- Suzanne Masson (résistante)
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Suzanne Masson, née à Doullens (80) le 10 juillet 1901, morte le 1er novembre 1943 à Hambourg, est une personnalité française, qui s'illustra dans la Résistance.
Sommaire
Éléments biographiques
Suite aux gréves de 1936, et à l'application des lois sociales qui en découle, le syndicat des métallurgistes CGT fait l'acquisition d'un bâtiment le 2 mai 1937 et ouvre l'école de rééducation et de perfectionnement professionnel Bernard Jugault ou de 1937 à 1939 Suzanne Masson travaille comme formatrice. En Septembre 1939, l'école est mise sous séquestre et ferme ses portes.
Suzanne Masson est alors embauchée comme dessinatrice à l'usine Rateau (devenue Alstom) de La Courneuve, Suzanne Masson organisa la résistance autour de la CGT locale. Découverte, elle est arrêtée au 95 boulevard MacDonald à Paris. Elle est déportée le 18 mai 1942 à Karlsruhe. Elle est transférée à Anrath, dans la Ruhr, ou il y a une prison d'application de peine de travaux forcés pour les femmes déportée dans le cadre de la procédure ""NN", Nuit et brouillard. Son parcours se poursuit à Lübeck ou elle est jugée pour détention d’armes, appels à la Résistance devant l’occupant Allemand et liaisons clandestines avec le Parti Communiste Français.
Condamnée à mort, elle est envoyée à Hambourg où elle fut décapitée à la hache par les nazis le 1er novembre 1943 dans la cour de la maison d'arrêt Holstenglacis[1].
A titre posthume, elle est citée à l'ordre du mérite et nommée chevalier de la Légion d’Honneur en 1946 par Ambroise Croizat, ministre du Travail et de la Sécurité sociale.
Deux plaques commémorent son nom, dans la cour de l’usine Rateau, où elle travailla et sur le lieu de son arrestation.
En commémoration
À l'arrière de la maison d'arrêt Holstenglacis à Hamburg, dans le parc «Kleine Wallanlagen» il y a une plaque commémorative pour son sort ainsi que pour le sort du membre de la Résistance France Bloch-Sérazin, qui a été guillotiné (texte allemand: "mit dem Fallbeil enthauptet") au même endroit à Hambourg le 12 février 1943.
Une plaque dans la cour de l'usine Rateau de la Courneuve et une plaque boulevard Mac Donald ou elle fut arrêté rappellent son souvenir.
Dans les années 2000, la rue de la gare de La Courneuve fut renommée rue Suzanne Masson[2].
Notes et références
- INTRODUCTION ASSEMBLEE GENERALE UFR METAUX PARIS, blog de Bernard Lamirand. Consulté le 29 juillet 2008
- Le Centre de Réadaptation Professionnelle SUZANNE MASSON site consulté le 21 février 2010.
Voir aussi
Liens externes
Catégories :- Résistant français
- Femme dans la Résistance
- Personnalité de La Courneuve
- Personne exécutée par décapitation en Allemagne
- Naissance en 1901
- Décès en 1943
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