- Celui que le temps a choisi
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Celui que le temps a choisi est le dix-septième volume du manga Kenshin le vagabond.
Résumé par chapitre
Un grand éclat de rire
Hajimé, sans faire de fioritures, utilise sa technique du « gatotsu », et frappe Makoto Shishio au front… mais celui-ci a une protection métallique. Shishio pare une deuxième attaque, et met à terre Hajimé.
Sanosuké intervient, mais est balayé en un instant.
Yumi presse Shishio d'achever les blessés, mais il réplique qu'il veut savourer son triomphe.
Aoshi survient alors.
Un destin encore incertain
Aoshi, qui reconnaît sa défaite face à Kenshin, fait comprendre qu'il veut compenser l'énergie dépensée par celui-ci durant leur combat en se battant contre Shishio. Mais il ne fait pas le poids.
Shishio explique alors que Aoshi et Kenshin sont de la même race, ils mettent leur sabre au service des autres et finissent par choisir la lumière, alors que lui a choisi l'ombre sans hésitation.
Aoshi réplique qu'en tout cas Shishio n'est pas plus fort que Kenshin, qui encore sous le choc se relève.
Les flammes d'un sabre à double tranchant
Kenshin, grièvement blessé, reprend le combat.
Hôji, qui voit cela avec stupéfaction, frissonne de peur. Yumi réalise avec horreur que Shishio se bat à fond depuis déjà quinze minutes, et que grand brûlé ne pouvant réguler la température de son corps il atteint ses limites. Elle demande à Hôji de les arrêter. Celui-ci sort de sous son manteau un fusil, et le jette au loin, disant qu'il croit en Shishio, qui est capable de dépasser ses limites.
Shishio tente d'utiliser à nouveau sa deuxième botte secrète, mais Kenshin pare et Shishio est pris dans l'explosion de son gant.
La phase finale
Profitant de l'ouverture, Kenshin enchaîne cinq techniques, puis disant qu'il ne laissera pas Shishio faire de cette époque une époque où l'on maltraite les faibles effectue la « technique du dragon à neuf têtes ».
Shishio, projeté au loin, se relève, et déclare qu'il va utiliser sa dernière botte secrète, « kagu zuchi ».
Le troisième dragon divin
Kenshin se met en garde battô, et exécute « la technique du dragon divin ». Mais Shishio prévenu par Sōjirō pare, son sabre s'enflamme de la pointe jusqu'à la garde et il s'élance, mais est soudainement comme aspiré. Il comprend que c'est la technique de Kenshin qui a déplacé l'air, provoquant un tourbillon. Kenshin frappe violemment son adversaire avec sa technique.
À Aoiya, Kaoru s'inquiète, et Seijûrô Hiko la rassure en disant que la technique qu'il lui a enseignée est imparable.
Yumi, une preuve d'amour
Shishio, grièvement blessé, s'effondre. Yumi alors s'interpose entre lui et Kenshin, demandant à ce dernier d'avoir pitié de son adversaire. Kenshin baisse son sabre, et Shishio sans hésiter transperce Yumi pour la blesser.
Yumi, mourante, déclare être ravie d'avoir enfin pu aider son maître, et rend son dernier souffle.
Kenshin, enragé, demande comment il est possible d'être heureux en mourant.
Celui qui décidera du destin de la nouvelle ère
Shishio, dépassant ses limites, se relève. Kenshin, épuisé, reste à terre, se disant qu'il a rempli sa mission car il faudra plusieurs années à Shishio pour s'en remettre et recommencer à menacer le pays. Mais il se souvient alors du visage en larmes de Kaoru quand il lui a dit au revoir, et de sa certitude à elle que tous retourneront à Tokyo ensemble. Il se relève encore.
Shishio, soudain, s'embrase totalement, son corps n'ayant pas supporté la température, et disparaît dans les flammes avec un rire démoniaque..
La détermination d'Hôji
Hôji, refusant la défaite de Shishio, dérègle la machine à vapeur de la salle de combat pour qu'elle explose.
Hajimé reste en arrière en disant qu'il a l'habitude de se sortir d'affaire et disparaît dans l'explosion, à la fureur de Sanosuké.
Hôji reprend connaissance et comprend qu'Anji l'a sauvé, ainsi que Sôjirô. Ce dernier décide de partir quelque part, sans savoir où, pour chercher sa vérité. Anji et Hôji décident de se rendre à la police, le premier pour expier ses crimes, le deuxième pour raconter devant un tribunal les tenants du combat, et pourquoi il est nécessaire d'avoir un pouvoir fort.
L'histoire de Kyôto (épilogue 1)
Un mois après le combat décisif, Kenshin, grâce aux soins prodigués par Megumi, est à nouveau sur pieds. L'auberge Aoiya est presque reconstruite.
Chô survient alors, et donne des nouvelles des anciens « dix sabres » qui ont été capturés : Henya surveille les pays asiatiques. Saizuchi est un espion, et aide à négocier avec les pays étrangers. Fuji aude au défrichement à Hokkaidô, et protège le réseau routier. Kamatari va probablement intégrer les services de renseignements pour espionner les pays avancés, en tant que boursière japonaise. Anji a choisi de purger sa condamnation, 25 ans de travaux forcés. Hôji lui s'est suicidé.
L'histoire de Kyôto (épilogue 2)
Hôji, désespéré par son pays qui ne pouvait juger un traître publiquement, puisque toute cette affaire de Shishio est condamnée à rester dans l'ombre, a perdu tout espoir et s'est suicidé. Chô ajoute que Sôjirô est toujours en fuite, et ne sera jamais attrapé. Enfin Iwanbô, inoffensif, a été laissé en paix.
Yahiko demande à Kenshin s'ils ont raison, puisqu'ils ont gagné. Mais celui-ci répond que les générations futures jugeront, et que si gagner est avoir raison il pense comme Shishio. Kenshin ajoute qu'un monde où « les gros poissons mangent les petits » est une hérésie, sans savoir que plusieurs années plus tard le gouvernement lancerait un programme de modernisation qui entraînera le Japon dans une spirale de guerres.
La providence | A-t-il toujours une balafre en forme de croix ?
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