- Casseurs de Pub
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Casseurs de pub
Casseurs de pub {{{nomorigine}}} Pays France Langue(s) Français Périodicité Annuelle Genre Opinion Diffusion 43 000 ex. () Date de fondation 1999 Ville d’édition Lyon Directeur de publication Vincent Cheynet Rédacteur en chef Vincent Cheynet ISSN 1767-0187 Casseurs de pub Casseurs de pub est une association à but non lucratif qui publie une revue annuelle. La revue est diffusée en kiosque et par abonnement à 43 000 exemplaires sur tout le territoire français. Depuis 2005, la publication de la revue Casseurs de pub consiste en un dossier annuel joint au journal mensuel La Décroissance.
Revue et association se veulent libres et indépendantes : c'est pourquoi la revue ne comporte pas de publicité, dont la présence apparaîtrait comme contradictoire avec son propos.
La revue est illustré, entre autres, par des dessins de Lefred-Thouron, Colcanopa[1], Piccolo, Pierre Druilhe, Andy Singer, Raoul Anvélaut, Ward Sutton.
Sommaire
Les idées
Le but est de mener un « combat non-violent fondé sur l’argumentation » contre la publicité. Casseurs de pub défend les droits de l'Homme, la démocratie, la non-violence, la décroissance durable, les valeurs républicaines, humanistes, combat toutes les formes de discrimination et de totalitarisme. Casseurs de pub assure que ces valeurs doivent ne pas être de simples marchandises. Ces idées sont aux antipodes des valeurs que diffuserait la publicité, qui seraient « le fric, la compétition et la loi du plus fort ».
L'idéologie de casseurs de pub est l'arrêt, ou au moins la réduction, de la publicité qui est vue comme une « machine à casser ». Les arguments sont multiples, on peut citer pèle-mêle que « la publicité détourne le sens originel des mots [...] dans leur slogans », détruisant l'écologie en favorisant la consommation, la distribution de tracts et la grande distribution[2]. La publicité n'est pas la seule visée, les médias (vecteurs de diffusion) sont également la cible. Patrick Le Lay, président directeur général de la chaîne de télévision TF1, donna un exemple parfait de ce que condamne Casseurs de pubs : il avait en effet déclaré que son travail consistait à « vendre le temps de cerveau disponible [des téléspectateurs] à Coca-Cola ».
Les campagnes
Afin de faire parler de leurs causes, les Casseurs de pub organisent des campagnes et participent à quelques manifestations. La liste des campagnes ci-dessous n'est pas exhaustive mais ce sont là les principales.
Journée sans achat
Jugeant que « la société de consommation est aveugle » et en reprenant les thèmes de la décroissance, à savoir « qu'il n’y a pas de croissance et de développement économique infinis possibles sur une planète dont les ressources sont limitées »[3], Casseurs de pub participe activement à la journée sans achat. Cette manifestation est internationale, des évènements ont été organisés à cette occasion dans de nombreuses villes en France : Amiens, Bordeaux, Chambéry, Grenoble, La Rochelle, Montpellier, Rennes, Saint-Genis-Laval (sud de Lyon), Toulouse.
Rentrée sans marque
L'association se mobilise également contre les pratiques des industriels qui élaborent des mallettes pédagogiques et des kits gratuits contenant des publicités pour leurs produits. Cette manifestation se fait notamment à travers une lettre ouverte que tout le monde est invité à envoyer à son député (54 avaient déjà alerté le gouvernement à ce sujet) afin d'interdire la rentrée des publicitaires dans les écoles.
La fin de la Formule 1
Chaque année est organisée une manifestation afin de demander « de supprimer le Grand Prix de France de formule 1 » avançant comme principal argument que « la tenue du Grand Prix de formule 1 alors que s’engage la déplétion mondiale de l’extraction du pétrole est aujourd’hui inadmissible »[4]. En 2006, par exemple, des militants étaient partis de la tour Eiffel pour se rendre à l'Hôtel Matignon et déposer un courrier au Président de la République et au Premier ministre.
Semaines sans télé
La démarche de la semaine contre la télévision vise à faire prendre conscience aux citoyens qu'il s'agit d'un objet « polluant à fabriquer, polluant à faire fonctionner, puis polluant comme déchet ». Mais la télévision est la cible des Casseurs de pub car elle est le principal vecteur de la publicité, en effet chaque Français la regarde en moyenne 3h30 par jour.
Pacte contre Nicolas Hulot
L'association lance un pacte contre Nicolas Hulot pour dénoncer les « écotartuffes médiatiques »[5].
Comité éditorial de la revue
- Éditeur : Association casseurs de pub
- Directeur de la publication : Vincent Cheynet
- Administrateur : Bruno Clémentin
- Correctrice : Anne Garcin-Marrou
- Dessinateurs : Piccolo, Pierre Druilhe, Andy Singer, Raoul Anvélaut, Ward Sutton
Notes et références
Voir aussi
Liens internes
- Antipub
- Adbusters
- Détournement publicitaire
- Logiciels antipub
- S!lence
- Les Amis de la Terre
- Décroissance (économie)
Liens externes
- (fr) Site de l'association et de la revue Casseurs de pub
- (fr) Catégorie Anti-publicité de l’annuaire dmoz
- « Stopub : analyse provisoire d'un rhizome activiste » de André Gattolin et Thierry Lefebvre dans « Multitudes ».
- « Y a-t-il véritablement un mouvement antipub ? » de no_burn dans Indymédia.
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