- Chon Tu-hwan
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Chun Doo-hwan
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- Chun Doo-hwan est un nom asiatique ; le nom de famille, Chun, précède donc le prénom.
Chun Doo-hwan 5e président de la République de Corée
(Corée du Sud)Chun Doo-hwan en 1985, assistant à un briefing tenu danns le cadre d’un exercice militaire conjoint coréo-américain. Actuellement en fonction Mandat 1er septembre 1980 - 24 février 1988 Depuis le 1er septembre 1980 {{{début mandat2}}} - {{{fin mandat2}}} {{{début mandat3}}} - {{{fin mandat3}}} {{{début mandat4}}} - {{{fin mandat4}}} Élu(e) le Parti politique Parti de la justice et de la démocratie Premier(s) ministre(s) Yoo Chang Soon
Kim Sang Hyup
Chin Iee Chong
Lho Shin Yong
Lee Han Key
Kim Chung YulPrédécesseur Choi Kyu-ha Successeur Roh Tae-woo Élu(e) le {{{élection2}}} Élu(e) le {{{élection3}}} Élu(e) le {{{élection4}}} Autres fonctions {{{fonction1}}} Mandat
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Conseil{{{président du conseil11}}} Premier ministre {{{premier ministre11}}} Chancelier {{{chancelier11}}} Gouvernement {{{gouvernement11}}} Biographie Nom de naissance {{{nom naissance}}} Naissance 18 janvier 1931 Comté de Hapcheon, Gyeongsang du Sud (Corée japonaise) Décès Nature du décès {{{nature}}} Nationalité sud-coréenne Conjoint(s) Rhee Soon-ja Enfant(s) Diplômé Profession Occupations {{{occupation}}} Résidence(s) Religion Bouddhisme Signature {{{signature}}} Présidents de la République de Corée Chun Doo-hwan Hangeul 전두환 Hanja 全斗煥 Romanisation révisée Jeon Duhwan McCune-Reischauer Chŏn Tuhwan Chun Doo-hwan est un général et un homme politique sud-coréen, né le 18 janvier 1931 à Naechonri.
Sommaire
La formation et la carrière militaire
Issu d'une famille paysanne, Chun Doo-hwan est entré à l'Académie militaire coréenne en 1951 dont il sort diplômé en 1955. Il a ensuite exercé des fonctions de commandement des troupes sud-coréennes, engagées aux côtés des États-Unis lors de la guerre du Viêt Nam[1].
L'accession au pouvoir
Après l'assassinat le 26 octobre 1979 du général Park Chung-hee, président de la République, par le chef des services secrets sud-coréens Kim Jae-kyu, la Corée du Sud entre dans une brève phase de démocratisation, à laquelle met fin le coup d’État militaire du 12 décembre 1979 conduit par Chung Seung-wha et Noh Jae-yun. Ayant été nommé en avril 1980 chef des services secrets sud-coréens par Chung Seung-wha, Chun Doo-hwan participe à la répression du soulèvement de Kwangju qui proteste contre l'extension de la loi martiale[2].
Devenu le nouvel homme fort du régime militaire, Chun Doo-hwan est élu président le 27 août 1980 par un collège électoral restreint[3].
La présidence de Chun Doo-hwan
Le régime militaire du général Chun Doo-hwan est marqué par la poursuite du "miracle économique" sud-coréen, caractérisé par des taux de croissance économique élevés mais également par un fort endettement et la répression des mouvements syndicaux[4].
Le 9 novembre 1983, un attentat à Rangoon organisé par la Corée du Nord contre le président sud-coréen Chun Doo-hwan au Mausolée du Martyr, près de la pagode Shwedagon fait 17 morts dans son entourage, dont quatre ministres [5].
Malgré la rencontre de parlementaires des deux Corée le 23 juillet 1985, la Corée du Sud refuse la proposition nord-coréenne de co-organiser les Jeux olympiques prévus à Séoul en 1988[6].
Impulsées par les étudiants, les manifestations pour la démocratisation du régime mettent l'accent sur l'élection du président de la République au suffrage universel ainsi que sur le départ des troupes américaines de Corée du Sud. Face à l'ampleur des mouvements de contestation, le général Chun Doo-hwan accepte la tenue de l'élection présidentielle au suffrage universel direct en décembre 1987. Le candidat qu'il soutient, le général Roh Tae-woo, est élu à la faveur de la division de l'opposition. L'ancien bras droit de Chun Doo-hwan rompt toutefois avec la politique de son prédécesseur en prenant des mesures de libéralisation politique[7].
La condamnation après la restauration de la démocratie en Corée du Sud
Poursuivi pour son implication dans le coup d'Etat de 1979 et la répression du soulèvement de Kwangju en 1980, ainsi que pour corruption, Chun Doo-hwan est condamné à la prison à vie en août 1996, mais est libéré après avoir été emprisonné deux ans, sur l'intervention du nouveau président Kim Dae-jung élu fin 1997 [8]. Cette décision a été prise dans une volonté de réconciliation nationale[9] par l'ancien opposant Kim Dae-jung, lui-même condamné à mort par le régime militaire en mai 1980[10].
Notes et références
- ↑ Source : Encyclopaedia Britannica
- ↑ Source : Thayer Watkins, université de San José
- ↑ Source : www.fil-info-france
- ↑ Eric Toussaint, "Corée du Sud, le miracle démasqué"
- ↑ (fr) Corée du Nord et Birmanie décident de rétablir leurs relations diplomatiques, 24 avril 2007, Aujourd'hui la Corée
- ↑ Source : chronologie de la Corée du Sud, sur le site clio.fr
- ↑ Eric Toussaint, art. cit.
- ↑ Source : New York Times et Archives du New York Times
- ↑ Source : Radio Canada
- ↑ Source : www.fil-info-france.com
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