- Caumont (Eure)
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Caumont Administration Pays France Région Haute-Normandie Département Eure Arrondissement Arrondissement de Bernay Canton Canton de Routot Code commune 27133 Code postal 27310 Maire
Mandat en coursMichel Lallemand
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Roumois Nord Démographie Population 1 004 hab. (2008) Densité 167 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 1 m — maxi. 140 m Superficie 6 km2 Caumont est une commune française, située dans le département de l'Eure et la région Haute-Normandie.
Sommaire
Géographie
Le Bas-Caumont est enclavé au bord de Seine entre deux communes de Seine-Maritime (La Bouille et Mauny). Caumont est à la porte de l'agglomération de Rouen.
Toponymie
Attesté sous la forme latinisée Calvimontem au XIIe siècle.
Toponyme médiéval issu du vieux normand cau(f) « chauve » (vieux français chau(f), forme 'chauve' refaite sur le féminin) et de mont (issu du bas latin montem, latin mons), soit « mont chauve », forme équivalente au français central Chaumont.
Histoire
On a mis au jour des vestiges de constructions antiques, des fragments de poterie et des médailles au hameau de la Ronce, près du chemin des Longues Vallées venant de Honguemare, et au hameau voisin de Beauséjour.
Extrait de la notice de M. L. Passy sur le prieuré de Bourg-Achard précisant les détails suivants sur la cure de Caumont : « On désignait alors sous le nom de Touberville un vaste territoire qui comprend aujourd’hui quatre paroisses. En 1175, l’année même où les chanoines se firent donner par Rotrou une charte confirmant leurs biens et leurs droits, Nicolas de la Londe donna à l’église Saint Lô de Bourg-Achard le patronage des églises de Touberville, c'est-à-dire de la Sainte-Trinité (la Trinité de Thouberville), Saint-Ouen (de Thouberville) et de Sainte-Marie de Caumont et la Bouille. Il fit cette donation pour le salut de son corps et de son âme et pour les âmes de son père (Jean de la Londe), de sa mère Isabelle et surtout pour l’entretien et le salut perpétuel de son frère ainé Guillaume, chanoine de Bourg-Achard. Il résigna ses droits entre les mains de Rotrou, avec le consentement de son frère Robert et de sa mère Isabelle ».
Guillaume de la Londe, le chanoine, meurt. On l’ensevelit avec honneurs dans le chapitre de Bourg-Achard. Mais Nicolas grandit et, comme il avait fait cette donation encore jeune et avant qu’il n’ait été créé chevalier, il suscite aux chanoines querelles et procès et cherche à revenir sur sa donation. Gautier, archevêque de Rouen, intervient et Nicolas de la Londe renonce à toutes ses prétentions. Gautier constate les droits du prieuré de Bourg-Achard dans une charte de 1202.
Quelques années après, le différend se renouvelle : il avait été convenu que les chanoines entreraient en possession à la mort d’un certain Philippe, qui tenait le service de l’église or ce Philippe étant mort après Nicolas de la Londe, Jean (fils de Nicolas), se mit violemment en possession de l’église Sainte-Marie de Caumont. Les chanoines de porter leurs plaintes devant l’archevêque de Rouen. En 1223, Jean de la Londe fut condamné. Il ne parut pas cependant accepter franchement cette sentence car c’est seulement en 1239 qu’il se désista de tous droits sur les églises ou chapelles, revenus, terres ou autres possessions qu’il prétendait avoir à Touberville (comprendre ici le pays de Touberville).
En 1290, Guillaume de Flavacourt, archevêque de Rouen, décida que le service divin serait fait et les sacrements administrés dans les deux églises de Saint-Ouen et la Trinité, comme ils l’étaient dans l’église de Caumont ; mais que tous les habitants de Touberville continueraient à être tenus de faire leurs pâques et d’assister aux offices de Pentecôte, de la Toussaint, de Noël et des fêtes de la Vierge dans l’église Sainte-Marie de Caumont.
L’église de Caumont avait été primitivement église paroissiale, puis, peu à peu, les églises de Saint-Ouen et de la Trinité prirent la place et eurent bientôt le rang de paroisse. Le prieur de Bourg-Achard eut alors le droit de présenter un chanoine régulier à ces trois cures. Enfin, la paroisse de Caumont fut démembrée au XVIIe siècle, lorsqu’on érigea en cure la chapelle bâtie à la Bouille, sur la prière et pour le service des seigneurs de Mauni (Mauny).
La famille de la Londe paraît avoir possédé le territoire de Touberville depuis le XIIIe siècle. En 1464, Robert de Graville en avait une partie. Dans un rôle des fiefs dressé en 1540, on voit que le fief de Touberville appartenait alors à Robert Dangerville, prêtre curé de Tresly. Il valait alors 80 Livres et était disputé par Louise de Brézé, dame de la baronnie de Mauni et Louis de Bigars, seigneur de la Londe.
Le territoire de Touberville fut réuni à la terre de la Londe lorsque cette terre fut érigée en marquisat en 1546 (date à prendre avec réserve compte tenu de la typologie du document original). Quant à Caumont, M. Canel dit que les Mallet en furent seigneurs du XVIe au XVIIe siècle sous la suzeraineté des seigneurs de la Londe.
Le présent document a été reproduit dans sa syntaxe d'origine
Temps modernes.
L'armée allemande commença à y construire une usine d'oxygène liquide pour les V2 en 1943-1944[1].
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2001 Michel Lallemand Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : Insee[2])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 591 605 633 759 951 995 1003 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
- Grottes en bord de Seine et anciennes carrières de calcaire qui ont servi à la construction de nombreux monuments normands[3]
Personnalités liées à la commune
Sports et loisirs
Le centre de loisirs RandoParc[4] situé en pleine nature, propose plusieurs activités comme l'accrobranche dans la forêt, la découvert des grottes du bord de Seine en spéléologie et un centre équestre.
Voir aussi
Notes et références
Liens externes
Catégories :- Commune de l'Eure
- Commune membre du Parc naturel régional des Boucles de la Seine normande
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