Cinéma Utopia

Logo de Utopia
Création	1976
Siège social	Tournefeuille  France
Activité(s)	Exploitation de salles de cinéma
Site Web	www.cinemas-utopia.org
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Utopia est un réseau français de cinémas indépendants fondé par Anne-Marie Faucon et Michel Malacarnet. Il est aujourd'hui implanté à Avignon, à Bordeaux, à Montpellier, à Saint-Ouen-l'Aumône, à Toulouse et à Tournefeuille.

Les cinémas Utopia sont dotés des trois labels Art et essai : « Jeune public », « Répertoire » et « Recherche et découverte ».

Ils sont membres fondateurs de l'association Indépendants solidaires et fédérés.

Utopia édite un périodique mensuel, la Gazette d'Utopia où l'on y retrouve les critiques des films diffusés et les horaires des séances. Elle est disponible gratuitement dans les cinémas Utopia.

Sommaire 1 Historique 2 Objectifs des cinémas Utopia 3 Les salles 3.1 Utopia Avignon 3.2 Utopia Bordeaux 3.3 Utopia Montpellier 3.4 Utopia Paris 3.5 Utopia Saint-Ouen-l'Aumône 3.6 Utopia Toulouse 3.7 Utopia Tournefeuille 4 Distinctions 5 Voir aussi 5.1 Bibliographie 5.2 Notes et références 5.3 Liens externes

Historique

Après avoir créé et dirigé le cinéma Le 16-35 à Aix-en-Provence de 1971 à 1974, Anne-Marie Faucon et Michel Malacarnet inaugurent en 1976 la première salle Utopia à Avignon. Par la suite, une quinzaine d'autres villes ont compté des cinémas Utopia en leur sein (Bayonne, Paris, Toulon, Valence...)^[1]. Bien que tous les cinémas Utopia présentent de grandes similitudes (décor, programmation, mise en page de la Gazette), chacun est juridiquement indépendant.

Objectifs des cinémas Utopia

Les cinémas Utopia se définissent comme un « projet d'animation culturelle cinématographique de proximité »^{[réf. nécessaire]}, ils entendent contribuer à la diversité culturelle locale et à la création de lien social.

Essayant d'échapper à la seule règle du profit, Utopia tente de proposer une programmation diversifiée et de donner leur chance à des petits producteurs et distributeurs indépendants. Les cinémas Utopia ne bénéficient que d'un faible budget publicitaire, pourtant le tarif des places est largement inférieur aux grandes société de distribution comme UGC ou Gaumont : le prix des places varie de 3,50 € à 6 € selon les tarifs.

Les cinémas Utopia sont aussi un lieu de rencontre avec les réalisateurs, mais aussi un lieu de débat sur des sujets de société. Par exemple, lors du vote au sujet de la Constitution européenne, de nombreux débats ont eu lieu dans l'enceinte des cinémas Utopia. Plus récemment, le journaliste Serge Halimi est venu participer à un débat après la projection de Désentubages cathodiques, un documentaire très critique vis-à-vis des médias télévisuels.

Afin de contribuer à la diversité culturelle, ces cinémas alternent des films indépendants à petit budget (exemple : Ni vieux, ni traîtres de Pierre Carles), souvent destinés à un public relativement averti, et des films à gros budgets (exemple : Le Seigneur des anneaux). De plus, Utopia tente de contribuer à la formation des jeunes publics en collaborant tout au long de l'année avec des établissements scolaires et parascolaires comme les centres de loisirs, mais aussi avec des associations s'occupant d'autistes, d'alphabétisation, etc.

En ce qui concerne les films étrangers, ils sont tous projetés en version originale sous-titrée, seuls les films pour enfants étant diffusé en version française.

Les salles

Utopia Avignon

Il y a deux cinémas Utopia à Avignon, le premier se trouve à la Manutention (quatre salles), le second à République (une salle).

Utopia Bordeaux

Utopia Bordeaux se trouve à l'intérieur de ce qui était l'église Saint-Siméon. Il comporte cinq salles de projection ainsi qu'un petit bar restaurant. C'est de plus le lieu régulier de nombreux débats après la projection de films à teneur militante. Très actif dans la vie sociale bordelaise, Utopia Bordeaux participe par exemple à l'organisation du Forum social local de Gironde^[2].

Utopia Montpellier

Utopia a repris l'ancien Diagonal Campus en mai 2007. Situé à proximité de l'université Paul Valéry, il comporte deux salles. Il a été entièrement rénové et inauguré le 28 septembre 2007.

Utopia Paris

En 1985, Utopia reprend rue Champollion, dans le 5^e arrondissement, le cinéma Quartier Latin, ouvert en 1956, et l'exploite jusqu'en 1995^[3]. À cette date, la salle prend le nom de Filmothèque du Quartier latin et est toujours en activité en 2009.

Utopia Saint-Ouen-l'Aumône

Utopia Saint-Ouen se compose de deux cinémas :

• l'un, équipé de cinq salles, se situe à Saint-Ouen-l'Aumône.
• l'autre, d'une seule salle, est établi à Pontoise.

À Saint-Ouen, les spectateurs du cinéma Utopia ont créé une association : l'Association des spectateurs des cinémas Utopia (ASCUt)^[4]. Elle a pour but de créer la rencontre entre les spectateurs, mais aussi de lutter, par exemple, contre le projet d'extension de l'UGC Ciné Cité de Cergy-le-Haut qui mènerait, selon l'association, à l'extinction des salles Art et essai de la ville^[5].

Utopia Toulouse

Utopia Toulouse (trois salles) est situé rue Montardy dans les locaux d'un ancien cinéma (le Rio), à proximité immédiate de la station de métro Capitole. L'Utopia Toulouse a reçu le Trophée de la salle Art et essai en 2001.

Utopia Tournefeuille

Utopia Tournefeuille (quatre salles) est situé dans un coin entouré de verdure à proximité de la mairie et de la poste. Il comporte également un restaurant.

Distinctions

Les cinémas Utopia ont remporté trois fois le trophée de la meilleure salle Art & essai de France dans leur catégorie.^{[réf. nécessaire]}

• 2001 : Trophée de la salle Art et essai décerné à l'Utopia Toulouse.
• 2004 : Trophées du Film français 2004 (exploitant).

Voir aussi

Bibliographie

• Olivier Alexandre, Utopia - A la recherche d'un cinéma alternatif, Coll. Logiques sociales, L'Harmattan, Paris, 2007.

Notes et références

Liens externes

• Site des cinémas Utopia

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