- Cochenille noire de l'olivier
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Saissetia oleae Classification Règne Animalia Embranchement Arthropoda Classe Insecta Super-ordre Endopterygota Ordre Hemiptera Famille Coccidae Genre Saissetia Nom binominal Saissetia oleae
(Olivier, 1791)Synonymes - Lecanium oleae
La cochenille noire de l’olivier (Saissetia oleae) est un insecte de la famille des Coccidae. La femelle adulte s’identifie par une coque noirâtre collée sur les jeunes rameaux. La femelle meurt en septembre-octobre laissant dans la carapace son corps plein d'œufs. Les larves, de couleur orangée à brun clair, mesurent 1,5 mm à leur dernier stade. On les observe sur la face inférieure des feuilles. Elles peuvent se diffuser par le vent.
Sommaire
Biologie
On ne connait pas de mâles chez la cochenille. C'est une espèce parthénogénetique[1]. Son cycle démarre en juillet (stade L1), se poursuit en octobre (stade L2). La larve hiverne jusqu'à ce que les conditions climatiques deviennent favorables. Elle passe alors au stade 3 (L3) en mars. En mai, les larves muent en jeunes femelles qui se fixent.
A la fin de l'automne, le développement se ralentit et c'est la population larvaire l2-L3 qui passera l'hiver.
La cochenille ponctionne la sève des végétaux hôtes (olivier, myrte, agrumes, figuier, abricotier,…). Elle secrète un miellat sucré qui favorise le développement d'un champignon, la fumagine. Ce champignon, qui entoure les parties vertes (jeunes rameaux et feuilles), étouffe l'activité photosynthétique.
Les fourmis entretiennent des relations de mutualisme, attirées par les miellats. La fourmi, pas ses mouvements, limite considérablement l'action des entomophages susceptibles d'attaquer la cochenille.
Lutte
La cochenille noire est un des principaux ravageurs de l'olivier. Elle ne provoque pas de dégâts directs mais elle peut amener un affaiblissement très important des arbres touchés[2]. L'animal secrète un miellat, substance poisseuse qui provoque l'apparition de fumagine sur les rameaux, les feuilles et parfois le tronc.
Lutte chimique
On combat la cochenille avec des produits qui bloquent le passage du stade larvaire 2 à 3. La fumagine est combattue avec de la bouillie bordelaise.
Lutte biologique
Elle se fait par l'entretien d'un environnement végétal adéquat autour des cultures. Les oliveraies seront entourées de haies végétales[3].
On procède également à des lâchers de parasitoïdes tels que Metaphycus lounsburyi[4].
Bonne pratiques
On peut aussi agir en préventif, et limiter son développement en limitant la fertilisation et l'irrigation des arbres, donc leur vigueur, ce qui rendra les arbres moins attractifs pour ces insectes.
Sur olivier, une taille sévère qui supprime les branches horizontales empêche la propagation des larves qui sont sans ailes (aptères).
L'aménagement de l'environnement des parcelles, avec une biodiversité végétale, permettra aussi un meilleur maintien des parasitoïdes de la cochenille dans les vergers.
Références
Notes
- voir INRA et AFIDOL
- voir AFIDOL (2010)
- voir François Warlop (2006) p. 454
- voir FREDON (2009) p. 8
Bibliographie
- François Warlop, « Limitation des populations de ravageurs de l'olivier par le recours à la lutte biologique par conservation », dans Cahiers Agricultures, vol. 5, 2006, p. 449-455
- « La cochenille noire : Saissetia oleae », dans Guide de l’Olivier 2010, 2010, p. 21-23
Voir aussi
- un de ses parasites : Metaphycus lounsburyi
- un autre parasite : Chrysoperla carnea
- oléiculture
Références externes
- Référence ITIS : Saissetia oleae (Olivier, 1791) (fr) ( (en))
- La cochenille noire de l'Olivier Saissetia oleae Bern [FREDON : Méthodes de lutte, pdf], 2009. Mis en ligne le 4 septembre 2011
- Cochenille noire de l'olivier Inra
Catégories :- Hémiptère (nom vernaculaire)
- Hémiptère
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