour les véhicules, est d'emprunter le tunnel du Simplon ferroviaire qui relie Brigue à Iselle ou inversément, sur des wagons^[3].

Notes et références

Annexes

Articles connexes

• Gondo
• Tunnel du Simplon

Bibliographie

• Müller, H.-N.(2005): Landschaftsgeschichte Simplon (Walliser Alpen, Schweiz) Gletscher-, Vegetations und Klimaentwicklung seit der Eiszeit 435 p., 109 SW-Abb., 15 Farb-Abb., 53 Tab., 2 Farb-Karten im Schuber, Karlsruhe 2005
• A. Steck, M. Delaloye, L. Pflug, P. Tissières, N. Meisser & M.A. Grichting: Simplon: Histoire-Géologie-Minéralogie. Ed. Fondation Bernard et Suzanne Tissières, Martigny 2005. ISBN 2-9700343-2-8
• (de) (fr) (it) Thomas Köppel & Stefan Haas: Simplon – 100 Jahre Simplontunnel; ISBN 3-909111-26-2

Liens externes

• Météo à l'Hospice du Simplon
• Panorama du Simplon
• site consacré aux travaux de la route nationale A9
• Historique sur Swissinfo

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