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Poly vinyl pyrrolidone
Poly vinyl pyrrolidone Général Nom IUPAC N-Vinyl-2-pyrrolidone homopolymérisée Synonymes N-Vinyl-2-pyrrolidone homopolymérisée
Poly(n-vinylbutyrolactame)
polyvidone
polyvinylpyrolidone
povidone
PVPNo CAS PVP :
PVPP :No E E1201 SMILES Apparence poudre blanche hygroscopique Propriétés chimiques Formule brute (C6H9NO)n Masse molaire 2.500 - 2.5000.000 g·mol−1 Propriétés physiques T° fusion 110 à 180 °C (Température de transition vitreuse) Solubilité sol dans l'eau, l'acide acétique, l'acide formique, l'alcool, le chloroforme, le dichlorométhane, le glycérol Masse volumique 1,2 g/cm³ Précautions SIMDUT[2],[3] Poly(n-vinylbutyrolactame) :
Produit non contrôlé
Polyvinylpolypyrrolidone :
Produit non contrôléClassification du CIRC Groupe 3 : Inclassable quant à sa cancérogénicité pour l'Homme[1] Écotoxicologie DL50 100 000 mg∙kg-1 rat oral [4] Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire. La forme monomère est cancérigène et très toxique pour la vie aquatique.
Par contre, dans sa forme pure le polymère PVP est quant à lui très sûr et consommable par l’homme car totalement inerte. Comme tel, il est utilisé dans les plasmas sanguins ou comme adjuvant en raison de sa solubilité dans l’eau et les solvants polaires. Son aptitude à former des films est remarquable. Les domaines d’applications sont vastes et vont des produits d’hygiène (shampoing, dentifrice…) au papier pour imprimantes photo et peintures.
Le (on dit communément « la ») PVPP est un polymère organique de synthèse très semblable au PVP mais dont la polymérisation est obtenue en présence d’un alcali (KOH) ce qui a pour effet de rompre le cyle pyrrolidone. Le polymère ainsi obtenu se présente sous forme d’une poudre blanche, il est insoluble dans l’eau et présente une forte affinité pour les polyphénols. Cette propriété est utilisée pour le collage des boissons, car il élimine en particulier les tanins, les acides cinnamiques oxydables ou les quinones issues de leur oxydation ce qui permet de traiter les phénomènes de brunissement, de rosissement, les excès de coloration ou d’amertume.
Il a été utilisé dès 1961 dans le traitement de la bière ; son emploi sur moût et vin (essentiellement blanc et rosé) est autorisée par le règlement CE N°1493/99 à la dose maximale de 80 g.hL-1. Il peut être utilisé comme adjuvant lors de la filtration sur terre. Les vins traités à la PVPP sont interdits pour l’exportation vers le Japon.
Lien externe
- Codex oenologique international OIV
- (en) Luvitec® Accessed August 01, 2008
- (en) [pdf] Kollidon® Accessed November 26, 2007
Références
- ↑ IARC Working Group on the Evaluation of Carcinogenic Risks to Humans, « Evaluations Globales de la Cancérogénicité pour l'Homme, Groupe 3 : Inclassables quant à leur cancérogénicité pour l'Homme » sur http://monographs.iarc.fr, 16 janvier 2009, CIRC. Consulté le 22 août 2009
- ↑ « Poly(n-vinylbutyrolactame) » dans la base de données de produits chimiques Reptox de la CSST (organisme canadien responsable de la sécurité et de la santé au travail), consulté le 25 avril 2009
- ↑ « Polyvinylpolypyrrolidone » dans la base de données de produits chimiques Reptox de la CSST (organisme canadien responsable de la sécurité et de la santé au travail), consulté le 25 avril 2009
- ↑ http://chem.sis.nlm.nih.gov/chemidplus/direct.jsp?result=advanced®no=009003398
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