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Administration Nom algérien السطارة Pays Algérie Wilaya Jijel Daïra Settara Code ONS 1811 Code postal 18340 Culture et démographie Population 15 155 hab. (2008[1]) Géographie Coordonnées Superficie km2 Localisation de la commune dans la wilaya de Jijel Settara (anciennement Catinat pendant la colonisation française) est une commune de la wilaya de Jijel en Algérie, située à 68 km au sud-est de Jijel et à 72 km au sud-ouest de Skikda.
Sommaire
Géographie
Situation
Le territoire de la commune de Settara se situe à l'est de la wilaya de Jijel.
Localités de la commune
La commune de Settara est composée de vingt-sept localités[2] :
- Aggouf
- Agrar
- Bordj Ali
- Boucharef
- Bouchemissa
- Boufara
- Bouketten
- Boulaarouk
- Bourouh
- Dar Ben Klib
- Dar Benghzala
- Dar El Oued
- Dar Fekran
- Drama
- El Akbia
- El Brake
- El Ghech
- El Kedia
- El Zerka
- Lesnab
- Malaab Chakra
- Oudjelil
- Oum Lahdjirat
- Settara
- Tayrou
- Touta
- Zebradj
Histoire
En 1906, la ville est nommée Catinat. En 1958, elle faisait partie de l'ancien département de Constantine. Après l'indépendance, elle prend le nom de Settara[3].
C'est sur le territoire de l'actuelle commune de Settara qu'a eu lieu la « bataille de Catinat » qui opposa pendant la guerre d'Algérie, du 28 avril au 3 mai 1958, l'armée française à l'armée de libération nationale algérienne[réf. nécessaire].
C'est à Catinat, en janvier 1959, que fut créé l'unique harka féminine de la guerre d'Algérie. Cette section, créée par le lieutenant français Onrupt, chef de la SAS de Catinat, est connue sous le nom de « harkettes de Catinat »[4]. La harka fut dissoute mi-1961.
Le 3 mars 1960, le général de Gaulle visite la SAS de Catinat[4] au cours d'une inspection militaire (connue sous le nom de la « tournée des popotes ») en compagnie du général Roger Trinquier commandant du secteur militaire d’El Milia.
Patrimoine
Le site de ruines romaines d'Aïn Tissillil[5] se situe au sud-est de la commune, proche du village d'Agouf. Le site, d'une superficie de 81 ha, et dont une grande partie des ruines est encore enfouie, est inscrit à l'inventaire du patrimoine national algérien en 2011[6].
Notes et références
- Recensement 2008 de la population algérienne, wilaya de Jijel, sur le site de l'ONS. [PDF]
- Journal officiel de la République Algérienne, 19 décembre 1984. Décret n° 84-365, fixant la composition, la consistance et les limites territoriale des communes. Wilaya dde Jijel, page 1522.
- Atlas de l'Algérie 1830-1960, [Archives & Culture], février 2011, 80 p. (ISBN 978-2-35077-157-1) [présentation en ligne]
- Revue Historia, n° 766, page 26
- Ruines d'Aïn Tissillil sur le site internet de l'association d'archéologie jijelienne Archeonat.
- « Jijel: Protection des sites archéologiques », Journal El Moujahid du 13 mai 2011. Consulté le 8 juin 2011.
Voir aussi
Articles connexes
Catégorie :- Commune de la wilaya de Jijel
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