- Stanley Greene
-
Stanley Green modifier Stanley Greene, né en 1949 à Harlem à New York, a travaillé dans le monde entier en tant que photojournaliste. Il a photographié les guerres et la pauvreté en Afrique, en ex-Union Soviétique, en Amérique centrale, en Asie et au Moyen-Orient, mais son travail le plus connu est sa couverture de la guerre en Tchétchénie. Il a reçu, entre autres, le prix W. Eugene Smith et le World Press, qui lui a été décerné cinq fois. Il a publié plusieurs livres, dont Plaie à vif : Tchétchénie 1994-2003 aux éditions Trolley et Black Passport [1]. Stanley est membre fondateur de l'agence Noor. Il est basé à Paris et à New York.
Greene est né dans une famille de la classe moyenne. Ses deux parents étaient des acteurs. Son père était un syndicaliste et un des premiers Afro-américains élus en tant que dirigeant dans le Screen Actors Guild[2], et au mouvement Renaissance de Harlem. Son père a été placé dans les années 1950 sur une liste noire des communistes et a été forcé à ne jouer que des rôles subalternes anonymes au cinéma [3]. Ses parents lui ont offert son premier appareil photo à l'âge de onze ans [4].
Greene a commencé sa carrière en tant que peintre, mais il prenait également des photos comme moyen de rassembler les scènes qu'il peignait. En 1971, alors membre du mouvement révolutionnaire afro-américain Black Panthers et contre la guerre du Viêt Nam, son ami, le photographe William Eugene Smith lui a offert une place dans son studio et l'a encouragé à étudier la photographie à l'école des arts visuels de New York et l'institut d'art de San Francisco[2].
À cette époque, Greene a effectué quelques travaux en tant que photographe, y compris prendre des photos de groupes de rock et travailler chez Newsday[2]. En 1986, il a photographié des défilés de mode à Paris. Il se considérait comme étant un amateur. Il était habitué des cafés, prenait des photos de filles et consommant de l'héroïne [4]. Après le décès d'un de ses amis du SIDA, Greene a abandonné la drogue et a commencé à prendre plus au sérieux sa carrière de photographe [4]. Il a commencé le photojournalisme en 1989, quand sa photo Baisers à tous, le mur de Berlin d'une ballerine avec dans sa main une bouteille de champagne, soit devenue un symbole de la chute du mur de Berlin [2].
Alors qu'il était photographe pour le compte de l'agence parisienne "Agence vu", Greene a été emprisonné à la maison blanche à Moscou et a risqué sa vie lors de la tentative de coup d'état sanglant contre Boris Eltsine.
Greene a couvert des pays déchirés par la guerre comme le Haut-Karabagh, l'Irak, la Somalie, la Croatie, le Cachemire, et le Liban [2],[3]. il a pris des photos du génocide Rwandais en 1994[3] ainsi que de la côte de Golfe aux États-Unis en 2005 au lendemain de l'ouragan Katrina [2].
Dès 1994, Greene est devenu célèbre pour sa documentation de la seconde guerre en Tchétchénie et qui a été publiée en 2004 dans un livre, Open Wound (Plaie à vif)[2]. Ses photos ont attiré l'attention du public sur « la souffrance qui a marqué la dernière résurrection Tchétchène après des décennies de lutte pour l'indépendance » [3]
En 2008, Greene a révélé avoir contracté l'hépatite C probablement au Tchad en 2007 à cause d'un rasoir contaminé. Après une cure, il est allé en Afghanistan où il a photographié une histoire intitulée crise de toxicomanie et des maladies infectieuses [5],[6].
Bibliographie
- Somnambule (1993) avec Delacorta.
- Open Wound: Chechnya 1994-2003 (Trolley Books, 2004). Avec Andre Glucksmann et Christian Caujolle.
- Katrina: An Unnatural Disaster (2006). Avec Thomas Dworzak, Kadir van Lohuizen, et Paolo Pellegrin.
- Chalk Lines: The Caucasus (2007).
- "Black Passport" (2009)
Références
- Interview Stanley Greene (28 novembre 2009). Favier, Benjamin :
- Heroes of photography: Stanley Greene, Pop Photo.com (Mai/Juin 2007). Sloan, Lester :
- Finding his calling in Chechnya's images of war; A photojournalist's new book portrays the devastation of a bitter conflict, New York Times (13 Novembre 2003). Riding, Alan :
- Giving back, Newsweek (26 Janvier 2004). Thomas, Dana :
- Stanley Greene: Photographing illness while confronting his own, Photo District News (15 Septembre 2008). Lang, Daryl :
- Interview accompagnant l'histoire.
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Stanley Greene » (voir la liste des auteurs)
Catégories :- Photographe américain
- Naissance en 1949
Wikimedia Foundation. 2010.