- Semaoune (Chemini)
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Semaoune Ajouter une image
Administration Pays Algérie Wilaya Béjaïa Commune Chemini Statut village Culture et démographie Population Géographie Coordonnées Semaoune (en kabyle : Semɛun At Weɣlis), est un village de la commune de Chemini, dans la wilaya de Béjaïa et la région de Kabylie, en Algérie.
Sommaire
Géographie
Localisation
Semaoune est un village de la commune et daïra de Chemini de la wilaya de Béjaïa en Kabylie, il se situe sur la rive gauche de la vallée de la Soummam, limité au nord par le village Mahagga de Idjer (At Yeǧǧer en kabyle), Wilaya de Tizi-Ouzou, et le mont Akfadou, à l’est par les villages de Chemini, à savoir Djenane Imaliwen, à l’ouest par Ait Soula Sidi Yahya, et au sud par Sidi Hadj Hassaine, Takhlijt et Ilmaten[1] [2].
Situation géographique
Semaoune est situé par 36°600 de latitude Nord et 4°5833 longitude ouest, à une altitude de 1 131 m.
Population et histoire du village
Ce village compte environ 769 habitants et qui d'origine sont des Ath Kaci de Tamda (Leblaḍ) de Ouaguenoun.
Ce lieu est plus qu’un village car il porte l’histoire des At Waghlis et aussi l’histoire de la région de la Soummam durant la colonisation française.
Ce nom est attribué et déclaré administrativement durant la période du Cheikh Mohamed Ben Kaci dit Adjaoud El Ouaghlissi, demeurant au village de Semaoune, cité en 1868 dans le document officiel[3].
Semaoune et son empreinte dans l’histoire de l’Algérie
Durant la guerre de libération et la première manifestation spectaculaire de l’activité des Moudjahidine fût cordonnée avec la population des Ath Ouaghlis pour l’égorgement de l’agha Moaci du douar Ikedjane notoirement corrompu et protégé.
Au hasard des témoignages ou même des communiqués, on mesure à travers les bilans tragiques l’ampleur de la répression. L’instituteur Henry Meunier d’El Flaye en donnait quelques-unes recensées à Ath Ouaghlis rien qu’au début de l’année 1956. Début février, a Ikhlidjene : au cours d’une opération héliportée de ratissage menée par des légionnaires parachutistes, 22 civils ont été tués. Dans la presse locale du lendemain : 22 fellaghas abattus.
27 mars : opération héliportée à Semaoune par l’infanterie coloniale. Pas d’accrochage avec le maquis mais 6 civils tués, parmi eux Hadj Aballache, un notable de 70 ans. En mai, une patrouille au cours d’une fouille à Tasga près de Souk oufella découvre une pile de couvertures dans une maison. Les hommes qui sont parents de Monsieur Sahli - délégué administratif à l’assemblée Algérienne - sont fusillés et le pâté de maison canonné.
23 mai : accrochage près de Djenane, Les moudjahidines qui pour la plupart sont natifs des Ath Ouaghlis se replient sans perte apparente grâce à la contribution des paysans. En représailles l’armée française ratisse les villages voisins notamment Ait –Soula, Sidi yahia et Tazrout qu'elle a totalement incendié.
65 paysans (dont une femme) sont alignés au bord de la route, entre Djenane et Semaoune et abattus à la mitraillette et près de 200 suspects sont arrêtés[4].
Notes, sources et références
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Semaoune » (voir la liste des auteurs).(voir aussi la page de discussion)
- 23 villages de la commune Chemini
- Localisation sur le site
- Site internet de semaoune Act de l’honorable Cheikh Mohamed ben Kaci dit Adjaoud El Ouaghlissi, Revue Thafat 1 ; Association culturel thissas de semaoune,
- Hoggar La Guerre d'Algérie: Des promesses de paix à la guerre ouverte, Volume 2 de La Guerre d'Algérie, Auteur: Henri Alleg Éditeur: Temps actuels, 1981
Annexes
Articles connexes
Liens externes
Bibliographie
Catégorie :- Village de la wilaya de Béjaïa
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