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Calce
DétailAdministration Pays France Région Languedoc-Roussillon Département Pyrénées-Orientales Arrondissement Perpignan Canton Saint-Estève Code commune 66030 Code postal 66600 Maire
Mandat en coursPaul Schramm
2008-2014Intercommunalité Communauté d'agglomération Perpignan Méditerranée Démographie Population 225 hab. (2007) Densité 9,5 hab./km² Gentilé Calçois Géographie Coordonnées Altitudes mini. 54 m — maxi. 330 m Superficie 23,77 km2 Calce est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Orientales et la région Languedoc-Roussillon.
Ses habitants sont appelés les Calçois.
Sommaire
Géographie
Accès
Hydrographie
Géologie
Toponymie
Économie
Histoire
Deux lieux historiques se partagent le territoire de Calce
L'un concerne le village lui-même, dont le témoin primitif est la chapelle préromane, en ruines, de Saint-Paul-le-Vieux ; première mention du territoire de Calce en 843, comme jouxtant celui de Baixas.
L'autre est le château des Fonts, à 3 km environ du village, siège d'une seigneurie, dont le site est mentionné en 898 et 915. Une chapelle romane inscrite à l'inventaire des Monuments historiques y attend sa restauration.
En 1072, un acte juridique nomme la « villa » Calce : ce terme peut laisser supposer que Calce était habité. Les mentions de Calce sont plus nombreuses à partir du XIIIe siècle, et le château du village date de cette époque.
D'autres lieux-dits sont également d'intérêt historique :
- la Padrere, carrière de marbre exploitée au Moyen Âge, qui se niche aujourd'hui à proximité d'une usine aux allures futuristes ;
- à Cavanach enfin (vallée de l'Agly), une grange appartenait à l'abbaye de Jau (abbaye à vocation hospitalière située au col de Jau, dite aussi de Clariana).
Rappelons enfin que de nombreux toponymes, dont celui de Cavanach, témoignent d'une origine beaucoup plus ancienne que le Xe siècle. La plaine de Cavanach était traversée par la voie romaine du Fenouillèdes, qui franchissait l'Agly au gué de Sainte-Colombe (village disparu, situé à l'aplomb de l'ermitage N-D de Cases de Pene).
Les Fonts et le mas de la Dona étaient situés sur un chemin de transhumance, un cami ramader, très fréquenté dès le Haut Moyen Âge, qui dirigeait les troupeaux de la Salanque au Conflent (vallée de Molitg).
Le nom de Calce semble procéder d'un terme désignant la chaux, exploitée depuis toujours dans les environs par combustion de la roche calcaire.
Citons rapidement quelques grandes familles qui se succédèrent comme seigneurs tutélaires de Calce au fil des siècles.
La famille de SO
Tire son nom du lieu de SO dans le Donnezan, qu'elle avait reçu des mains de Jacques le conquérant en 1266. Le château de SO, aujourd'hui Usson, se dresse aujourd'hui encore fièrement au-dessus de ce village. À la suite d'un choix politique difficile entre roi d'Aragon et roi de Majorque, Calce sera vendu à la famille VERNYOLA, qui le gardera de 1370 à 1432.
La famille du VIVIER
A la mort sans héritier direct du dernier Vernyola, c'est un gendre qui en héritera, Pierre du Vivier. Cette famille assurera la tutelle du village de 1432 à 1665, et réunira sous son nom les fiefs de Calce, Maureillas et de Saint-Martin-du-Fenouillar.
La famille d'OMS
Très ancienne famille catalane, alliée avec la famille del Vivier par mariage depuis 1630. C'est un cousin de la dernière héritière du Vivier, Thadée d'Oms, qui est déclaré héritier de Calce, après accord en 1665.
Antoine Thadée Pierre d'Oms, seigneur de Château Roussillon, Calce et Maureillas sera Viguier du Roussillon et du Vallespir en 1751 Scandale et romanesque
Joseph Marie Augustin d'Oms meurt lors d'un duel à Perpignan, le 13 septembre 1789, pour soutenir l'honneur de sa compagne illégitime : Anne Antoinette, sa fille bâtarde d'une liaison tenue secrète, meurt en 1863 ; ses héritiers partageront le principal des propriétés de Calce entre 44 acquéreurs du village : la petite propriété rurale de Calce est née de ce démantèlement.
La famille des FONTS
L'abbaye de Lagrasse gardera la suzeraineté de la seigneurie des Fonts de 1119 jusqu'à la Révolution.
Les titulaires en seront la famille des Fonts de 1270 à 1396, puis la famille de Pobols, originaire du Termenès, et plus précisément du château de Segure (près de Tuchan), dont les ruines demeurent bien visibles au sommet de cet ancien volcan.
Par stratégie maritale, cette seigneurie retombera entre les mains de la famille d'Oms, à savoir en 1777 Antoine Thadée d'Oms, le viguier du Roussillon.
Source : G et P. M, Calce, Histoire, histoires
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2001 réélu en 2008[1] Paul Schramm DVG Démographie
Évolution démographique
(Source : Insee[2],[3])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 150 135 116 124 161 185 225 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
Le château de Calce, situé au-dessus du village, partiellement ruiné, présente une enceinte rectangulaire et les restes d'un donjon de forme carrée, on date les vestiges du XIIe siècle, mais certaines de ses parties pourraient remonter au Xe siècle.
L'église paroissiale Saint-Paul, datée du XVe siècle.
L'ancienne église Saint-Paul (XIIe et XIIIe siècles), aujourd'hui en ruines, il s'agit d'un édifice roman à nef unique et doté d'une abside en demi-cercle.
La chapelle Sainte-Marie de les Fonts (XIe et XIIe siècles), située à 2 km au sud de Calce. Les Fonts fut une paroisse à part entière au Moyen Âge et appartenait à l'Abbaye de Lagrasse. La petite église romane est aujourd'hui incluse dans un mas.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Liens internes
Liens externes
Sources
Bibliographie
Notes
- Liste des maires élus en 2008, consultée le 22 juillet 2010 Préfecture des Pyrénées-Orientales,
- Calce sur le site de l'Insee
- Historique des populations par commune depuis le recensement de 1962 (fichier Excel), mis à jour en 2010, consulté le 21 juillet 2010 Insee,
Étape
Précédé par
BaixasRoute du vin en Roussillon
Suivi par
Estagel ou Cases-de-PèneCatégories :- Commune des Pyrénées-Orientales
- Arrondissement de Perpignan
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