- Blesbok
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Blesbok Damaliscus pygargus (Blesbok) Classification Règne Animalia Embranchement Chordata Sous-embr. Vertebrata Classe Mammalia Sous-classe Theria Infra-classe Eutheria Ordre Artiodactyla Famille Bovidae Sous-famille Alcelaphinae Genre Damaliscus Nom binominal Damaliscus pygargus
(Pallas, 1767)Statut de conservation UICN :
Statut CITES : Annexe I ,
Révision du 01/07/75Retrouvez ce taxon sur Wikispecies
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sont disponibles sur CommonsLe Blesbok (Damaliscus pygargus), ou Damalisque à front blanc est une sous espèces de mammifère de la famille des bovidés qui se rencontre au sud de l'Afrique. C'est une antilope de taille moyenne, originaire de la Province du Cap en Afrique du Sud. Elle devient de plus en plus rare en dehors des réserves protégées.
Sommaire
Morphologie
- Longueur du corps : 1,2 à 1,7 m
- Longueur des cornes : en S, 50 cm max pour le mâle, cornes plus courtes et plus fines chez la femelle.
- Hauteur au garrot : 90 à 100 cm (mâles), 80 à 90 cm (femelles)
- Poids adulte : 65 à 85 kg (mâles), 50 à 70 kg (femelles).
Caractéristique
Ils forment des petits troupeaux composés de 7 à 8 femelles et d'un mâle adulte, mais peut aussi former des groupes mixtes comptant jusqu'à 70 animaux. Cette antilope est sensible à la chaleur, par temps chaud il est possible d'observer chez elle un comportement très spécifique, tête tournée vers le soleil et gardant le mufle au ras du sol. On ignore alors s'ils sont assoupis mais de temps en temps, l'un d'entre eux fait un mouvement brusque de la tête, donne quelques coups de pattes, fait un petit tour sur lui-même puis reprend sa place tête baissée au sein du groupe. Les mâles solitaires semblent endormis dans la même attitude et peuvent alors être approchés de très près.
La robe du Blesbok est de couleur marron à marron clair, les cuisses, les flancs, le fessier, le ventre et les jambes sont blancs. La tête est allongée, un cercle blanc entre les cornes, une large bande blanche sur tout le front de l'animal, et à l'extrémité du nez, les oreilles sont longues et légèrement plus claires que la robe.
Reproduction
Les mâles possèdent de petits territoires de 1 à 2,5 hectares. Le rut a lieu de mars à mai, les naissances atteignent un niveau maximal pendant novembre et décembre après une période de gestation d'environ 240 jours (8 mois). Elles donnent naissances à un unique petit, et une seule portée par an. Le jeune est capable de se lever quelques minutes après la mise bas pour téter. Espèce nidifuge, il ne restera pas caché et suivra sa mère au bout de 15 à 20 minutes. Les jeunes ont un pelage couleur "herbe sèche", et sont très difficiles à apercevoir lorsqu'ils sont couchés dans l'herbe, c'est un exemple d'homochromie pour passer inaperçu quand on ne peut pas encore courir aussi vite que les adultes.
Localisation
Le Blesbok est indigène en Afrique du Sud et on le trouve en grands nombres dans tous les parcs nationaux avec des prairies ouvertes, du Transvaal Highveld, par le Free State, comme au Cap-Oriental, marginalement dans le KwaZulu-Natal le long des portées supérieures de la rivière Tugela et dans le Lesotho, à l'ouest des Montagnes Maluti. Les blesboks ont une population stable à croissante, puisqu'elle est estimé à 240.000 individus. Cependant, 97 % d'entre eux vivent dans des réserves privés, et seulement 3% dans les parcs nationaux. Ils sont également commun en parc zoologique, dans le cadre d'une plaine africaine. En France, on peut les voirs dans de nombreux parcs: Sigean, Thoiry, Planète Sauvage, Beauval, Champrepus, Lunaret, Jurques, La boissière-du-Doré, Branféré, la Palmyre, la Haute-Touche, African Safari et Mervent.
Régime alimentaire
Ruminant, herbivore, elle se nourrit d'herbes, et de jeunes pousses.
Habitat
Savane d'Afrique du Sud, près d'un point d'eau
Prédateurs
Guépards, lions, léopards, lycaons, hyènes, pythons, et les chacals et les aigles peuvent s'attaquer aux jeunes. L'homme le chasse pour son trophée, sa peau et sa chair. Courir vite pour échapper aux prédateurs, très craintive et en perpétuelle alerte, cette antilope compte sur sa rapidité pour fuir en cas de danger. Elle peut courir jusqu'à une vitesse de 70 km/h[1] pour échapper à ses prédateurs. Cependant, bien que très rapide à la course, les damalisques à front blanc ne sont pas des bons sauteurs, à tel point qu'une clôture de 135 cm de haut peut retenir tout un troupeau. Par contre, ils sont experts pour rampés sous les clôtures.
Longévité
Il peut vivre 17 ans.
Photographies
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Blesboks et Tigre dans une réserve privé en Afrique du Sud
Sous-espèces
Il existe deux sous-espèces référencées :
- Damaliscus pygargus pygargus (Palas, 1767) − appelé bontebok
- Damaliscus pygargus phillipsi (Harper, 1939) − appelé blesbok
Le Bontebok
Le Bontebok (Damaliscus pygargus pygargus) est la première sous-espèce découverte, bien avant le blesbok. Les deux ont certaines similitudes, (taille, comportement, nourriture…), mais aussi des différences.
Le bontebok à un pelage plus contrastée, d'un brun foncé avec des reflets roux sur certains individus, et les zones blanches (cuisses, flancs, fessier, ventre et jambes) sont encore plus voyantes que chez le Blesbok.
Il devient de plus en plus rare et ne survit que dans des zones protégées. Il semble plus fragile que le blesbok, et vit dans un environnement naturel et à une niche bien défini qui se limite au plaine côtière du Cap Fynbos. Il a été séparé des blesboks, il y a des milliers années quand le désert du Karoo c'est développé. Contrairement aux blesboks, ils étaient incapables de traverser ce désert et ont été isolés dans le Fynbos et au Renosterveld.
Le Bontebok n'a jamais été très abondant en Afrique australe. Depuis les débuts de la colonisation, les hommes l'ont intensivement chassé, aussi n'en reste-t-il plus que quelques troupeaux vivant en semi-captivité dans des domaines privés. Ses effectifs s'accroissent assez réguliérement, bien que trop lentement, il est considéré comme une espèce rare.
Sa population est estimée à 3 500 individus, en comptant les différentes réserves naturelles et privés. 1 000 individus vivant dans le parc national des Bonteboks, dans la province du Cap en Afrique du Sud, d'autres grandes populations vivent dans les réserves de Hoop Nature Reserve et Overberg Test Range avec environ 700 animaux.
Où il vit, il n'y pas de gros prédateurs, la seul menace pour les jeunes est peut être, la présence de chacals. Il vit en petit groupe ou en troupeau mixtes comptant jusqu'à 40 individus maximum. Les bonteboks mâles ont des territoires de 10 à 40 hectares.
Photographies
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Bontebok (femelle en gestation)
Liens externes
- Référence Mammal Species of the World : Damaliscus pygargus (en)
- Référence Tree of Life Web Project : Damaliscus pygargus (en)
- Référence ITIS : Damaliscus pygargus (Pallas, 1767) (fr) ( (en))
- Référence Animal Diversity Web : Damaliscus pygargus (en)
- Référence NCBI : Damaliscus pygargus (en)
- Référence UICN : espèce Damaliscus pygargus (Pallas, 1767) (en)
- Référence CITES : espèce Damaliscus pygargus (Pallas, 1767) (+ répartition) (sur le site de l’UNEP-WCMC) (fr+en)
Sous-espèces
- Référence UICN : espèce Damaliscus pygargus phillipsi (en)
- Référence UICN : espèce Damaliscus pygargus pygargus (en)
Référence
Catégories :- Statut UICN Préoccupation mineure
- CITES annexe I
- Mammifère (nom vernaculaire)
- Bovidé
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