- Pont Marius-Dufresne
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Pour les articles homonymes, voir Marius Dufresne.
Pont Marius-Dufresne Pays Canada Région Laval / Laurentides Localité Laval / Rosemère Latitude
LongitudeFranchit Rivière des Mille Îles Longueur 472 m Largeur 16 m Matériau Béton armé
AcierConstruction 1848 ; 1945 Listes Ponts remarquables • les plus longs • suspendus • à haubans • en arc • romains • cantilever
modifier Le pont Marius-Dufresne est un pont routier qui franchit la rivière des Mille Îles, reliant les villes de Laval et de Rosemère au Québec. Son nom, officialisé le 28 mai 1985[1] rend hommage à Marius Dufresne (1883-1945), ingénieur et architecte québécois qui fut tué lors de la construction de la seconde version du pont. Il fait partie de la route 117.
Sommaire
Historique
L'actuel quartier de Sainte-Rose de la ville de Laval est d'abord relié à l'autre rive de la rivière des Mille Îles par le pont Porteous, construit en 1832[2] en l'honneur de James Porteous, marchand de Sainte-Thérèse. Lors de la Rébellion des Patriotes de 1837-1838, le pont Porteous est endommagé. On accuse notamment Louis Coursolles d'avoir commandé la destruction du pont[3]. On le remet en état avant de le démolir en 1852.
C'est en 1854 qu'un nouveau pont est érigé par la famille Plessis-Bélair qui lui donnera son nom[4]. Le pont Plessis-Bélair, jusqu'à sa prise en charge par le gouvernement du Québec en 1938 est un pont à péage. Il deviendra gratuit à partir de 1938.
En 1945 et 1946, on érige le pont actuel. Il est d'abord inauguré sous le toponyme de pont Louis-Hippolyte-Lafontaine en l'honneur de Louis-Hippolyte La Fontaine, premier ministre du Canada-Est de 1842 à 1843 et de 1848 à 1851. On le renomme pont Marius-Dufresne en 1967, lors de l'inauguration du pont-tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine reliant l'île de Montréal à la ville de Longueuil.
En 1997, suite à différents signes d'affaiblissement et de fissures, une réfection majeure est entamée sur le pont. En raison du flot important de circulation, les maires de Laval et de Rosemère demandent à Lucien Bouchard, premier ministre du Québec de l'époque, de déployer un pont flottant à l'aide des ressources des forces armées canadiennes[5],[6]. La réfection du pont a coûté 13 M$[7].
Notes et références
- Pont Marius-Dufresne sur Commission de toponymie du Québec
- Histoire de raconter : Le Vieux-Sainte-Rose (circuit 2) » sur Route du patrimoine [PDF] Itinéraires histoire et patrimoine, «
- La rébellion de 1837 à Saint-Eustache sur Musée virtuel Canada
- Histoire de raconter : Le Vieux-Sainte-Rose (circuit 3) » sur Route du patrimoine [PDF] Itinéraires histoire et patrimoine, «
- Jean-Paul Charbonneau, « L'aide de l'armée sera sollicitée pour contrer la fermeture du pont Marius-Dufresne », dans La Presse, 12 février 1997, p. A12
- Reconstruction du pont Marius-Dufresne : L'armée canadienne appelée en renfort » sur Infrastructures.com, mars 1997 Claude Fugère, «
- Jean-Paul Charbonneau, « Le train de Blainville doit se rendre à Saint-Jérôme », dans La Presse, 17 janvier 2000, p. A8
Voir aussi
Articles connexes
Lien externe
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