- Bureau des Recherches Géologiques et Minières
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Bureau de recherches géologiques et minières
Créée le 23 octobre 1959 Agence précédente Bureau de recherches géologiques et géophysiques (BRGG), 1941 Juridiction France Siège • Centre scientifique et technique : 3 avenue Claude-Guillemin, Orléans-la-Source, à Orléans
• Siège : Tour Mirabeau, 39 quai André-Citroën, dans le 15e arrondissement de Paris
Employés 850 (2008) Budget annuel 82 millions d'euros Directeur Philippe Vesseron Site Web brgm.fr Le Bureau de recherches géologiques et minières, abrégé par le sigle BRGM, est un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) français sous la tutelle des Ministères de la Recherche, de l'Industrie et de l'Environnement.
Il emploie en 2008 près de 850 personnes. Il est présidé par Philippe Vesseron et François Demarcq est son directeur général délégué. Il est basé à Orléans.
Sommaire
Histoire
Créé par un décret de 1959[1], le BRGM est l'héritier du Bureau de recherches géologiques et géophysiques (BRGG) créé en 1941 par Edmond Friedel et Pierre Pruvost et destiné à cartographier le sous-sol de la France.
Objectifs
Le BRGM a pour objectifs de comprendre les phénomènes géologiques, de développer des techniques nouvelles de prévention des risques naturels ou de pollution. Le bureau a également pour mission de produire et diffuser des données et outils utiles aux politiques publiques de gestion du sol, du sous-sol et des ressources et aux politiques d'aménagement du territoire.
Depuis 1968, après son regroupement avec le Service de la Carte Géologique, le BRGM est chargé du levé et de la publication de la carte géologique du territoire français. La consultation gratuite des cartes géologiques levées et éditées par le BRGM est possible sur le site Infoterre.
Filiales & participations
Le BRGM a des filiales industrielles et des participations dans le domaine minier, et notamment :
- près de 2 % du capital d'Eramet, via BRGM SA ;
- 100 % du capital de CFG Services (géothermie, maintenance de centrales géothermiques et forage spécialisé) ;
- 60 % du capital de Géothermie Bouillante (production d'électricité par géothermie à Bouillante, en Guadeloupe) ;
- 51 % d'IRIS Instruments (appareils de mesures géophysiques, hydrogéologiques et géotechniques) ;
- 49 % de Metso Minerals Cisa (appareils et systèmes de contrôle pour l'industrie minière).
Démêlés judiciaires au Pérou
En 1980, le BRGM découvre la mine d'or de Yanacocha au Pérou et s'associe à des entreprises locales et nord-américaines pour son exploitation. À l'issue d'un imbroglio juridique, le BRGM se trouve exproprié au profit de ses associés alors que les réserves du gisement découvert s'annoncent importantes.
Jurisprudence
Le BRGM a donné son nom à un « grand arrêt » du droit administratif, rendu le 21 décembre 1987 par la Cour de cassation[2] : cet arrêt vise « le principe général du droit suivant lequel les biens des personnes publiques sont insaisissables », principe qui s'applique notamment aux EPIC, et qui interdit de recourir aux voies d'exécution de droit privé à l'encontre de ces établissements.
Équivalents étrangers
- Allemagne : Bundesanstalt für Geowissenschaften und Rohstoffe (BGR)
- Arabie saoudite : Saudi Geological Survey
- États-Unis : United States Geological Survey (USGS)
- Royaume-Uni : British Geological Survey
Références
- ↑ Décret no 59-1205 du 23 octobre 1959 relatif à l'organisation administrative et financière du Bureau de recherches géologiques et minières, JORF du 24 octobre 1959, p. 10139–10141, sur Légifrance.
- ↑ Arrêt de la Cour de cassation du 21 décembre 1987, première chambre civile, pourvoi no 86-14167, sur Légifrance.
Liens externes
- Site du BRGM
- Site infoterre du BRGM
- Base de données des mouvements de terrain du BRGM (en France)
- Base de données des cavités souterraines du BRGM (en France)
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