- Brillet de Villemorge
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Prégent Brillet de Villemorge
Prégent
Brillet de VillemorgeParlementaire français Naissance 29 septembre 1770 Décès 18 décembre 1836 Mandat député
1824-1830Début du mandat {{{début du mandat}}} Fin du mandat {{{fin du mandat}}} Circonscription Angers Groupe parlementaire Ultra-royaliste Restauration Prégent Brillet de Villemorge ou Brillet de Villemorge, né le 29 septembre 1770 à Angers, mort le 18 décembre 1836 à Angers, chevalier de Villemorge et seigneur du Ménil, officier de l'armée royale, député et maire d'Angers.
Sommaire
Vie
Sous l'ancien régime
Prégent Brillet de Villemorge naquit à Angers le 9 novembre 1770. Son père, Jacques-Prégent Brillet seigneur de Villemonge, né en 1724, était capitaine au régiment de l'infanterie royale. Il eut un frère, né en 1772, René Brillet de Villemonge qui suivit également une carrière militaire à l'école royale militaire de Vendôme.[1]
Il devint sous-lieutenant du Régiment Colonel-Général du prince de Condé, ce dernier tenant le grade de Colonel général de l'Infanterie par le roi de France Louis XVI.
La Révolution
Lors de la Révolution française, comme d'autres nobles, le prince de Condé émigra à l'étranger.
En 1791, Brillet de Villemorge émigra à son tour.
En 1792, il fit campagne dans l’armée du prince de Condé jusqu’en 1797. Il rentra en France en 1800 dans son village de Challain-la-Potherie en Anjou où il était propriétaire du château du Ménil à Challain-la-Potherie. Il devint aussitôt maire de Challain-la-Potherie, mais démissionna en thermidor an IX (août 1801). Le 3 août 1803, il épousa Marie-Jeanne Picot dont il eut trois enfants.
Le Consulat et l'Empire
Il fut de nouveau maire de ce bourg le 2 janvier 1808 jusqu’au 7 avril 1815.[2]. En 1808, il fut nommé par décret conseiller général du département de Maine-et-Loire.
En 1815, pendant les Cent-Jours, Prégent Brillet de Villemorge reprit les armes au côté des Vendéens qui se soulèvèrent de nouveau pendant la Terreur blanche. Il devint le chef d’état-major du comte Charles Marie de Beaumont d'Autichamp.
La Restauration
En 1816, le roi de France Louis XVIII le nomma maire d’Angers par ordonnance royale le 17 juillet 1816. Il fut reconduit dans cette fonction en 1821 et 1826. Pendant ses mandats, il soutint la Cour royale menacée de suppression.
Villemorge inaugura une nouvelle mairie dans l’ancien collège d’Anjou en présence de la duchesse d'Angoulême, Marie Thérèse de France, fille aînée de Louis XVI et de Marie-Antoinette d’Autriche.[3]
Le 9 juillet 1821, il posa la première pierre du futur théâtre d’Angers ; il fit réaliser de nouveaux boulevards ainsi que la rue des Lices.
Louis XVIII le nomma chef de bataillon honoraire et l'éleva au grade de chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis. Il fut également décoré de la Légion d'honneur.
En 1824, Brillet de Villemorge fut élu député à l’Assemblée nationale.
Le 29 mai 1825, il représentait la ville d'Angers, lors du sacre de Charles X dans la cathédrale de Reims.[4]
Il fut réélu député en 1830 mais démissionna après les journées révolutionnaires des Trois Glorieuses de juillet 1830.[5]
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Sources
- ↑ Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, 1822
- ↑ http://www.odile-halbert.com/Paroisse/Lesperonniere1/Lesperonniere-Challain.pdf
- ↑ Blordier-Langlois, Angers et le département de Maine et Loire de 1787 à 1830 Editions Victor Pavie, Angers : 1837
- ↑ Jean Jérôme Achille, Relation complète du sacre de Charles X, Ed. Darmaing : 1825
- ↑ http://www.angers.fr/index.php?id=51429&id_rue=1194&no_cache=1
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