- Chapelle Saint-Quenin de Vaison-la-Romaine
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Chapelle Saint-Quenin
de Vaison-la-Romaine
Le chevet triangulairePrésentation Culte Catholique romain Type Chapelle Rattaché à Diocèse d'Avignon Début de la construction XIIe siècle Style(s) dominant(s) roman provençal Protection Classé MH (1840) Géographie Pays France Région Provence-Alpes-Côte d'Azur Département Vaucluse Ville Vaison-la-Romaine Coordonnées Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
modifier La chapelle Saint-Quenin est une chapelle romane située à Vaison-la-Romaine dans le Comtat Venaissin, nommée d'après Saint-Quenin, évêque de Vaison né au VIe siècle.
Cette chapelle du XIIe siècle constitue un des plus beaux exemples d'art roman provençal inspiré de l'antique, au même titre que l'église de Saint-Restitut, le prieuré du Val des Nymphes près de La Garde-Adhémar, la Cathédrale Notre-Dame des Doms d'Avignon, la chapelle Notre-Dame d'Aubune à Beaumes-de-Venise et l'église Notre-Dame-du-Lac du Thor.
La décoration inspirée de l'antique (colonnes cannelées, pilastres cannelés, chapiteaux à feuilles d'acanthe, frise de rinceaux, frises d'oves) se concentre sur le chevet et la travée de chœur, la nef étant plus tardive.
Sommaire
Historique
Avant les recherches archéologiques in situ de l'abbé Joseph Sautel, la forme triangulaire du chevet avait donné naissance à toute une série d'hypothèses quant à l'origine de la chapelle. Parmi les plus répandues, il y avait celles d'un ancien temple consacré à Diane, ou d'une construction romaine christianisée ou d'un sanctuaire carolingien.
L'inventeur du site de Vaison-la-Romaine a pu démontrer que cette chapelle était du XIIe siècle[1].
La chapelle Saint-Quenin fit partie de la première liste de monuments historiques français, la liste des monuments historiques de 1840, qui comptait 1034 monuments.
Architecture
Le chevet triangulaire
Chacune des deux faces du chevet triangulaire est ornée aux angles de grandes colonnes cannelées et en son milieu d'un pilastre cannelé.
Colonnes et pilastres sont surmontés de magnifiques chapiteaux à feuilles d'acanthe qui supportent un impressionnant entablement à l'antique avec frise sous corniche.
La frise située sous la corniche est ornée de rinceaux tandis que la corniche elle-même est ornée d'une frise d'oves.
La travée de chœur
Chaque façade de la travée de chœur est ornée de trois pilastres cannelés surmontés d'une frise et d'un entablement à l'antique.
La frise située sous la corniche, très abîmée, n'est pas inspirée de l'antique mais est purement romane : on distingue aux angles de cette frise des personnages romans de facture naïve.
La nef
La nef, plus étroite que la travée de chœur, a été refaite au XVIIe siècle[2] et ne présente aucune décoration extérieure. La façade principale et les façades latérales sont soutenues par de puissants contreforts. La façade principale est surmontée d'un clocher-mur à une seule baie campanaire.
Références
- Jean-Paul Clébert, Guide de la Provence mystérieuse, Éd. Tchou, Paris, 1972, p. 564.
- Serge Panarotto, Chapelles de Provence, Édisud, 2007, p.15
Bibliographie
- Jean-Maurice Rouquette, Provence romane. La Provence rhodanienne. Tome 1, pp. 156-166, Éditions Zodiaque (collection "la nuit des temps" n°40), La Pierre-qui-Vire, 1980 (ISBN 978-2736901387)
Liens externes
- Notice no PA00082181, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
Catégories :- Architecture romane en Provence-Alpes-Côte d'Azur
- Église de Vaucluse
- Monument historique de Vaucluse
- Monument historique classé en 1840
- Patrimoine du XIIe siècle
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