- Cheikh Tidiane Sy
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Cheikh Tidiane Sy Nationalité Sénégal Naissance 11 janvier 1938
Saint-Louis, Région de Saint-LouisProfession Professeur de sociologie du développement Carrière Professeur, ambassadeur, ONU, Ministre d'État Parti(s) PDS (Parti démocratique sénégalais, affilié à) Plus haut poste (Sénégal) Ministre d'État, ministre de l'Intérieur
avril 2008-octobre 2009Prédécesseur Ousmane Ngom Successeur Bécaye Diop Plus haut poste international Chef du Bureau des Nations Unies
2001Cheikh Tidiane Sy, né à Saint-Louis le 11 janvier 1938, est un homme politique sénégalais, plusieurs fois ministre, notamment Garde des sceaux, puis ministre de l'Intérieur sous la présidence de Abdoulaye Wade. Il est depuis le 18 novembre 2009 président du conseil d'administration de la Société africaine de raffinage (SAR) . À nouveau nommé Garde des sceaux, ministre d'État, ministre de la Justice depuis juin 2010, Cheikh Tidiane Sy a démissionné de son poste le 8 mai 2011 avant d'être renommé dans ses fonctions le 11 mai.
Sommaire
Biographie
Après des études menées à Saint-Louis (école Nord, lycée Faidherbe), Cheikh Tidiane Sy est nommé instituteur à Popenguine, (Sénégal) où il exerce de 1957 à 1959. De juillet 1959 à août 1961, il est nommé responsable du Bureau central de l’administration rurale, au ministère de la Planification et du développement, au Sénégal.
De septembre 1961 à décembre 1965, il reprend ses études en France, au Collège coopératif, rue Las Cases, à Paris; à l’École des hautes études en sciences sociales et à la Faculté des Lettres et Sciences humaines, à la Sorbonne. Il obtient le diplôme du Collège coopératif de Paris ; le diplôme de l’École des hautes études en sciences sociales ; une licence ès lettres (anglais) et un doctorat de troisième cycle à l'École pratique des hautes études (Paris), avec une thèse portant sur Traditionalisme mouride et modernisation rurale au Sénégal : contribution à l'étude des rapports entre socialisme et islam en pays sous-développés[1].
De décembre 1965 à juin 1966, Cheikh Tidiane Sy est professeur de sociologie du développement et directeur des études à l’École nationale d’économie appliquée (ENEA), à Dakar au Sénégal. De juillet 1966 à juillet 1968, il est associé de recherches au Centre d’études africaines de l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA). De juillet 1968 à juin 1970, il est nommé par le gouvernement sénégalais conseiller culturel à l'ambassade du Sénégal en Grande-Bretagne. De juillet 1970 à mars 1972 il est secrétaire général de l’association des universités africaines à Accra, au Ghana.
UNESCO
Cheikh Tidiane Sy entre ensuite à l'UNESCO à Paris. D’avril 1972 à février 1975, il y est chargé de programmes, à la division de l’enseignement supérieur. D’octobre 1974 à février 1975, il est co-directeur du groupe pour la Région Afrique du projet Bellagio sur l’enseignement supérieur et le développement. De février 1975 à juin 1975, il est chargé de programmes, à la division des personnels de l’éducation. De juin 1975 à janvier 1978, Il est chargé de programmes, dans les divisions des Politiques de l’Education et de la Planification (UNESCO/Banque mondiale).
De janvier 1978 à juillet 1978, Cheikh Tidiane Sy est consultant auprès de l’USAID à Washington pour le Programme de développement du Sahel.
De juillet 1978 à juin 1988, Cheikh Tidiane Sy revient au Sénégal où il est nommé directeur de l’École nationale d’économie appliquée (ENEA) à Dakar. En 1981, Abdou Diouf a succédé à la présidence de la République sénégalaise à Léopold Sédar Senghor.
De juillet 1988 à janvier 1990, Cheikh Tidiane Sy quitte le Sénégal pour être conseiller personnel pour les Affaires étrangères du président de la République du Zaïre, le général Mobutu.
De janvier 1990 à mai 1995 il est conseiller principal auprès d’ACG Afrique, Sénégal (politique et planification). De mai 1995 à novembre 1995 il est consultant principal auprès d’AMEX International, Washington DC (démocratie et gouvernance) et consultant principal auprès d’IMD Group, Alexandria, Virginie. (Evaluation de projets et formation professionnelle)
ONU
Cheikh Tidiane Sy entre ensuite à l' Organisation des Nations unies. De mai 1995 à novembre 1995, il est Chargé des Affaires politiques et humanitaires, Secteur Nord-Est, à la Mission des Nations unies, en Bosnie-Herzégovine. De novembre 1995 à août 1996, il est directeur-adjoint des Affaires civiles et politiques, à la Mission des Nations unies en Bosnie Herzégovine (Sarajevo). De septembre 1996 à février 1997, il est conseiller politique principal du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies au Burundi (Bujumbura). De janvier 1997 à mai 2000, il est représentant spécial du secrétaire général des Nations unies au Burundi et chef du bureau des Nations unies au Burundi. (Bujumbura). De juin 2000 à juin 2001, il est représentant spécial du secrétaire général des Nations unies et Chef du Bureau des Nations Unies en République centrafricaine
Sénégal
En 2000, Abdoulaye Wade, dont Cheikh Tidiane Sy est proche, succède à Abdou Diouf à la présidence de la République du Sénégal. D'octobre 2001 à novembre 2002, Cheikh Tidiane Sy est président du conseil d’administration de la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Sénégal (BICIS).
De juin 2002 à août 2003, il est président du conseil régional de Saint-Louis, Sénégal. Du 27 août 2003 au 18 mai 2005, il est ministre d’État auprès du président de la République du Sénégal, Abdoulaye Wade. À partir du 18 mai 2005, il est ministre d’État, garde des Sceaux, ministre de la Justice. D'avril 2008 à octobre 2009, il est Ministre d'État, ministre de l'Intérieur. Bécaye Diop lui succède à ce poste.
Cheikh Tidiane Sy a été nommé le 18 novembre 2009 président du conseil d'administration de la Société africaine de raffinage (SAR)[2]. À nouveau nommé Garde des sceaux, ministre d'État, ministre de la Justice depuis juin 2010, Cheikh Tidiane Sy a démissionné de son poste le 8 mai 2011 avant d'être renommé dans ses fonctions le 11 mai.
Publications
- « Rural modernization in Senegal » in Nation by design, Doubleday, New York, 1968
- « La confrérie sénégalaise des Mourides », Présence africaine, Paris, 1969
- « Ahmadou Bamba et l’islamisation des Wolofs », Bulletin de l’IFAN, tome XXXII, 1970
- « L’épopée extraordinaire d’Ahmadou Bamba », Second International Congress of Africanists, Présence africaine, 1972
- Enseignement supérieur et développement au Zaïre, Étude sectorielle de l’éducation au Zaïre, UNESCO, 1976
- The Malian model of higher education in the Netherlands Antilles, Unesco, juin 1976 (Co–editor)
- « Éducation, développement endogène et identité culturelle en Afrique », Seminar paper, Unesco 1976
- « Mouridisme et idéologie du travail » in Éthiopiques, Dakar, 1976
- Crise du développement rural et désengagement de l’État au Sénégal, Nouvelles éditions africaines, Dakar, 1988 (Editor)
Notes
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Les élites africaines : Cameroun, RCA, Congo, Côte d'Ivoire, Dahomey, Gabon, Haute-Volta, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad, Togo, Ediafric, Paris, 1979 (5e éd.), p. 374
Liens externes
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- Naissance en 1938
- Naissance à Saint-Louis
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