- Casimir Oberfeld
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Casimir Oberfeld (né à Lodz Pologne le 16 novembre 1903, déporté par le convoi n° 63 au départ de Drancy le 17/12/1943[1], mort en janvier 1945 en déportation à Auschwitz est un compositeur célèbre pour avoir écrit des chansons à succès pendant les années folles, des musiques d'opérettes, et des musiques de films.
Sommaire
Carrière
Installé en France, Casimir Oberfeld a composé pour des artistes célèbres comme Fernandel et Mistinguett. Ses premières compositions, dans les années 1920, sont chantées par Alibert et Georges Milton. Il écrit La femme est faite pour l'homme, pour Arletty en 1932, puis C'est vrai pour Mistinguett en 1933.
En 1939, il compose deux chansons à succès. Félicie aussi, popularisée par Fernandel, et Paris sera toujours Paris pour Maurice Chevalier. Il travaille avec plusieurs paroliers dont Albert Willemetz, Charles-Louis Pothier, Roger Pujol et Jean Manse.
Il compose aussi des opérettes, comme La Pouponnière (1932), Cœurs en rodage (1935), La Margoton du bataillon (1937, adaptation d'un film de 1933) dont un des airs aura sans doute inspiré le compositeur de Maréchal, nous voilà[2] et Le rosier de Madame Husson (1937). Alors que le cinéma devient parlant, il signe la musique d'une soixantaine de films dont Un de la légion (1936), Barnabé (1938), Le Schpountz (1938), Raphaël le tatoué (1938), Fric-Frac (1939), etc.
Déporté au camp de concentration d'Auschwitz et y meurt en janvier 1945.
Opérette
- 1938 : La Féerie blanche revue opérette de Casimir Oberfeld, livret Louis Verneuil, lyrics André Hornez, Théâtre Mogador
Filmographie partielle
- 1930 : Méphisto de Henri Debain et Georges Vinter
- 1930 : Le Roi des resquilleurs de Pierre Colombier
- 1931 : Un homme en habit de René Guissart
- 1932 : Le Rosier de madame Husson de Dominique Bernard-Deschamps
- 1935 : Ferdinand le noceur de René Sti
- 1935 : Le Bébé de l'escadron de René Sti
- 1936 : Un de la légion de Christian-Jaque
- 1936 : Le Mari rêvé de Roger Capellani
- 1936 : Avec le sourire de Maurice Tourneur
- 1937 : Les Dégourdis de la 11e de Christian-Jaque
- 1937 : Salonique, nid d'espions de Georg Wilhelm Pabst (uniquement compositeur de la chanson)
- 1937 : Vous n'avez rien à déclarer ? de Léo Joannon
- 1938 : Le Schpountz de Marcel Pagnol
- 1938 : Barnabé de Alexandre Esway
- 1938 : Ernest le rebelle de Christian-Jaque
- 1938 : Tricoche et Cacolet de Pierre Colombier
- 1939 : Fric-Frac de Maurice Lehmann et Claude Autant-Lara
- 1939 : Les Cinq Sous de Lavarède de Maurice Cammage
- 1939 : Raphaël le tatoué de Christian Jaque
- 1940 : Monsieur Hector de Maurice Cammage
Notes et références
- http://bdi.memorialdelashoah.org/internet/jsp/core/MmsRedirector.jsp?id=43555&type=VICTIM# Source : Mémorial de la Shoah,
- lire en ligne (page consultée le 24 décembre 2008)], dans Myriam Chimènes (dir.), La vie musicale sous Vichy, Éditions Complexe – IRPMF-CNRS, coll. « Histoire du temps présent », 2001, 420 p. (ISBN 2870278640 et 978-2870278642) [présentation en ligne], p. 71-72, note 5 : « [...] Informer également M. Courtioux que dans cette même œuvre notre Conseil a trouvé une réminiscence de La Margoton du bataillon d'Oberfeld. La déclaration a été enregistrée sous l'entière responsabilité de M. Courtioux. » Nathalie Dompnier, « Entre La Marseillaise et Maréchal, nous voilà ! quel hymne pour le régime de Vichy ? », p. 69-88, [
Catégories :- Compositeur français de musique de film
- Naissance en 1903
- Décès en 1945
- Compositeur victime du nazisme
- Mort en camp de concentration
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