Centre D'accueil De Demandeurs D'asile

Centre D'accueil De Demandeurs D'asile

Centre d'accueil de demandeurs d'asile en France

Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir CADA.
PaletteDroitEtrangers.png
Introduction
Droit des étrangers (France)
Migration - Immigration (France, UE)
Passeport - Visa (France)
Statut de létranger
Réfugié - Asile (France, UE)
Titre de séjour (France)
Titre de résident
Étranger en situation irrégulière
Vie des étrangers
Permis de travail
Droit de vote des étrangers
Éloignement
Double peine
Centre de rétention administrative
Expulsion - Extradition
Obligation de quitter le territoire
Reconduite à la frontière
Voir aussi...
Regroupement familial - Nationalité
Portail juridique de Wikipédia


Un Centre d'accueil de demandeurs d'asile (CADA) est un foyer ou dispositif hôtelier spécialisé pour lhébergement des demandeurs dasile durant le temps dexamen de leur demande. Depuis le décret du 3 juillet 2001, cest juridiquement un centre d'hébergement et de réinsertion sociale (CHRS). Son fonctionnement est régi par des circulaires émanant du Ministère de lEmploi et de la Solidarité. Il est financé par lÉtat au titre de laide sociale, le contrôle budgétaire est assuré par la DDASS et la gestion est déléguée à une association ou une entreprise choisie au terme dune procédure dappel doffres.


Sommaire

Historique

Origines

En 1973, est créé le « dispositif national d'accueil » (DNA) avec les premiers centres provisoires d'hébergement (CPH) pour accueillir notamment les réfugiés chiliens fuyant le coup d'Etat de Pinochet. En 1975, l'Etat délègue à lassociation France terre d'asile (FTDA) [1] la coordination du dispositif qui concerne également les réfugiés du Sud-Est asiatique (Boat people) et sélargit aux autres origines[2]. Au milieu des années 1980, la capacité de lensemble est de 2500 places environ tandis que le nombre de demandeurs dasile continue daugmenter et que le taux de rejet des demandes dasile par lOFPRA (Office français de protection des réfugiés et apatrides) et la CRR (Commission des recours des réfugiés) continue de croître de manière exponentielle. Les années 1989 et 1990 amorcent une nouvelle accélération de la dynamique de rejet des exilés : les moyens en personnels de lOFPRA sont augmentés de manière à raccourcir les délais de traitement des demandes dasile de quelques années à quelques mois, ce raccourcissement des délais permettra ensuite de justifier linterdiction de travailler de 1991[3].

Tournant de 1991

En 1991, deux circulaires sont promulguées : celle du 26 septembre 1991 qui interdit aux demandeurs dasile de travailler et celle du 19 décembre 1991 qui réserve aux « réfugiés » statutaires le bénéfice des centres provisoires dhébergement (CPH) et qui crée pour les nouveaux venus des centres daccueil pour demandeurs dasile (CADA). La création des CADA est ainsi étroitement liée à linterdiction de travailler édictée par une circulaire ministérielle préparée sous légide du Premier Ministre socialiste, Michel Rocard, puis promulguée par son successeur également socialiste, Edith Cresson, le 26 septembre 1991[4]. Cette politique, intervenant après la chute du Mur de Berlin et lafflux dexilés dEurope de lEst, visait à limiter la venue des demandeurs dasile.

Lun des effets de linterdiction de travailler et de la création connexe des CADA est davoir supprimé la relative indépendance financière, basée sur le travail, des demandeurs dasile ou, pour la grande majorité sans place en CADA, de les avoir transformés en travailleurs clandestins plus facilement exploitables que lorsquils travaillaient légalement. Pour ceux qui sont en CADA, privés de lallocation dinsertion, ils perçoivent en remplacement un pécule dont le montant varie selon les centres, principalement en fonction du type de restauration (individuelle ou collective) et se trouvent dans un rapport infantilisant vis-à-vis de léquipe de léquipe sociale qui leur délivre cet argent de poche.

Laugmentation des places de CADA a été présentée dès cette époque comme une contrepartie à linterdiction de travailler. Cependant, elle na jamais permis de prendre en charge tous les demandeurs dasile : on passe denviron 2 500 places à la fin des années 1980 à 3 500 places à la fin des années 1990, tandis que le nombre annuel de demandes dasile nouvelles est de plusieurs dizaines de milliers par an. En 2000, lEtat finançait 5 000 places de CADA alors que lon dénombrait 40 000 demandes dasile. Dans ce contexte de rareté, le privilège dune place en CADA (absence de loyer et probabilité plus élevée de réussite à la demande dasile), devient un enjeu de convoitise pour les exilés et un enjeu de mobilisation pour les militants[5].

Professionnalisation associative

Lenjeu des CADA dans laction publique relative aux exilés devient central au fur et à mesure les subventions publiques qui leur permettent de fonctionner viennent financer et transformer les associations qui se voient en déléguer la gestion : elles peuvent recruter du personnel dont le rôle se renforce dans lassociation, celle-ci devenant dépendante de ces subventions publiques et des conditions politiques de leur octroi. Largent public est versé au prorata du nombre de demandeurs dasile hébergés, à rais de 24,82par personne (en 2006)[6]. Les places individuelles sont créées sur initiative de chaque DDASS par une procédure dappel doffre départemental. Les associations ou entreprises qui le souhaitent et qui ont une expérience à faire valoir répondent à lappel et sont sélectionnées par lEtat.


Laugmentation du nombre de place en CADA est demandée régulièrement par les associations gestionnaires relayées par la Coordination Française pour le Droit dAsile[7][8] et par leur Ministère de tutelle, le Ministère des Affaires Sociales, notamment sa Direction des Populations et Migrations (DPM) ainsi que par les DDASS. Le nombre de places augmente (1998=3 588 ; 1999=3 781 ; 2000=4 756 ; 2001=5 282 ; 2002=10 317 ; 2003=12 480 ; 2004=15 460 ; 2005=17 470 ; 2006=19424) ainsi que le nombre de CADA (1998=61 ; 1999=63 ; 2000=73 ; 2001=83 ; 2002=151 ; 2003=181 ; 2004=222 ; 2005=245 ; 2006=255) mais lhébergement ne concerne néanmoins pas plus du quart de la population totale des demandeurs dasile.


Du nombre de places financées dépend le nombre de salariés travaillant dans le secteur selon un ratio relativement stable de un salarié pour dix demandeurs dasile hébergés. Ce personnel est composé de travailleurs sociaux diplômés en « économie sociale et familiale », éducateurs spécialisés, assistants sociaux et enfin juristes pour la partie accès à la procédure. Lévolution de ce secteur professionnel dans les CADA est similaire à celle dun assez vaste ensemble dactivités du secteur social et humanitaire qui représente près de 40% des emplois sur le marché du travail associatif au terme dune croissance, durant les années 1980 et surtout 1990, dautant plus spectaculaire que le reste du marché du travail était stagnant voire décroissant. Linterprétation la plus couramment mise en avant de ce gonflement des emplois associatifs dans le secteur social consiste à le rattacher au mouvement plus général de privatisation des services publics, privatisation qui bénéficie, dans le secteur social, à des associations loi 1901 plutôt quà des entreprises commerciales. [9] mais il peut correspondre à une fonctionnalité de "main gauche" de l'Etat dans la conduite de politiques migratoires de plus en plus répressives[10].


Structure

Missions

Daprès la circulaire MES/DPM n° 2000-170 du 29 mars 2000 relative aux missions des centres daccueil pour demandeurs dasile, les missions dun CADA consistent en :

  • Laccueil et lhébergement des demandeurs dasileLors de leur entrée dans le CADA, les demandeurs dasile et leurs familles signent un contrat de séjour et le règlement intérieur du centre présentés dans leur langue : le non respect du règlement peut entraîner de sanction voir l'exclusion du centre. Celui-ci prend en charge les frais de logement, d'alimentation, de dépôt de la demande dasile et de scolarisation des enfants. Il verse une Allocation Sociale Globale (ASG) dont le montant dépend de la composition familiale et du mode de restauration du centre (individuel ou collectif). La durée du séjour est limitée à celle de la procédure devant lOFPRA et, le cas échéant, devant la CNDA[11].
  • laccompagnement administratif, social et médicalDès 1991, les CADA se voient confier la mission daider les demandeurs dasile à faire valoir leurs droits: démarches à la Préfecture pour le titre de séjour, information sur la procédure dasile, constitution du dossier de demande dasile, préparation aux auditions devant lOFPRA et la CRR, soutien médico-psychologique, établissement des dossiers de sécurité sociale et dallocations dinsertion, ouverture de compte bancaire, obtention de titres de transport, réalisation des examens de santé obligatoires, etcDans certains CADA un juriste est recruté pour l'aide à la procédure dasile. Néanmoins, La plupart des travailleurs sociaux ont un niveau de formation assez bas en la matière et se disent souvent désemparés face à cette mission. [12][13].
  • la scolarisation des enfants et lanimation du centre - Le CADA est chargé daider les familles à accomplir les démarches liées à la scolarisation des enfants à partir de trois ans et jusquà seize ans. Il propose des activités diversifiées aux adultes et aux enfants fondées sur le volontariat et soccupe de lapprentissage du français
  • la gestion de la sortie du centre - Le CADA doit veiller au respect du délai de sortie qui est dun mois à compter de la réception de la réponse sur la demande dasile. Il ne peut pas prendre en charge les dépenses occasionnées par les déboutés du droit d'asile : lallocation sociale globale (ASG) est suspendue un mois après la notification de rejet de la demande dasile. La sortie du CADA est un moment difficile pour les intéressés après un séjour prolongé. A cet effet, dès le début et tout au long du séjour, une préparation à la sortie du centre (quelle que soit lissue de la procédure) est faite.... [14]


Organisations

Les types d'associations gérant des CADA sont nombreux et divers : petite association de quartier issue dune mobilisation sociale ; grande entreprise dhôtellerie sociale comptant des centaines de salariés en passant ; association para municipale reflétant une préférence pour la gestion privée des actions de la commune, les référents professionnels du travail social sont très différents. Durant les années 1990, ces associations étaient locales et diversifiées. Le marché sest ensuite concentré au profit de quelques gros opérateurs nationaux ou régionaux notamment la Sonacotra, lAFTAM, France terre d'asile (FTDA) et Forum Réfugiés. En 2005, avec 50 CADA dune capacité totale de 3437 places, la Sonacotra (Adoma) est devenue le premier opérateur public dans ce domaine. Cest en 1999 que le contrat dobjectif signé avec lEtat inscrit pour la première fois laccueil des demandeurs dasile et des réfugiés dans ses missions[15]. Cette grande société parapublique voit en effet sa clientèle historique de ses fameux « foyers Sonacotra » - le travailleur migrant célibataire notamment algérien - diminuer par vieillissement et non renouvellementau risque de menacer le chiffre daffaire de lentreprise[16]. Avec 34 CADA dune capacité totale de 2300 places, lAFTAM est la seconde organisation gestionnaire de centre suivie de France terre d'asile qui gère 30 CADA dune capacité de plus de 2000 places. Forum Réfugiés, pour sa part, gère le fonctionnement d'un Centre de Transit, de 4 Centres d'Accueil pour Demandeurs d'Asile (CADA), d'un Centre Provisoire d'Hébergement (CPH) pour réfugiés statutaires et se trouve, à ce titre, en charge du suivi de 700 personnes en continu[17]. Sonacotra et AFTAM, traditionnels gestionnaires de foyers pour immigrés se sont repositionnées sur ce marché tandis que France terre d'asile et Forum Réfugiés sont des associations, initialement militantes, devenues gestionnaires de CADA.

Types d'hébergement

Deux modalités d'hébergement et d'accueil des demandeurs d'asile sont possible qui font varier considérablement les modalités de gestion des structures correspondantes :

  • L'hébergement en foyerCe type dhébergement permet au service social dêtre sur le lieu de vie des hébergés et ainsi de les voir plus souvent, même pour des questions anodines. Il rend possible dans certains foyers la gestion d'une restauration sur place de type self-service ainsi que l'animation de soirées et l'impulsion de dispositifs d'échanges entre résidents. Cela permet de réduire les risques d'isolement des exilés mais contraint aussi à une vie en collectivité parfois difficile[18].
  • Lhébergement éclatéCe type d'hébergement dissocie le lieu de résidence et les lieux de soutien social[19] : les ateliers, les rencontres avec les travailleurs sociaux, les animations... ont lieu dans des locaux divers et distincts du ou des immeubles dans le(s)quel(s) habitent les demandeurs d'asile. Quand il s'agit de studios ou appartements dispersés dans divers immeubles, l'avantage tient au maintient de l'autonomie, au respect de la vie privée, un processus identitaire plus profitable à la famille, une meilleure intégration et un meilleur rapport avec lenvironnement social extérieur. Mais les risques d'isolement sont plus élevés ainsi que les difficultés pour repérer les cas de détresse.[20]


Politiques publiques

L'État augmente de manière continu et jusqu'à des niveaux sans précédents historiques le nombre de place d'accueil dans les CADA durant deux décennies (1989-2009). Cette politique publique, parallèle à la radicalisation des politiques antimigratoires, a deux principaux effets sur le secteur associatif gestionnaire des CADA : un mouvement de professionnalisation et une transformation des fonctions sociales.

Transformation des associations militantes

La professionnalisation associative liée à l'augmentation des subventions publiques destinées au financement des places de CADA concerne non pas les entreprises commerciales (Sonacotra-ADOMA) ou associations professionnelles dès l'origine (AFTAM)[21] mais les associations originellement militantes changeant de nature par l'effet de cette politique publique : Forum Réfugiés qui passe de moins dune dizaine de salariés à la fin des années 1980 à près de 110 vint ans plus tard[22] ; France terre d'asile voit également ses effectifs multipliés par dix durant le même temps, denviron 40 à plus de 400. Cette croissance salariale modifie les caractéristiques sociologiques de ces organisations.

  • Croissance du salariat, décroissance du bénévolatLa professionnalisation se traduit simultanément par l'augmentation progressive du nombre de salariés et la diminution concomitante et parallèle du nombre de militants bénévoles œuvrant pour les associations concernées. Dans les structures se professionnalisant, le bénévole voit son rôle symboliquement dévalorisé et fonctionnellement marginalisé. Cette double évolution en ciseaux conduit à une inversion des rapports de forces politiques entre les salariés et les adhérents de l'association loi de 1901. Les instances représentatives des adhérents, lAssemblée Générale et le Conseil dAdministration voire en son sein le Bureau perdent de leur influence face au pouvoir des cadres salariés de la structure.
  • Évolution des revendications exprimées par ces associationsAu fur et à mesure de cette évolution financière et organisationnelle, les associations concernées tendent à focaliser leurs actions de communication publique sur l'augmentation du nombre de place en CADA[23] dont dépendent leurs budgets respectifs et à délaisser notamment la revendication du droit des demandeurs d'asile à travailler comme cela se passait avant les circulaires de 1991. De même, ces associations, astreintes par les conditions d'obtention des financements publics, interviennent essentiellement dans l'accès à la procédure d'asile mais s'abstiennent de se mobiliser pour améliorer le sort des déboutés du droit d'asile : les sans-papiers.
  • Modification du champ des mobilisations associatives - Lactivité en centre daccueil de demandeurs dasile (CADA) conduit les travailleurs sociaux à intérioriser les raisonnements des administrations et des juridictions. Or laugmentation du nombre de CADA sur lensemble du territoire français décuple les effets idéologiques du phénomène : près de deux mille salariés, maillent le territoire et le secteur daction publique. Les associations dont la communication publique est la plus développée, pèsent en outre sur le champ des mobilisations sociales de soutiens aux exilés en y défendant les logiques étatiques et en clivant le milieu des solidarités, affaiblissant de ces deux manières sa capacité à résister contre des politiques dont les finalités antimigratoires se sont parallèlement radicalisées[24].

Utilisation sécuritaire du travail social

La loi n°2006-911 du 24 juillet 2006 relative à limmigration et à lintégration, prévoit en son article 95 lintroduction dun nouveau chapitre du Code de laction sociale et des familles (Livre III, Titre IV, Chapitre VIII) relative aux CADA et comportant notamment la création dun système informatique centralisé, géré par lANAEM, de fichages des demandeurs dasile et de suivi des mouvements dentrées et sorties de CADA. Le même article fait obligation aux gestionnaires de CADA de transmettre à lautorité de tutelle lensemble des informations relatives aux demandeurs dasiles.

Renseignée obligatoirement par les gestionnaires de CADA, cette base de données est officiellement destinée à assurer une gestion plus efficace du dispositif national daccueil, une meilleure concordance des besoins et des disponibilités de places daccueil. Cependant, consultable par les DDASS, elle lest aussi par leurs supérieurs, les Préfets à qui ce système fournira une information instantanée sur la localisation des personnes ayant épuisées leurs moyens de recours juridictionnels et susceptibles dêtre arrêtées pour être expulsées. Les deux usages possibles de ce système informatique, son usage « social » et son usage « policier », sont donc susceptibles de coexister. A cet égard le récent décret n° 2007-399 du 23 mars 2007 relatif aux centres daccueil pour demandeurs dasile, en modifiant larticle R. 314-157 du Code de laction sociale et des familles par insertion dune obligation faite aux CADA de transmettre linformation dans le délai dun mois (contre trois pour les centre dhébergement et de réinsertion sociale) met laccent sur la rapidité de transmission pour des motifs qui peuvent être sociaux, gestionnaires et sécuritaires[25]


Bibliographie

  • Dominique Belkis, Spyros Franguiadakis, Edith Jaillardon, En quête dasileAide associative et accès au(x) droit(s), Paris : L.G.D.J. (Droit & Société n°41), 2004, 287 p
  • Marc Bernardot, Loger les immigrés - La SONACOTRA 1956-2006 . Editions Du Croquant, oct 2008.
  • Commission Nationale Consultative des Droits de lHomme (CNCDH), Les conditions dexercice du droit dasile en France, Paris : La Documentation Française, 2006
  • Antoine Decourcelle, Antoine Jullinet, Que reste-t-il du droit dasile ?, Paris : LEsprit Frappeur, 2000.
  • Jérôme Valluy, Rejet des exilés - Le grand retournement du droit de lasile], 2009


Liens externes


Notes et références

  1. DUFOUR Eloise, « Comment sest constitué historiquement et comment a évolué récemment le rôle de France terre d'asile (FTDA) dans le « dispositif national daccueil » ? », TERRA-Ed., "Collection Synthèses", nov. 2006 TEXTE INTEGRAL EN ACCES LIBRE]
  2. VAN ERKELENS Audrey, « Comment est géré un Centre dAccueil de Demandeurs dAsile lorsquil donne lieu à une convention entre lÉtat et une association ou une entreprise ? », TERRA-Ed., "Collection Synthèses", dec. 2005 : Texte intégral en ligne]
  3. Antoine Decourcelle, Antoine Jullinet, Que reste-t-il du droit dasile ?, Paris : LEsprit Frappeur, 2000, p.130.
  4. Circulaire du Premier Ministre NOR/PRM/X/91/00102/60/D du 26 septembre 1991 (JO du 27 septembre 1991).
  5. Antoine Decourcelle, Antoine Jullinet, Que reste-t-il du droit dasile ?, Paris : L'Esprit Frappeur, 2000, p.135-136.
  6. CNCDH, Les conditions dexercice du droit dasile en France, Paris : La Documentation Française (coll. « Les études de la CNCDH »), 2006
  7. CLAUDE Adeline , Droit dasile et action collective - Lexemple de la coordination française pour le droit dasile, Université de Paris X - Nanterre, DEA "Droits de lHomme et libertés publiques », Dir. D. Lochak, 2004, 110 p. TEXTE INTEGRAL EN ACCES LIBRE]
  8. Coordination Française pour le Droit dAsile (CFDA), « Conditions daccueil des demandeurs dasile : lettre au Premier ministre et au ministre des Affaires sociales, du travail et de la solidarité », 7 juillet 2003, http://cfda.rezo.net/Accueil/com-07-07-03.html
  9. Jérôme Valluy, Rejet des exilés - Le grand retournement du droit de lasile], 2009, p.263.
  10. cf. Pierre Bourdieu, « La démission de lEtat », in P. Bourdieu (dir.), La misère du monde, Paris : Seuil (Point), 1993, pp.337-350.
  11. CHRETIN Marion, DELANNOY Marie, , Etude sur les Demandeurs dAsile et les Déboutés du Droit dAsile en Région Parisienne : Accueil, Orientation, Hébergement, Accès aux Soins, Master Professionnel Économie du Développement et Analyse de Projets CERDI, Université dAuvergne, Juin 2005, 102 p. TEXTE INTEGRAL EN ACCES LIBRE]
  12. MARTY Florent , Laide juridique aux demandeurs dasile « hors centres » : condition à la valorisation de la demande dasile ? entre idéal et contraintes pratiques, DESS Développement, coopération et action humanitaire, Paris 1, Dir. J. Valluy, 2003 100 p. TEXTE INTEGRAL EN ACCES LIBRE]
  13. VALLUY Jérôme, Rejet des exilés - Le grand retournement du droit de lasile], 2009, p.252-253.
  14. KOBELINSKY Carolina, « Le jugement quotidien des demandeurs dasile », TERRA-Ed., "Collection Esquisses", fev. 2007 : TEXTE INTEGRAL EN ACCES LIBRE]
  15. BERNARDOT Marc, « De SONACOTRA à ADOMA (1992-2006). Eléments de cartographie des nouvelles institutions de gestion de limmigration et de lintégration », "revue Asylon(s)" n°4, mai 2008 : TEXTE INTEGRAL EN ACCES LIBRE]
  16. BERNARDOT Marc, « De SONACOTRA à ADOMA (1992-2006). Eléments de cartographie des nouvelles institutions de gestion de limmigration et de lintégration », "revue Asylon(s)" n°4, mai 2008 : TEXTE INTEGRAL EN ACCES LIBRE]
  17. Site Web de Forum Réfugiés : http://www.forumrefugies.org/pages/action/hebergement.htm
  18. Gilles Frigoli, « Le demandeur dasile : un « exclu » parmi dautres ?La demande dasile à lépreuve des logiques de lassistance », Revue Européenne des Migrations Internationales, 2004, n°2.
  19. France Terre dAsile (FTDA), « Enquête sur les avantages et les inconvénients du CADA en structure éclatée », octobre 2002.
  20. Gilles Frigoli, Jessica Jannot, « Travail social et demande dasile : les enseignements dune étude sur laccueil des demandeurs dasile dans les Alpes-Maritimes », Revue Française des Affaires Sociales, 2004, n°2.
  21. Mathieu Hély, « Les différentes formes dentreprises associatives », dans : FERRAND-BECHMAN Dan (dir.), Les bénévoles et leurs associationsAutres réalités, autre sociologie ?, Paris : LHarmattan (Logiques Sociales), 2004, pp.175-200.
  22. SANTAMARIA Magalie , La mise en œuvre dune politique publique par des entrepreneurs de cause : Lexemple de la politique dasile et daccueil des réfugiés et lassociation Forum Réfugiés, IEP Aix-Marseille / Univ. Aix-Marseille III, Mém DEA Sc. pol. comparative, Dir. Christophe Traïni, 2002, 118 p. TEXTE INTEGRAL EN ACCES LIBRE]
  23. PENEAU J.P., « Laccueil des demandeurs d'asile, un dispositif sous dimensionné », in Proasile, n°9, novembre 2003.
  24. VALLUY Jérôme, « Laccueil étatisé des demandeurs dasile : de lenrôlement dans les politiques publiques à laffaiblissement des mobilisations de soutien aux exilés. », TERRA-Ed., "Collection Esquisses", fev. 2007 : TEXTE INTEGRAL EN ACCES LIBRE]
  25. VALLUY Jérôme, « Laccueil étatisé des demandeurs dasile : de lenrôlement dans les politiques publiques à laffaiblissement des mobilisations de soutien aux exilés. », TERRA-Ed., "Collection Esquisses", fev. 2007 : TEXTE INTEGRAL EN ACCES LIBRE]


Articles connexes


  • Portail des sciences humaines Portail des sciences humaines
  • Portail de l’humanitaire et du développement Portail de lhumanitaire et du développement
  • Portail des minorités Portail des minorités
  • Portail du droit français Portail du droit français
Ce document provient de « Centre d%27accueil de demandeurs d%27asile en France ».

Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Centre D'accueil De Demandeurs D'asile de Wikipédia en français (auteurs)

Игры ⚽ Нужен реферат?

Regardez d'autres dictionnaires:

Share the article and excerpts

Direct link
https://fr-academic.com/dic.nsf/frwiki/306970 Do a right-click on the link above
and select “Copy Link”