Chenouda III d'Alexandrie

Chenouda III (né Nazir Gayed Raphaël dans le village d'Abnoub en Égypte le 3 août 1923) est l'actuel primat (pape et patriarche) de l'Église copte orthodoxe depuis le 14 novembre 1971. Il est le 117^e successeur de saint Marc sur le trône papal d'Alexandrie.

Outre l'orthographe Chenouda, on peut rencontrer Chénouda, ou Shenouda. La forme francisée est Chenouté ou Chénouté, mais n'est guère employée que pour le moine écrivain mort en 466. La forme latine est Sinuthius.

Biographie

Chenouda III est né près d'Assiout en 1923, sous le nom de Nazir Gayed Rafail. Il étudia l’histoire et l’archéologie à l’Université du Caire et la théologie au séminaire copte du Caire, où il enseignera. Il entra au monastère Al-Sourian (il prit alors le nom d’Antonius Al-Souriany). Il y fut ordonné prêtre en 1955 et consacré évêque en 1962. En 1972, il fut élu et intronisé pape d’Alexandrie et patriarche du Siège de Saint-Marc. Chenouda III a écrit de nombreux ouvrages de morale, de patristisque et d’ecclésiologie. Son règne est marqué par une rénovation profonde de l'administration de l'Église et une expansion sans précédent notamment vers les communautés coptes hors d'Égypte.

En 1991, il a été élu membre de la présidence du Conseil œcuménique des Églises (Genève). Chenouda III a été désigné en octobre 2000 lauréat du Prix UNESCO-Madanjeet Singh pour la promotion de la tolérance et de la non-violence, sur recommandation d’un jury international. « Le Patriarche Chenouda est un religieux qui se consacre à la promotion de la tolérance. Nous pensons que la religion est un domaine où la tolérance doit être particulièrement encouragée car c’est souvent là qu’elle manque le plus », avait déclaré la présidente de ce jury, Tanella Boni^[1].

Entre septembre 1981 et 1985, il fut assigné à résidence au monastère Saint-Bishoy.

Il a aussi exprimé son désaccord à la doctrine issue du concile Vatican II du subsistit in^[2].

Positions politiques

Il affiche un soutien inconditionnel au régime de Hosni Moubarak, et est même favorable à la succession de son fils Gamal Moubarak. Il a interdit depuis longtemps à ses fidèles le pèlerinage à la ville sainte (Jérusalem), « parce qu’elle est sous occupation israélienne ». Il est aussi un farouche opposant à la normalisation avec Israël.^{[réf. nécessaire]}

Notes et références

Annexes

Articles connexes

• Église copte orthodoxe
• Liste des primats actuels des Églises orientales

Liens externes

• Biographie
• Biographie Officielle sur la Coptipedia

• Portail des chrétiens d’Orient
• Portail de l’Égypte