- Cathédrale Notre-Dame-de l'Assomption-et-Saint-Etienne de Spire
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Cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption-et-Saint-Étienne de Spire
Pour les articles homonymes, voir Cathédrale Notre-Dame, Cathédrale Saint-Étienne et Notre-Dame-de-l'Assomption.Cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption-et-Saint-Étienne Vue générale de l'édifice Nom local Speyerer Dom Latitude
LongitudePays Allemagne Région Rhénanie-Palatinat Ville Spire Culte Catholique romain Type Cathédrale Rattaché à Évêché de Spire (siège) Début de la construction 1030 Fin des travaux 1061
Reconstruite aux XVIIIe et XIXe sièclesStyle(s) dominant(s) Roman Classé(e) Patrimoine mondial (1981) modifier La cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption-et-Saint-Étienne, appelé communément cathédrale de Spire, classée au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO, est l'édifice religieux le plus imposant de Spire, ville allemande de Rhénanie-Palatinat. La basilique à quatre tours et deux dômes est l'un des monuments majeurs de l'art du Saint Empire romain et la plus grande cathédrale de style roman au monde. Elle a été, pendant près de 300 ans, le lieu de sépulture de huit empereurs et rois allemands.
Sommaire
Architecture
La construction fut débutée sous Conrad II vers 1030. Cet empereur fut enterré dans la cathédrale de Spire en 1039. La crypte fut consacrée en 1041. La cathédrale, terminée, fut consacrée en 1061. De 1082 à 1106, elle fut transformée par Henri IV, célébrant ainsi son pouvoir retrouvé au lendemain de l'accalmie de la Querelle des investitures[réf. nécessaire] : c'est un exemple de construction romane des bords du Rhin. Elle est le fruit de l'influence entre la tradition de l'architecture carolingienne et ottonienne (deux importants massifs, le chœur et le corps occidental, qui s'opposent) et de l'art roman lombard (lésènes, arcades, arcatures, galeries, loggias)[1].
À l'époque du roman tardif allemand (fin du XIIe, début du XIIIe siècle), on ajouta des coupoles dans ses tours[2].
La crypte est l'une des plus vastes de l'ère romane. Elle est notamment le tombeau de Rodolphe de Habsbourg.
Au cours de son histoire, le sanctuaire fut détruit à plusieurs reprises, plus ou moins complètement. Elle subit plusieurs reconstructions et restaurations.
Dimensions
- Longueur : 134 m
- Hauteur de nef : 33 m
- Largeur : 37,62 m
- Hauteur de la tour est : 71,20 m
- Hauteur de la tour ouest : 65,60 m
Histoire
C’est à l’abbaye de Spire qu’Agnès d'Aquitaine prit le voile en 1062, après le conflit avec la papauté. Le 27 décembre 1146, Bernard de Clairvaux est venu à Spire prêcher la deuxième croisade devant l'empereur Conrad III, qui, séduit par l'homme, s'est aussitôt croisé.
La cathédrale de Spire eut à souffrir de nombreux incendies, notamment en 1137, en 1159. En 1689, les troupes de Louis XIV endommagèrent gravement cette église qui finit par brûler le 31 mai 1689. La reconstruction se fit entre 1758 à 1777.
La Révolution française passa par là et conduisit une nouvelle fois à la ruine de la cathédrale. L'évêque de Mayence Joseph Ludwig Colmar réussit à sauver de la cathédrale. La reconstruction se fit, une nouvelle fois, entre 1818 et 1821. L'intérieur fut peint par ordre de Louis Ier de Bavière (1846-1854). Une restauration complète fut entreprise de 1957 à 1961 avec élimination d'une grande partie des peintures intérieures. La cathédrale Notre-Dame de Spire est marquée par une alternance de pierres de différentes couleurs, un peu comme on peut le voir à Payerne, monument roman contemporain et d'inspiration proche.
Notes
Galerie
Liens externes
- Vue satellite de la cathédrale sur WikiMapia
- (de) Cathédrale de Spire
- (fr) Fiche sur le site Structurae
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