- Caméos d'Alfred Hitchcock
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Caméos d'Hitchcock
Les caméos d'Alfred Hitchcock sont réputés. En effet, le réalisateur avait pour habitude d'apparaître de façon fugace et variée dans ses propres films.
Sommaire
Liste des caméos d'Alfred Hitchcock
- Les Cheveux d'or (The Lodger - 1926) : Alfred Hitchcock apparaît deux fois
- au début du film, assis de dos dans le bureau d'un journal.
- Puis durant les dix dernières minutes, le deuxième badaud, qui porte une casquette, en partant de la droite, lorsque la police arrête le colocataire.
- Laquelle des trois ? (The farmer's wife - 1928): un spectateur trapu en chapeau melon et pardessus clairs, aligné devant la meute de chiens, au départ de la chasse à courre. On le voit tête baissée. (identification incertaine)
- Chantage (Blackmail - 1929) : assis de face, sur la gauche, dans le métro, un attaché-case sur les genoux et un livre dans les mains, il est perturbé par un enfant qui l'empêche de lire tranquillement.
- Meurtre (Murder - 1930) : à la 60e minute, il passe dans la rue devant la maison du meurtre.
- À l'est de Shanghai (Rich and Strange - 1932)
- Numéro dix-sept (Number Seventeen - 1932)
- Le Chant du Danube (Waltzes from Vienna - 1934)
- L'Homme qui en savait trop (The Man who Knew Too Much - 1934)
- Les 39 marches (The 39 Steps - 1935) : à la 7e minute, dans la rue, il croise Robert Donat et Lucie Mannheim qui sortent du théâtre et montent dans le bus.
- Quatre de l'espionnage (The Secret Agent - 1936): en habit clair, dans l'arrière-plan, parmi les passagers, il débarque de la Suisse en même temps que le héros Ashenden.
- Agent secret (Sabotage - 1936): un passant à silhouette massive avec imperméable et chapeau clairs s'éloignant de dos, sur le trottoir. Il s'écarte pour laisser passer Verloc qui vient de sortir de la voiture pour regagner son domicile. (difficile à repérer)
- Jeune et innocent (Young and Innocent - 1937) : photographe de presse avec casquette (sa corpulence contrastant avec l'appareil de photo minuscule qu'il tient dans une main) en attente à la sortie du tribunal.
- Une femme disparaît (The Lady Vanishes - 1938) : avance de profil, chapeau d'une main et une valise (de taille ridicule) dans l'autre, fumant une cigarette et haussant des épaules, à la fin du film, sur un quai de métro à Victoria Station à Londres.
- La Taverne de la Jamaïque (Jamaica Inn - 1939)
- Rebecca (Rebecca - 1940) : vers la fin du film, il passe derrière George Sanders et le policeman qui l'a interpellé.
- Correspondant 17 (Foreign Correspondent - 1940) : à la 5e minute, il lit le journal dans la rue, lorsque qu'il croise Joel McCrea quittant l'hôtel.
- Soupçons (Suspicion - 1941) : à la 45e minute, il poste une lettre.
- Joies matrimoniales (Mr. and Mrs. Smith - 1941) : il croise Robert Montgomery dans la rue, en face de son immeuble.
- Cinquième Colonne (Saboteur - 1942) : Pour le tournage de sa petite scène il demande à Carol Stevens, sa secretaire de l'époque, de jouer ce qu'il a mis au point. Norman Lloyd, l'interprète du saboteur, se souvient : « Ils devaient jouer des sourds et muets marchant dans la rue. Hitchcock devait utiliser la langue des signes et Stevens devait le gifler en retour car il lui aurait fait une proposition peu convenable »[1]. La scène est alors tournée mais n'est pas retenue car les dirigeants du studio ne trouvent pas correct de donner une telle image des personnes handicapées[1]. Il se résigne finalement à faire une simple apparition visible à la 55e minute dans une rue de New York lorsque la voiture des comploteurs s'arrête près d'un kiosque à journaux.
- L'Ombre d'un doute (Shadow of a Doubt - 1943) : à la 5e minute, dans le train pour Santa Rosa, de dos, il joue aux cartes (sa main contient tous les piques).
- Lifeboat (Lifeboat - 1943) : en photo (silhouettes avant, après) dans la publicité pour un régime amaigrissant Reduco (il en suivait un au moment du tournage) d'un journal trouvé dans le canot de sauvetage et lu par William Bendix.
- La Maison du docteur Edwardes (Spellbound - 1945) : vers la 40e minute, il sort de l'ascenseur bondé de l'Empire Hotel, en fumant un cigare et avec un étui à violon.
- Les Enchaînés (Notorious - 1946) : à la 60e minute, invité, à la grande réception organisée chez Alex Sebastian, il boit du champagne (clin d'œil : dans la cave, le MacGuffin est dissimulé dans des bouteilles de Pommard 1934).
- Le Procès Paradine (The Paradine Case - 1947) : il descend du train à Cumberland Station, portant sous le bras droit un étui à violoncelle.
- La Corde (The Rope - 1948):
- au tout début du film, après le générique, il traverse la rue; (il apparait néanmoins une incertitude quant à cette apparition, en effet, la séquence du début étant filmée de la fenêtre des 2 jeunes meurtriers et donc d'assez loin, il n'est pas absolument sûr que cela soit Hitch' qui passe dans la rue.
- vers la fin, une enseigne au néon clignotante à travers la baie vitrée, toute à droite, reproduit le profil célèbre de la série télévisée.
- Les Amants du Capricorne (Under Capricorn - 1949) : Alfred Hitchcock apparaît deux fois
- lors de la réception donnée par le gouverneur, de dos, tête légèrement tournée, sur le côté de l'écran (de l'autre un soldat en uniforme rouge), en haut-de-forme et habit clair.
- puis sur les marches de l'escalier du palais du gouverneur, posté en arrière-plan: habit noir et haut-de-forme clair. Un attelage passe au premier plan.
- Le Grand Alibi (Stage fright - 1950) : marche nu-tête dans la rue et se retourne sur Jane Wyman qui est passée en parlant toute seule.
- L'Inconnu du Nord-Express (Strangers on a Train - 1951) : à la 5e minute, à la gare de Metcalf, il s'apprête à monter dans le train avec un étui à contrebasse, tandis que Farley Granger en descend avec une valise.
- La Loi du silence (I Confess - 1953) : à la fin du générique, au début du film, sa silhouette traverse le haut d'un grand escalier de rue.
- Le Crime était presque parfait (Dial M for Murder - 1954) : à la 13e minute, faute de pouvoir apparaître en mouvement dans une intrigue presque entièrement en huis clos, il fait tout de même une apparition statique, sur la photo de classe collée au mur, que Tony Wendice montre au prétendu capitaine Lesgate, parmi les anciens élèves attablés en compagnie dudit Wendice et de C.A. Swan. Il est attablé de profil à droite, la tête tournée vers l'objectif.
- Fenêtre sur cour (Rear Window - 1954) : au début du film, dans l'appartement du pianiste, il remonte la pendule.
- Mais qui a tué Harry ? (The Trouble with Harry - 1955) : vers la 20e minute, il passe rapidement sur la gauche de l'image, devant la limousine de l'acheteur de tableaux, à l'exposition en plein air de John Forsythe.
- La Main au collet (To Catch A Thief - 1955) : à la 10e minute, Cary Grant, en fuite et monté dans un bus, se retrouve assis sur la banquette du fond, entre le réalisateur, à sa droite, l'air sévère, qu'il regarde avec méfiance et une cage aux oiseaux à sa gauche qu'une vieille dame, assise à droite, regarde intriguée.
- L'homme qui en savait trop (The man who knew too much - 1956) : à gauche de l'écran, de dos, dans la foule qui regarde des acrobates au marché de Marrakech.
- Le Faux Coupable (The Wrong Man - 1956) : il parle dans le prologue (c'est le seul film où il parle). [Il passe, venant de la gauche, derrière Henry Fonda attablé pour manger, le regard tourné et baissé vers lui. Cette scène a été supprimée pour conserver au film un aspect documentaire].
- Sueurs froides (Vertigo - 1958) : à la 11e minute, il passe devant l'entrée du chantier naval, portant un étui à clairon.
- La Mort aux trousses (North by Northwest - 1959) : à la 3e minute, juste après le générique, il court pour rattraper un autobus qui referme ses portes sous son nez.
- Psychose (Psycho - 1960) : à la 6e minute, à travers la baie vitrée du bureau où travaille Marion Crane, on le voit de trois-quarts se tenir sur le trottoir, coiffé d'un chapeau texan.
- Les Oiseaux (The Birds - 1963) : au début du film, il sort de l'oisellerie avec deux Scottish Terriers en laisse (les siens, pour l'anecdote) et croise Mélanie qui y entre.
- Pas de Printemps pour Marnie (Marnie - 1964) : à la 5e minute, sort de sa chambre d'hôtel, pénètre dans un couloir après que Marnie y est passée.
- Le Rideau déchiré (Torn Curtain - 1966) : à la 4e minute, assis dans le hall de l'Hôtel d'Angleterre, il berce un bébé sur ses genoux. Dans un second plan, immédiatement après, le bébé n'est plus là et Hitchcock essuie son pantalon. On est supposé deviner pourquoi !
- L'Étau (Topaz - 1969) : à la 30e minute, il est poussé sur un fauteuil roulant à l'aéroport par une infirmière (qui n'est autre que Peggy Robertson, son assistante de longue date), se lève sans difficulté pour serrer la main d'un homme, et disparaît du champ.
- Frenzy (Frenzy - 1972) : à la 3e minute, chapeau melon sur la tête, près du parapet de la Tamise (où flotte un corps), en retrait de la foule qui écoute un discours politique auquel il semble indifférent. Il fait partie des curieux qui essaieront de voir le cadavre repêché.
- Complot de famille (Family Plot - 1976) : à la 41e minute, le profil de sa tête et une de ses mains levée apparaissent en ombre chinoise derrière la porte vitrée du bureau des "Certificats de naissances et décès" (département des statistiques démographiques).
Apparitions posthumes
- Psychose II (Psycho II - 1983) : dans une chambre vide du motel Bates, l'ombre de la silhouette d'Hitchcock apparaît furtivement sur un placard avant que la lumière ne la fasse disparaître.
Voir aussi
Notes et références
Liens externes
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