- COTAM 0001
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Avion présidentiel du président de la République française
L'avion présidentiel du président de la République française fait partie de la flotte de l'Escadron de transport, d'entraînement et de calibration 00.065, ETEC 65, couramment appelé de son nom de tradition « GAEL ».
Selon les époques, plusieurs avions ont servi au transport du président de la République française (voir article Escadron de transport, d'entraînement et de calibration).
Les vols sont identifiés sous l'indicatif COTAM « 0xy », le COTAM 0001 étant réservé au Président de la République française, le COTAM 0002 à un président étranger.
Sommaire
Vols « historiques »
Le 7 mai 1971, le Concorde emporte le président de la République française Georges Pompidou. C’est la première fois qu’un chef d’État utilise un prototype pour effectuer un voyage officiel. Durant ce vol, le président Pompidou donne une interview en direct au micro de l’ORTF, dans laquelle il a dit : « Je suis frappé par la stabilité de l’appareil à plus de deux milles kilomètres à l’heure. Je ne m’en apercevrai même pas, tant le vol est calme, doux et silencieux, si je ne voyais pas les côtes de France au loin, qui défilent devant nous à une vitesse extraordinaire. À tout le personnel de l’Aérospatiale, des ingénieurs aux techniciens et à tous les travailleurs, je voudrais dire, pour la joie qu’ils me donnent aujourd’hui, de tout cœur merci ».
À partir de 1981 jusqu’en 1995, après un voyage du président de la République française François Mitterrand en Chine avec l'avion subsonique, tous les voyages présidentiels lointains ont été effectués en Concorde. Celui-ci était aménagé en bureau et chambres à coucher dans la cabine avant, la cabine arrière étant réservée aux invités. Une photocopieuse était installée en cabine arrière.
De même, un système de cryptage des communications dites « sensibles » était installé avec un téléphone vers le bureau du président. Un pilote spécialiste radio était embarqué pour s’occuper des communications présidentielles.
Lors d'une visite du site spatial de Kourou en Guyane, l'avion présidentiel connut une avarie : après deux demi-tours au sol pour des problèmes de train avant, François Mitterrand dut changer d'appareil. (en plus, ce jour-là, le lancement de la fusée Ariane échoua et la fusée dut être détruite pour mauvaise trajectoire).
Depuis le 3 juillet 2009, Nicolas Sarkozy dispose d'un Falcon 7X, baptisé Carla One par les aviateurs de l'Armée de l'air[1], en référence à son épouse Carla Bruni et à l'avion présidentiel américain Air Force One. Un second appareil identique devrait être livré ultérieurement. Chaque appareil est estimé à 50 millions d'euro pièce[2]. En 2010, un Airbus A 330-200 d'Air Caraïbes remplacera les deux Airbus A319-CJ après un réaménagement d'environ 176 millions d'euros[3].
Dans le futur
En même temps que le renouvellement de la flotte de l'ETEC, le ministère de la Défense, via la DGA, envisagerait l'achat d'occasion d'un Airbus pour le transformer en avion présidentiel, un « Air Force One » à la française. Cet appareil est un Airbus A330-200 de la compagnie Air Caraïbes qui dessert les Antilles à partir de la métropole. Il est immatriculé F-OPTP. Si l'affaire se conclut, l'avion serait repeint et entièrement réaménagé pour son nouvel usage. Son exploitation sera confiée à l'armée de l'air. Le coût de ce renouvellement, estimé a 180 million d'euros est pris en charge par le budget de la Défense. Son aménagement intérieur est confié à une entreprise de la "Airbus Valley" à Blagnac[4].
Notes et références
- ↑ Jean Guisnel, « Le nouvel avion de Nicolas Sakozy », sur lepoint.fr, 9 juillet 2002.
- ↑ Laurène Després - Le gouvernement va recevoir son premier Falcon 7X sur lepost.fr
- ↑ serumdeliberte.blogspot.com
- ↑ « Voici les "Sarko-One" et "Carla-One" » publié le 13 juillet 2009 par La Dépêche du Midi
Articles connexes
- Transport aérien des chefs d'État
- Moyens de transport du président de la République
- Escadron de transport, d'entraînement et de calibration
- Portail de l’aéronautique
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