- Yves Collet
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Yves Étienne Collet (Brest, 1er mars 1761 – Brest, 7 mai 1843) est un sculpteur français.
Biographie
Fils de Jacques Étienne Collet, sculpteur au port de Brest et d'Élisabeth Siviniant, il suit les traces de son père et entre à l'arsenal à l'âge de 9 ans, à treize il est apprenti comme ouvrier sculpteur, il sera nommé charpentier à l'âge de 16 ans, cinq mois plus tard il reçoit le titre de contremaître.
Son sérieux fait qu'il est remarqué et recommandé par le comte d'Orvilliers, commandant de la Marine à Brest. De 1777 à 1784, il suit les cours de l'Académie des beaux-arts. L'une de ces premières œuvres, Esther aux pieds de Mardochée, lui vaut le 1er prix de l'Académie. Nommé à Brest en qualité d'aide-maître le 1er mai 1784 et il y épouse Jeanne Marie Cruau et habite Recouvrance.
De novembre 1791 à 1793, il est membre de la municipalité Berthomme, puis du 18 nivôse an II au 1er frimaire an IV (7 janvier 1794 – 21 novembre 1795), il est détaché comme juge de paix au Tribunal révolutionnaire.
Le 29 ventôse an V (19 mars 1797), il devient chef de l'atelier de sculpture où il restera 43 ans jusqu'à sa retraite, le 10 juin 1840, à l'âge de 79 ans. La qualité de ces travaux lui vaut d'être fait chevalier de la Légion d'honneur le 19 août 1824.
C'est en 1825 qu'il se porte acquéreur de la Maison de la Fontaine à Recouvrance.
Il s'éteint le 7 mai 1843 à l'âge de 82 ans au 37 rue de l'Église. Avec sa disparition c'est pratiquement l'atelier de sculpture de Brest qui disparaît.
Tout au long de sa carrière il contribuera à l'ornement des proues, galeries extérieures des vaisseaux de guerre (proue de la Cornélie (1794), proue du Cassard (1803), etc.), il réalisera également des bustes comme ceux du vice-amiral d'Estrées, maréchal de France, Joseph Caffarelli, premier préfet maritime de Brest, Pierre Ozanne, ingénieur. Dans l'ancienne église Saint-Louis, détruite en 1944, on pouvait admirer les statues de Charlemagne, Saint-Louis, Les Anges adorateurs, Les Cariatides du buffet d'orgues, la décoration de la chaire. De son œuvre, il ne reste que peu de traces, faute aux guerres. On peut encore admirer l'ensemble de la décoration du canot impérial visible au musée de la Marine à Paris ; au musée de la Marine à Brest, les imposantes figures de proue du Neptune et de l’Amphitrite ; et, conservée dans l'église Saint-Sauveur, non loin de son ancien domicile, la statue de la Vierge, Notre-Dame de Recouvrance.
Son fils Michel (1793-1878) fut aussi sculpteur au port. C'était le troisième de cette génération d'artistes.
En 1912, les habitants de la rue du Cimetière saisirent la municipalité pour l'adoption d'un nouveau nom, car il ne rappelait que des souvenirs tristes et pénibles. Si le choix délicat des édiles se porta sur un sculpteur, c'était à cause des marbriers de la rue, un comble pour un artiste qui avait consacré sa vie à travailler le bois.
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Château de Brest
Neptune -
Château de Brest
Mars -
Château de Brest
Minerve -
Château de Brest
Blaise-Joseph Ollivier -
Château de Brest
Louis-Alexandre de Bourbon -
Château de Brest
Louis Victor de Rochechouart de Mortemart -
Église Saint-Sauveur
Notre-Dame de Recouvrance -
Château de Brest
Pierre Ozanne -
musée de la Marine à Paris
Canot impérial
Notes et références
- Dans les rues de Brest de 1650 à 1985, Gérard Cissé, 1985.
- Brest au fil des rues, Paul Coat et Luc Durouchoux, Éditions Nouvelles du Finistère, 1994.
Liens externes
Catégories :- Naissance à Brest
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